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Abdoulie Jallow <[log in to unmask]>
Reply To:
The Gambia and related-issues mailing list <[log in to unmask]>
Date:
Tue, 1 Jul 2008 21:34:11 -0500
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text/plain (245 lines)
Traduit en Anglais si'l vous plais!???

On 7/1/08, Haruna Darbo <[log in to unmask]> wrote:
>
>
>
> Courtesy: AFRIBONE.
>
> Crise à Kidal: Mercenariat dans la bande  sahelo-saharienne
>
> La légion étrangère de  Bahanga
> Dans une de nos précédentes éditions, nous  avions fait état de la présence
> au sein de la bande à Bahanga de mercenaires  venant de certains pays
> limitrophes et plus loin du Tchad et du Soudan. Ces  informations se
> confirment avec l'
> arrestation d'un mercenaire, lors d'une  opération de l'Armée conduite par
> le
> colonel El Hadj Gamou. Au-delà de Kidal,  c'est toute la bande
> sahélo-saharienne qui est actuellement « infectée » de mercenaires et de
> trafiquants.
> Plus de doute, le bandit Ibrahim Bahanga a mis en place une  véritable
> organisation du crime contre le pays. Constituée de jeunes désœuvrés,  d'
> ex-combattants et surtout de mercenaires venant de certains pays de
> la  sous-région et
> même du Soudan et du Tchad, cette organisation est à la base de  tous les
> actes
> de banditisme perpétrés dans la zone de Kidal.
> Les autorités maliennes avaient longtemps eu vent de cette  implication
> étrangère dans la crise de Kidal.
> Elles viennent d'avoir des preuves irréfutables avec la capture  par
> l'Armée
> d'un élément de la légion étrangère de Bahanga, au cours de  l'opération
> contre la principale base des bandits, Tin-Assalak, qui a été  détruite.
> Parmi les nombreux bandits faits prisonniers au cours de cette  opération,
> figurait un mercenaire. Il a été évacué la semaine dernière à Bamako,  où
> il a
> été pris en charge par les services de santé. Ceux des mercenaires qui  ont
> eu
> plus de chance auraient abandonné la partie.
> Pour l'instant, aussi bien l'identité que la nationalité du  prisonn ier
> sont tenues secrètes.
> Cependant, il est clairement établi qu'il a effectivement pris  part, en
> compagnie d'autres mercenaires, aux combats qui se sont déroulés au  début
> du mois
> de juin entre l'Armée et les bandits, aux ordres de Bahanga.
> Ce n'est pas la première fois que le criminel fait appel à des  aventuriers
> étrangers pour mener des opérations contre son propre pays, ses  parents et
> l'
> Armée.
> Déjà, en août 2007, Bahanga, dans sa tentative de prendre  Tinzawatène,
> avait
> demandé et obtenu l'assistance des rebelles nigériens. Il  semble même que
> Bahanga, par la suite, s'est fortement inspiré des méthodes  utilisées par
> les
> rebelles nigériens, notamment la pose de mines, et la prise  d'otages.
> Avant
> cette nouvelle crise, jamais le nord du Mali n'avait connu  l'usage de ces
> méthodes terroristes.
> Idem pour le recours aux mercenaires étrangers. Mais avec Bahanga,  il faut
> s'
> attendre à pire. Car pour assouvir ses intérêts liés au trafic de  drogue
> et d
> 'armes, il est capable de tous les excès. En cela, il bénéficie du  soutien
> de ses parrains qui, au cours de ces dernières années, ont implanté
> à  travers
> la bande sahélo-saharienne des réseaux de trafic.
> En effet, ce n'est pas seulement la région de Kidal qui est envahi  par ces
> trafiquant et autres mercenaires. Au delà, toute la bande
> Sahélo  saharienne
> est aujourd'hui infectée de narco-trafiquants qui ont constitué
> de  véritables
> réseaux multinationaux.
