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Wed, 25 Jun 2008 20:24:39 EDT
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    Chargé des opérations des mutins : « Si la police essaie de  dépister les 
secrets de l'Armée, on lui montre notre force de frappe.  »

Après les violents affrontements armés qui ont opposé, le  mardi 17 juin, des 
éléments de la police guinéenne aux militaires, le sous  lieutenant Sâa 
Alphone a reçu Guinéenews dans leur quartier général du  camp Alpha Yaya Diallo. 
Dans cet entretien exclusif qu'il nous a accordé,  l'officier Sâa Alphonse, 
celui que les mutins appellent le chef chargé des  opérations et instructions de 
leur mouvement de revendication (c'est à  dire le numéro 2 dans la hiérarchie 
des insurgés) nous parle de ce qui  s'est passé avant, pendant et après les 
assauts contre la CMIS. Tout comme  de sa personne et de son parcours militaire. 
En toute exclusivité  !

Guinéenews© : Parlez nous de vous et de votre parcours dans  l’armée 
guinéenne ?

Je suis le sous-lieutenant Sâa Alphonse. Je  suis du bataillon spécial des 
Rangers. Présentement je suis au bataillon  spécial de Conakry. Mon parcours…Je 
suis de la promotion '90' de l’armée  guinéenne. Je viens d’accéder au grade 
de sous-lieutenant à la suite de la  dernière promotion. Je vais vous dire que 
j’ai fait tout mon art militaire  dans les missions. Je n’ai jamais fait 6 
mois dans cette capitale. Sauf  l’année 2008 là. En première position, après 
mon recrutement, j’ai été  envoyé dans les frontières comme bouclier. Ça, c’
était dans les année 92.  J’ai été rappelé en 1995 pour venir faire mon CAT 1 et 
CAT 2 . CAT1 et 2  est égal au certificat d’Aptitude N° 1 et 2. Après ça, on m’
a envoyé à la  mission de l'Ecomog au Libéria c’est là bas où j’ai fait les 
2 ans. Depuis  mai 1996 j’étais au Libéria. Je suis revenu en janvier 1998. 
Donc de  janvier à mai 1998, je suis parti en Guinée Bissao ;j’ai fait les 9 
mois  et je suis revenu. En janvier 2000, on m’a désigné pour aller en mission  
des Nations-Unies en Sierra Léone. 

Après cette mission on m’a  désigné encore comme encadreur-instructeur de 
topographie militaire-  tactique au sein des bataillons Rangers. Après ma 
formation militaire à  Kindia, j’ai été sélectionné par ce qu’il y avait un test d’
Anglais. Donc  je faisais partie des 10 admis. J’ai ainsi fait mes 9 mois d’
Anglais à  l’EMIA. Présentement, je parle l’anglais et l’écrit. Ensuite, j’ai 
rejoint  mon unité à Sörököni, la base des Rangers. Ce mouvement m’a trouvé 
ici. Et  le Claude Pivi dont on parle, premièrement m’a entraîné dans la salle  
jusqu’à ce que j’ai eu ma ceinture noire en Tackwendo. Je fais aussi  partie 
des 20 ceintures noires sélectionnées au sein de l’ASFAG. Ça, c’est  grâce à 
Claude Pivi qui m’a invité et qui m’a simplement aimé comme ça. Il  m’a 
invité à être avec lui donc j’ai accepté après avoir obtenu ma  ceinture noire je l’
ai quitté. J’étais dans mon unité. Lorsque ces  mouvements sont arrivés et 
qui m’ont trouvé dans la capitale, il connaît  ma capacité, il connaît qui je 
suis. Après sa désignation comme le porte  parole, à son tour, il m’a approché. 
Il dit : " Je te confie les  opérations militaires." Donc toute la troupe est 
unanime et les gens m’ont  obéis. J’ai été ainsi choisi comme le chargé des 
opérations et des  instructions du mouvement de revendications militaires. 

