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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Wed, 30 Jul 2008 20:43:51 EDT
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Courtesy: _www.essor.gov.ml_ (http://www.essor.gov.ml) 
Haruna.
    Prévention et gestion des inondations : GARDE  SERRÉE
l'Essor n°16252 du - 2008-07-31  08:00:00       



Les précautions se multiplient pour faire face aux  conséquences négatives de 
la forte pluviométrie annoncée pour cette  année 

 
Les  météorologues l'ont annoncé : l'hivernage sera particulièrement  
pluvieux cette année. Et le ciel est en train de donner raison aux  spécialistes. En 
effet, depuis le début de l'hivernage, les pluies  ont été régulières et bien 
reparties. Du coup, les risques de  catastrophes naturelles liées aux pluies, 
notamment les inondations,  sont plus élevés que les autres années. Les fortes 
pluies qui se  sont abattues sur Bamako samedi dernier ont prouvé la 
vulnérabilité  la capitale face aux eaux.
Pour prévenir ces risques, les  pouvoirs publics ont pris un certain nombre 
de mesures dont la  principale reste sans doute le curage des collecteurs et 
caniveaux  sur l'ensemble du pays.
Dans le district de Bamako, ces travaux  ont débuté le 30 juin dernier et 
sont sur le point de s'achever. Ils  ont concerné 5 collecteurs. Ceux de 
Banankabougou (Commune VI), de  Daoudabougou (Commune V), le collecteur dit de 
l'ASECNA (Commune  IV), celui passant devant la mairie de la Commune V et l'ouvrage 
dit  de la rue Boubacar Diallo. 
La longueur totale de ces collecteurs  est estimée 6 690 mètres. Les travaux 
ont été confiés à l'entreprise  Sambou Coulibaly pour un coût total de 18 
millions de Fcfa. La  semaine dernière, le chef de la division assainissement de 
la  Direction régionale de l'assainissement et du contrôle des  pollutions et 
des nuisances (DRACPN), Oumar Diallo, est venu sur le  terrain, réceptionner 
les ouvrages curés. 
Long de 1 390 mètres,  le collecteur de Banankabougou a été le premier visité 
par la  mission. La visite était guidée par Sambou Coulibaly, le patron de  
l'entreprise en charge des travaux. Sur les lieux, la mission a  constaté que 
le travail n'était qu'à moitié exécuté. Et au niveau  des parties déjà curées, 
les déblais n'étaient pas évacués.  Abandonnés sur les bords de l'ouvrage, ils 
retombent dans le  collecteur après les pluies ou sous l'effet du vent. Mais 
il y a  pire. Malgré les nombreux messages de sensibilisation, des familles  
riveraines des collecteurs n'hésitent pas à y déverser à nouveau des  ordures 
ménagères ou autres déchets. De fait, le curage des  collecteurs et caniveaux 
ressemble de plus en plus à un travail de  Sisyphe. 
LE POIDS DE  L'INCIVISME : Pour l'ouvrage de la rue Boubacar Diallo, le 
constat  n'est guère meilleur. Sur les portions de l'ouvrage couvertes de  dalle, 
des kiosques sont installés anarchiquement. Les déchets issus  des activités 
exercées par les occupants de ces kiosques se  retrouvent dans les caniveaux. 
Par ailleurs, des familles  installées le long des collecteurs y raccordent 
des tuyaux pour  évacuer leurs eaux usées domestiques, créant ainsi de gros 
risques  pour la santé publique. Les collecteurs et les caniveaux sont donc  
détournés de leur objectif qui est le drainage des eaux de  ruissellement et 
transformés en dépotoirs d'ordures, en nids des  vecteurs de maladies (moustiques, 
mouches, cafards, rats, etc.).  
Et que dire de l'attitude de ceux qui font directement  communiquer leurs 
sanitaires avec les collecteurs ! Ces eaux usées  sont ensuite déversées dans le 
fleuve. Avec les conséquences que  l'on imagine facilement sur le cours d'eau.
"L'incivisme des  citoyens rend notre travail particulièrement difficile", 
déplore  Sambou Coulibaly, en reconnaissant cependant que la non évacuation  des 
déblais en certains endroits des ouvrages, lui incombe. C'est  d'ailleurs 
fort du constat établi sur le terrain que le chef de la  mission de la DRACPN, 
Oumar Diallo, a décidé de remettre à plus  tard, la réception des travaux. 
L'entreprise chargée des travaux a  promis de les achever dans les meilleurs délais.
Par ailleurs, un  agent de la DNACPN sous le couvert de l'anonymat, critique 
les  responsables municipaux qui dans leur recherche effrénée de  ressources 
financières, autorisent l'installation anarchique de  kiosques et autres étals 
sur les caniveaux et les abords des  collecteurs. Bref, il y a beaucoup à dire 
et à revoir dans la  gestion de ces ouvrages. Mais cela ne saurait occulter 
le mérite des  pouvoirs publics d'avoir initié leur curage à l'approche de  
l'hivernage. Surtout en cette année où les pluies promettent de  tomber à gros 
seaux.
Le curage des collecteurs et caniveaux est  une activité que le ministère de 
l'Environnement et de  l'Assainissement mène depuis 2000 dans le district de 
Bamako, à  l'approche de chaque hivernage pour prévenir les inondations.  
L'ensemble des travaux de cette année prévoient le curage de 15 637  mètres et 
l'aménagement d'un nouvel ouvrage de 600 mètres linéaires  à Sogoninko en Commune 
VI. Le coût de l'ensemble des travaux est  estimé à 200 millions de Fcfa. 
DEUX NUMEROS  VERTS : Depuis trois ans, une commission de sécurité siège dans 
le  District pour gérer les crises. Après les fortes pluies de samedi  
dernier, elle a installé deux dispositifs de veille et  d'intervention pour répondre 
plus efficacement à d'éventuelles  inondations. Selon le gouverneur du 
District, Ibrahima Féfé Koné,  qui assure la coordination de toutes les activités, 
la grande  commission de sécurité est composée de l'ensemble des maires, des  
représentants des forces de l'ordre et de sécurité, de la protection  civile, 
des agents de la santé et des services de l'assainissement.  
Une première sous-commission est chargée de sensibiliser et  d'informer les 
Bamakois sur les règles de bonne conduite en cas  d'inondation. Elle 
centralisera également toutes les déclarations  d'alerte ainsi que les plaintes des 
populations. Une autre  sous-commission, toujours présidée par le gouverneur ou 
son  représentant, a un rôle d'intervention en cas d'inondation. Avec des  
ramifications dans toutes les communes du District, elle est  essentiellement 
composée des services de la protection civile, des  forces de l'ordre et de 
sécurité et aussi des agents de la  santé.
Par ailleurs pour améliorer la réactivité des secours en  cas d'inondation, 
deux numéros verts, donc gratuits viennent d'être  mis à disposition du public. 
Le but est de permettre donner l'alerte  le plus rapidement possible. Il 
s'agit du "800 11 11" (ligne  Sotelma) et du "800 22 22" (ligne Orange). Le 
lancement officiel de  ces deux lignes d'appel d'urgence s'est déroulé lundi sous  
coprésidence du ministre de la Sécurité intérieure et de la  Protection civile, 
Sadio Gassama, et de son homologue de la  Communication et des Nouvelles 
technologies, Mme Diarra Mariam  Flantié Diallo (voir L'Essor d'hier). 

C. A.  DIA




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