> Bande sahélo-saharienne : le règne des  bandits
> Selon un ancien ministre de la défense malien, « le  problème de Kidal s'
> inscrit dans celui global et récurrent de l'ensemble de la
> bande-sahélo-saharienne ». Il est surtout lié au trafic et à la
> présence  accrue de la branche
> magrébine d'Al-Qaïda, le Nord-Mali étant la zone 4 de cette  branche.
> Toutes choses
> qui favorisent l'implantation de groupes armés et  attirent les
> mercenaires.
> Conséquence : la bande sahélo-saharienne constitue  actuellement un
> boulevard
> pour différentes bandes armées, mais dont les  motivations sont diverses et
> varient d'un pays à l'autre. Alors, l'ensemble des  pays, notamment le
> Niger, l
> 'Algérie, la Libye, le Tchad, l'Egypte et le Soudan,  sont concernés par
> les
> activités des groupes (de bandits ou religieux) implantés  ça et là.
> S'agissant spécifiquement des groupes de trafiquants, ils sont
> particulièrement actifs entre les lignes frontalières des Etats et
> arrivent  finalement à
> introduire leurs produits, surtout la drogue en Europe. Dans le  sens
> inverse :
> armes, munitions et cigarettes. Tout y passe en direction de nos  pays.
> Si bien que dans les pays de la bande, des individus se sont  constitués en
> petits groupes ou en réseaux spécialisés dans l'exercice  d'activités
> prohibées. Le chemin du trafic est ainsi tracé à travers le Sahara  et les
> trafiquants
> ne reculent devant aucun sacrifice pour défendre leur « territoire ».
> Au Mali, la localité de Tinzatène est un axe important du couloir  emprunté
> par les trafiquants. Raison pour laquelle, Bahanga et ses  commanditaires,
> jusqu
> 'ici, ont visiblement du mal à digérer la présence, là,  d'un poste
> militaire dont ils ont tenté, à plusieurs reprises, de prendre
> le  contrôle. En vain.
> En plus des trafiquants, l'implantation dans le Sahara de la  branche
> Al-Qaïda pour le Maghreb, désormais alliée au GSPC, est une source
> de  menace pour
> chacun des Etats de la bande. Ces activistes recrutent actuellement  à
> travers
> les pays de la sous-région. Ils sont, par ailleurs, appuyés par des
> «  cadres »
> venus du Moyen Orient.
> Aujourd'hui, ces activistes sont capables de porter des coups  partout et
> dans chacun des pays de la bande. Dans le Sahara, ces « Jihadistes »
> disposent d'
> atouts considérables, dont le premier  est l'espace.
> L'ancien ministre explique : « partout dans le  monde, la gestion du Sahara
> pose problème à l'autorité centrale. Car, il s'agit  de grands espaces
> difficilement maîtrisables, surtout du point de vue  sécuritaire ».
> Alors quelle est la solution ? « Il faut une  solution multinationale, à
> travers une coopération franche entre tous les Etats  concernés », indique
> l'
> ancien ministre.
> En l'absence de cette coopération, Al-Quaïda pour le Maghreb étend  ses
> tentacules dans le Sahara, et renforce ses rangs. Pour cela, il peut
> compter  sur
> le soutien des populations de ces zones, généralement réceptives de
> discours
> religieux. Donc, il est impérieux pour les Etats de contrer le péril. Ce
> que le
> président Amadou Toumani Touré a compris.
> D'où son idée d'organiser très prochainement à Bamako, une  conférence
> internationale sur la sécurité, la paix et le développement dans  l'espace
> sahélo-saharien. Objectif : ébaucher des solutions pour contenir
> les  menaces qui
> pointent dans cette zone commune.
> Evoquant la situation au nord du Mali, notre interlocuteur soutien  qu'il
> faut que les Maliens se convainquent d'une chose : « il  existe réellement
> un
> problème du nord dans notre pays ». A en croire  toujours le ministre, il
> faut
> donc la gérer de façon politique et  sécuritaire.
> Pour lui, la décentralisation offre au pays toutes les chances de  sortir
> de l
> 'engrenage du septentrion. Mais, précise t-il, « la  décentralisation n'est
> pas que administrative. Elle est aussi politique et  sociale. A cet effet,
> les
> communautés doivent avoir certaines prérogatives  jusqu'ici dévolues à l'
> Etat ».