Je suis né  au camp Alpha Yaya. J’ai étudié ici au camp Alpha Yaya. J’ai 
grandi là.  J’ai été incorporé dans le même camp et affecté au même camp Alpha 
Yaya.  Je me suis aussi spécialisé au camp Alpha Yaya. Je me suis aussi  
spécialisé au camp Alpha Yaya. Au niveau de mes études, j’ai fait ma  première année 
à Bucarest en Roumanie lorsque mon père était attaché  militaire 
transmissionnaire à l’ambassade. Je vous dis que je parle  Roumain, Anglais et français. 
Quand mon père est rentré dans les années  '81', j’ai continué mes études et j’
étais toujours parmi les meilleurs de  la classe. C’est au niveau bac où je me 
suis arrêté pour incorporer les  forces armées.

Guinéenew© : Que pouvez-vous nous dire par  rapport à l’assaut que vous avez 
donné contre la base de la CMIS et aux  gens qui estiment que l'armée a 
outrepassé sa limite ?

Le Sous-  Lieutenant Sâa Alphonse: Voila ! C’est comme j’entends certains 
dire  que l’armée a failli son devoir en attaquant la police. L’armée n’a pas  
failli à son devoir. Parce que dans un pays, il n’y a qu’une seule armée.  Et 
la police bien sûr que c’est un corps habillé, mais c’est un corps qui  est 
paramilitaire car différent de l’armée. Donc si la police doit  revendiquer, 
on ne dit pas le contraire. 

Là où le gouvernement n’a  pas réagit, ce n’est pas nous qui allons dire le 
contraire. Mais il s’agit  de quoi ? La police devrait revendiquer comme les 
civils revendiquent. Ils  devraient rester dans leurs bases principales en 
revendiquant. En un mot  leur moment de revendication n’est pas bien indiqué. 
Parce que ça coïncide  juste au moment que nous nous avons revendiqué. Et tous nos 
points ne sont  pas au point d’abord et si la police maintenant s’infiltre 
dans ça, c’est  une autre collision. Cela veut dire, soit elle se compare à 
nous ou bien  elle tente de déstabiliser la situation de nos revendications. Car 
il  faudrait qu’on aille pas à pas. 

L’armée n’est pas contre la  police. Mais si la police sollicite à dépister 
les secrets de l’armée, il  faut qu’on lui montre notre force de frappe. 
Parce que la police ne  devrait pas sortir sur la route barrer les routes et 
surtout continuer à  tirer. Elle ne doit pas tirer. Je viens de le répéter que c’
est un corps  paramilitaire. La police ne doit pas utiliser les armes. Rester 
dans sa  base et refuser de travailler ça, ça les suffit pour un mouvement de  
revendication. Bon ! 

Ensuite, nous sommes sortis par ce que nous,  nous sommes déjà accusés. 
Partout où il y a des tirs instantanés, les gens  ne font qu’accuser que c’est les 
éléments de camp Alpha Yaya qui sont en  train de tirer. Alors que nous, nous 
avons ordonné à nos hommes de  réintégrer les armes depuis que le Commandant 
en chef des forces armées  nous a dit de rentrer au camp et d’accorder la 
discipline. Parce que  c’est- elle qui fait notre force principale. À partir du 
moment qu’on a  reçu l’ordre de notre chef, maintenant si on voit les autres 
personnes qui  trouvent le contraire, on s’oppose immédiatement. C’est ce qui a 
fait que  l’armée s’est opposée à la police. Certains le disent mais ils ne 
savent  pas. C’est pourquoi je me permets aujourd’hui de le dire. 

Ensuite,  on s’est promené pour savoir qui était en train de tirer 
effectivement. On  a eu des renseignements que c’est la police qui est en train de 
tirer. On  dit mais ce n’est pas le moment. Nous avons été à Matoto. On a trouvé  qu
’ils ont mis tout le monde en otage là-bas, ainsi de suite. On les a  
sensibilisés, ils nous ont expliqué leur cas. On dit bon d’accord on  comprend. Nous 
tous on se met à votre niveau, vraiment vous avez raison.  Mais allons-y pas à 
pas et suivez nous par ce que nous tous nous allons  contribuer pour aller 
poser le cas au chef d’état major. Ensuite, il ira  voir le président de la 
République, le commandant en chef des forces  armées, la solution serait trouvée. 

Puis, on a continué vers la  ville pour aller voir qu’est ce qui ne va. On 
vient, on trouve la route de  la sûreté est barrée complètement. Pas de passage 
même du port pour le  camp Samory. Alors que ça, c’est notre passage 
principal. C’est anormal.  On les a dit de libérer la route. La sûreté nous a compris. 
Maintenant, on  nous a invité de partir à l’état major. Nous sommes partis 
saluer notre  chef. Après notre retour, après avoir pris certains conseils, on s’
est  retourné pour diffuser des conseils à nos hommes. Parce qu’on avait 
décidé  d’abord qu’on ne veut plus voir quelqu’un marcher avec une arme. Nos  
propres hommes, on avait commencé à les désarmer.

On est venu  jusqu’au niveau du pont 8 novembre ; il y avait l’
embouteillage. On dit  bon prenons la corniche. Les policiers ne faisaient que retourner 
les gens  et encombrer le passage. On vient trouver que c’est la police encore. 
On  est descendu pour aller leur parler, vraiment de nous comprendre et  d’
arrêter les tirs complètement et continuer leur mouvement de  revendication. Mais 
d’arrêter de tirer. Directement, la police ouvre le  feu sur nous. Ils ont 
ouvert le feu, j’étais arrêté avec le porte-parole  militaire, moi qui suis 
chargé de mission auprès de lui. Ils ont ouvert le  feu sur nous. Peut-être comme 
les hommes les ont dit... ainsi de suite. Si  c’est pour essayer ou quoi. Ou c’
est pour, peut-être, nous faire honnir,  eux aussi ils ont vu qui nous 
sommes. Parce qu'ils ont ouvert le feu à  bout portant. Tout de suite après ça, je 
vais vous montrer même les traces  de balles sur nos véhicules. Mais nos hommes 
étaient désarmés. Donc on a  dit à nos hommes de replier. Mais ils nous ont 
lancé des gaz et ainsi de  suite jusqu’à ce que nos larmes ont coulé. Nous 
avons replié. On est parti  d’abord se plaindre à notre chef d’état major général 
de l’armée. Bon, ce  dernier nous a vraiment dorloter, calmer et de laisser 
ainsi de suite.  Mais qu’est ce qui nous a énerve ? Notre chef se déplace pour 
aller leur  parler, en même temps on fait couler les larmes du chef d’état 
major  général de l’armée avec leur gaz lacrymogène. Ah ! non ça, ç'avait dépassé 
 maintenant la limite. Le chef d’état major de l’armée se déplace pour  
aller leur parler, on gatte ses parebrises. Donc cela veut dire qu’ils  n’ont 
plus de respect pour n’importe qui que ce soit. Et si tu fais couler  les larmes 
du papa de quelqu’un mais, il va te frapper. Donc on a dit que  si lui, il 
laisse, nous on ne laissera pas. Parce que la CMIS s’est  opposée carrément à 
nous. Donc on va lui montrer notre force. C’est ce qui  a opposé l’armée à la 
police. Donc ceux qui ne savent pas, c’est ça la  réalité. Et c’est ce qui s’
est passé.

Guinéenew© : En tant que  chef chargé des opérations, est ce que pouvez- vous 
nous parler de cette  attaque de la CMIS ?

Maintenant on les a attaqués  militairement. Et ils ont été délogés. Le 
combat n’a même pas fait 2  heures. Toute la ville de Conakry a compris qui nous 
sommes. Et quiconque  s’oppose à ça, nous sommes prêts encore à le répéter. Nous 
sommes prêts à  riposter.

Guinéenew©: Au cours de l’assaut, il y a eu sans doute  des victimes de part 
et d’autre. Est-ce que vous pourriez nous dire  exactement le nombre de pertes 
dans votre propre rang tout comme celui du  camp adverse ?

Oh ! je sais que la police a perdu . Nous aussi,  on a perdu. Mais je me 
réserve de dire le nombre.

Guinéenew© :  Et les blessés ?