> Eviter le piège !
> Sur le plan sécuritaire, l'ancien ministre de la défense estime  qu'il est
> impérieux pour l'Etat de créer au sein des Forces armées et de  sécurité
> des
> unités spécialisées pour le nord.
> Ainsi, l'armée pourra, avec ces unités, éventuellement, faire face  à
> toutes
> les situations d'insurrection et/ou de rébellion dans les régions nord  du
> pays. La création d'unités spéciales, conformément au Pactes national,
> n'a  jusqu
> 'ici pas remédier aux maux du septentrion. A savoir : banditisme, vol de
> véhicules et de bétail, trafic...
> Aussi, le ministre propose le concours des partenaires du Mali  afin de
> mieux
> sécuriser le nord. Ceux-ci peuvent aider l'Etat malien à  surveiller le
> déplacement et les activités des groupes armés, car, « avec la découverte
> éventuelle du pétrole, le risque devient le plus  en plus grand.
> Et c'est dès maintenant qu'il faut songer à protéger les sites de
> prospection et éventuellement d'exploitation ».
> En attendant, notre interlocuteur estime qu'il faut tout  simplement
> respecter l'Accord d'Alger pour gérer la situation actuelle.  Cependant, il
> met en
> garde : « il faut que l'Etat évite le piège  tendu par Ibrahim Ag Bahanga
> qui
> veut obtenir de nouveaux engagements, en dehors  de ceux d'Alger ».
> Tout comme il pense qu'il serait risqué pour l'Etat d'accepter
> une  nouvelle
> intégration des éléments de Bahanga.
> « Avec la signature du Pacte national, l'Etat a  consenti d'énormes efforts
> dans le cadre de l'intégration des ex-combattants des  MFUA au sein des
> Forces
> armées et de sécurité après l'Accord d'Alger, les  éléments de l'Alliance
> ont aussi été intégrés ». Mais, ajoute-t-il, cette  fois-ci, il ne faut pas
> l'
> accepter.
> A la limite, l'Etat pourra offrir un quota à la région de Kidal,  dans le
> cadre du recrutement régulier de l'Armée. Ainsi, les jeunes désœuvrés  qui
> ont
> suivi Bahanga pourront servir demain dans les rangs de l'Armée. Car
> ce  sont
> des jeunes qui ont déjà pris goût au maniement des armes. « Il leur ait
> difficile de s'intégrer désormais dans un autre secteur  d'activité ».
> Evoquant l'implication de l'Algérie et de la Libye dans le  dossier, le
> ministre précise : « le Mali est étroitement liés à  ces deux Etats ».
> Explication
> : autant l'Algérie a des intérêts sécuritaires  au nord du Mali, autant la
> Libye a des intérêts identitaires : «  Si l'Algérie n'accepte pas la
> présence
> au nord de notre pays d'autres pays,  c'est surtout à cause de ces intérêts
> sécuritaires.
> La présence au Mali, du GSPC n'est pas pour arranger les  choses ».
> Cependant, le ministre insiste sur une franche collaboration entre  les
> deux pays.
> A propos de la Libye, notre interlocuteur dira que le colonel  Kadhafi,
> depuis la constitution de la légion islamique, se veut le « parrain » de
> toutes les
> communautés touarègues.
> D'où son idée de mettre en place la Ligue des Tribus du Grand  Sahara. Pour
> toutes ces raisons, il s'attache aux régions nord du Mali  particulièrement
> à
> celle de Kidal. Ce qui, naturellement, ne va pas sans  provoquer des
> grincements de dents du côté d'Alger.
> En somme, la rivalité entre les deux pays, ne fait l'objet
> d'aucun  mystère.
> Alors, le Mali est-il pris dans un piège sur son propre territoire ?  Une
> certitude : le Nord-Mali représente un enjeu pour nombre de pays. Il l'est,
> également pour les trafiquants et autres groupes religieux.
> Malheureusement  !
> CH. Sylla
> 26 Juin 2006
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