On a reçu aussi des blessés. C'est quand on a  vu qu'on commençait à avoir 
des blessés qu'on a réagit nous aussi.  Parceque la police a décidé d’abord d’
éliminer nos hommes. Voilà c’est  pourquoi nous aussi on a ordonné à nos hommes 
de les attaquer comme des  ennemis. C’est ce qui a causé la perte en vies 
humaines. La faute, c'est  eux.

Guinéenews© : Vous avez ordonné l’assaut contre la CMIS  parce que, 
dites-vous, vous y avez été attaqués. Et pour le cas des autres  commissariats qui 
n'ont pas été épargnés par vos hommes ?

Ce  que je vais vous dire, les commissariats n’ont pas été  détruits.

Guinéenews© : Excusez-moi, il y a des directions de  police comme l'OCAD et 
des commissariats comme ceux de Bellevue ou de  Bonfi par exemple qui ont été 
complètement saccagés ?

C’est  que... On marchait, lorsqu'on sillonnait dans la ville, on nous disait 
que  les policiers on commencé à mettre les militaires en otage. Parce que on 
a  beaucoup d’officiers qui se promenaient dans les quartiers sans se rendre  
compte de ce qui se passait au camp. Il y a certains policiers qui se sont  
permis à mettre ceux-ci là en otage à leur niveau comme ça. Mais on s'est  dit 
il faut qu’on libère nos hommes. Et si cela crée une opposition, là on  s’
oppose carrément et on libère les otages. Donc les gens qu’on a capturés  à notre 
niveau avec les conseils de notre président, on les a libérés.  Donc c’est ce 
qui s’est passé. 

Nos patrouilles qui se sont  dirigées vers les commissariats, juste c’était 
pour regarder si jusqu’à  présent il n'y avait pas un mouvement de riposte 
toujours pour réagir.  Nous avons trouvé ceux de la CMIS qui ont riposté sur leur 
base et on a  réagit. Donc les autres commissariats étaient épargnés. Partout 
où il n'y  avait pas de ripostes, on ne s’opposait pas.

Guinéenews© : Après  la prise de la base de la CMIS, d’autres groupes de 
militaires sont venus  saccager et emporter les biens dans les concessions 
avoisinantes, qu’en  dites-vous par rapport à ces scènes de pillage ?

Justement,  c'est normal de poser cette question. C’est ce que je vous 
disais. Vous  savez avec notre réaction, il y avait des garnisons aussi qui n’
étaient  pas dans le mouvement. Donc après le passage, il y avait des militaires  
aussi qu’on ne pouvait pas contrôler. Juste, c’est pourquoi on laissait la  
patrouille marcher. Parce que les opérations, c'est mon devoir. C’est pour  ne 
pas que la troupe aille au-delà de nos opérations. Il ne faut pas  qu’ils 
abusent de ce que nous, nous n’avons pas sollicité. C’est pourquoi  nous, on 
sillonnait. Donc s’il y a eu de dégâts comme ça, c’est que nous,  on ne contrôlait 
pas ces dégâts. C’est pas notre souhait et on ne les  souhaitait pas. Donc je m
’excuse vraiment à travers ces actes. On ne  contrôlait pas ces hommes. C’
est ce qui s’est passé. Et surtout nous avons  eu à capter aussi des bénévoles 
qui s’habillaient en tenue militaire et  qui se faisaient passer pour des 
militaires qui s’apprêtaient à tomber sur  les policiers et leurs familles. Donc on 
surveillait ça aussi pour ne pas  que qu’il n'y ait violence. C’est pourquoi 
on a désigné au moins, trois  véhicules à chaque commissariat pour contrôler 
ces actes. Il y a eu des  volontaires et beaucoup qui ont été arrêtés. Ils 
sont à notre niveau. Tout  ça pour contrôler le mouvement.

Guinéenews© : Confirmez-vous  l’information selon laquelle vos hommes s’
apprêtaient à aller attaquer la  cité de police ?

Non ! Ce n’est pas vrai. Pourquoi la cité de  police n’a pas été attaquée ? 
Parce qu’on savait si on se rendait là bas  on allait tomber sur leurs 
familles ainsi de suite. Pourquoi on s’est  dirigé à la base de la CMIS et laisser 
leurs familles aussi ? Parce que  c’est un mouvement interne. Et ça ne 
concernait pas leurs familles. Les  hommes qui sont habillés de la police et qui 
fonctionnaient au sein de la  police, c’est ceux-ci qui avaient à faire avec l’
armée. Mais leurs  familles, on doit les épargner. Ça, c’est ma fonction de chargé 
des  opérations. Et ce sont les instructions que j’ai données avant le 
départ.  Le pillage et le ramassage des objets ne sont pas notre mission. Voilà !  
c'est uniquement faire comprendre que ça ne concernait que les hommes qui  
fonctionnaient au niveau de CMIS.

Guinéenews© : Après ces  mouvements, on parle de plus en plus à travers la 
ville, d’une chasse aux  policiers. C'est-à-dire qu’il y aurait une liste noire 
qui circule et sur  la quelle figurent des noms de policiers à arrêter. Quels 
détails nous  donnez-vous à propos ?

Non ! d’abord je commencerais par  démentir cela. C’est archi faux. Parce 
que nous nous contrôlons toute la  situation. On n'a pas besoin ici de faire une 
liste de recherche. Je vous  ai bien dit, nos points stratégiques s’opposent 
uniquement à ceux qui  ripostaient. Même si nous voyons un policer, si on sent 
en lui vraiment  qu’il renonce de ce qu’il a fait mais on a plus besoin de 
lui. Mais dès  qu'il soulève son canon contre nous mais, on l’attaque 
sérieusement. Et si  on voit encore un civil armé, on l’attaque. Parce que celui qui 
prend  l’arme contre toi, il est prêt à faire autre chose. Ce sont ces  
instructions que nous avons données. On n'a pas besoin de prendre la liste  pour 
rechercher des policiers, faire ceci et cela, ainsi de suite. Aucun  policier n’a 
été attaqué dans la rue ou autre chose. Sinon nous-mêmes en  personne on 
connaît là où beaucoup de policiers logent dans les quartiers.  On pouvait aller 
déstabiliser leurs familles et faire quoique çe soit.  Mais il n’y a pas d’
honneur dans ça. C’est pourquoi leurs familles ont été  épargnées. C’est leur base 
qu’on a attaquée. Et quiconque se détache de la  base là aller dans sa 
famille, cela veut dire qu’il renonce. Donc n'on a  plus à faire avec lui.

Guinéenews© : Les policiers capturés à la  suite de la chute de la CMIS 
sont-ils encore détenus ou sont-ils libérés  ?

Non ! Aucun policier n’est détenu à notre niveau après avoir  reçu l’
instruction du commandant en chef des forces armées. Tous les  otages ont été 
libérés. On avait capturé quand même certains véhicules ici  à notre niveau pour 
pouvoir quand même désamorcer la crise des moyens de  transport. On a besoin 
uniquement pas pour mettre les engins à notre  niveau. On n'a pas d’engins. Mais 
quand on en veut, on trouve aussi. C’est  ce qui a fait qu’on a ramassé 
beaucoup d’engins pour pouvoir transporter  les gens à l’objectif.

Guinéenews© : S’agissant de ces engins  roulants réquisitionnés par l’armée, 
quel appel lancez-vous à l'intention  de leurs propriétaires ?

Nous demandons aussi à ceux qui ont  des véhicules à notre niveau de venir 
les chercher poliment. Ça y est là.  Ce n’est pas caché. Peut être c’est un 
grain de sable ou un œuf qu’on peut  mettre en poche, mais une voiture elle est 
visible partout. Ils peuvent  venir chercher. Ils sont libres. Il ne faut pas 
qu’ils aient peur de  venir. Ils peuvent venir. C’est l’appel que je lance. 
Celui qui est, en  tout cas, dans les normes. Il n’y a pas de problème.

Propos  receuillis par Camara Moro Amara pour depuis Conakry pour Guinéenews© 
        © 1997-2008 Guinéenews. Tous droits reservés.  Moro Amara Camara 



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