GAMBIA-L Archives

The Gambia and Related Issues Mailing List

GAMBIA-L@LISTSERV.ICORS.ORG

Options: Use Forum View

Use Monospaced Font
Show Text Part by Default
Show All Mail Headers

Message: [<< First] [< Prev] [Next >] [Last >>]
Topic: [<< First] [< Prev] [Next >] [Last >>]
Author: [<< First] [< Prev] [Next >] [Last >>]

Print Reply
Subject:
From:
Haruna Darbo <[log in to unmask]>
Reply To:
The Gambia and related-issues mailing list <[log in to unmask]>
Date:
Fri, 29 Aug 2008 22:12:15 EDT
Content-Type:
text/plain
Parts/Attachments:
text/plain (1 lines)
There is an excitement in the air. Some farmers have decided to transfer  
hectares of land from maize and cotton prior to the cultivation of rice (white  
gold) in response to the global food crisis. It will be advisable for the 
Malian  authorities to monitor this rotation and its duration so that the 
cultivation of  maize, sorghum, Niebe(beans), and cotton will not be unduly sacrificed 
for rice  cultivation. It will involve some inventory-analysis and yield plan 
review. I  also encourage them to review their storage and pest management 
measures in  anticipation of the bumper harvest Insha'Allah.
 
_http://www.essor.gov.ml_ (http://www.essor.gov.ml)  or click  ESSOR's link 
at _http://www.thegdp.wordpress.com_ (http://www.thegdp.wordpress.com) 
 
    Campagne agricole en 3è Région : L'ANNÉE DU RIZ  ?
l'Essor n°16273 du - 2008-08-29  08:00:00       

Tout porte à croire que la production de riz atteindra un  niveau jamais 
égale dans la Région .


 

 

Cette culture a fait une percée spectaculaire  dans le système de production 
agricole dans la zone, en grande  partie à la faveur de l'Initiative  riz

Disons-le sans fausse  modestie. L'on s'achemine vers une très bonne campagne 
agricole  dans  




la  Région de Sikasso et tout porte à croire que la production de riz  
atteindra un niveau jamais égalé ici. Le ministre de l’Agriculture  Tiémoko Sangaré 
qui sillonne actuellement la zone dans le cadre  d'une mission de supervision 
de la campagne a fait le constat de ce  bon déroulement de l'hivernage. 
C'est par le cercle de Koutiala  que le ministre a entamé mercredi sa 
tournée, plus précisément par  le champ de Bakary Sanogo, un producteur semencier du 
village de  Signè. Notre paysan y a cultivé 5 hectares de riz Nerica de 
semence  R1. Il assure qu’il a été séduit par la variété de riz en question.  Ayant 
flairé la bonne affaire avec l’Initiative riz, il s'est donc  lancé dans la 
production de semence de Nerica sur une parcelle  habituellement réservée à la 
culture de maïs. 
Bakary Sanogo a  bénéficié de l’assistance nécessaire des techniciens de la 
région et  du cercle. Il a suivi tous les conseils prodigués par ceux-ci et le  
résultat est là aujourd'hui : l'état de son champ ne peut que faire  des 
envieux. Et comme la variété de riz Nerica a rencontré un grand  succès dans la 
zone, Bakary Sanogo fait de plus en plus d'émules et  s'est déjà assuré une 
certaine réputation dans la contrée.   
DES FEMMES HEUREUSES. En effet, certains  paysans quittent leurs village pour 
venir spécialement voir son  champ. C'est le cas de Konimba Traoré du village 
de Molobala dont la  visite a coïncidé avec celle de la délégation 
ministérielle. Ce  dernier confirme que nombreux sont ses collègues du village qui  
veulent se convertir au Nerica. Cependant, beaucoup ont été freinés  dans leur 
élan, car les semences appropriées n’ont pas été fournies  à temps. Mais ils 
remettent ça à la campagne prochaine, en  promettant d’emblaver de plus grandes 
superficies pour la culture du  Nerica. 
Les qualités organoleptiques de cette variété sont  particulièrement 
appréciées des producteurs qui l’ont baptisée  «Doussou soumamalo» (littéralement "le 
riz qui vous soulage" en  langue nationale bambara). 
De Signè, le convoi ministériel s'est  ébranlé en direction de Oulobougou, un 
village situé à 7 kilomètres  de Koutiala qui abrite le champ semencier de 
niébé de Sabaly  Coulibaly. Ce paysan a semé un hectare de niébé de la variété  
«Korobalen». Sabaly Coulibaly entretient deux autres parcelles où il  cultive 
la même variété. L’une des parcelles (un hectare) est  cultivée uniquement à 
titre de démonstration. Sur l'autre qui  s'étend sur trois hectares, le paysan 
a adopté la culture du niébé.  Il assure que celle-ci est très rentable. 
Juste à l’entrée de  Koutiala se trouve le champ de Dioro Madou Diarra. La 
délégation  ministérielle a visité la partie du champ réservée à la culture de  
semences de Nerica. Depuis des années, Dioro Madou Diarra s’est  lancé dans la 
riziculture. Le nerica l’ayant séduit, il commence la  production de semences 
de cette variété. Et cette année, il  approvisionné de nombreux paysans en 
semences de Nerica.  
Toujours mercredi, la délégation en partance pour Sikasso a  stoppé dans le 
périmètre rizicole des femmes de N’Tosso, situé à une  quarantaine de 
kilomètres de Koutiala. En 2005, le Premier ministre  de l'époque avait visité ce 
périmètre alors exploité avec des moyens  rudimentaires par les femmes. Celles-ci 
avaient alors sollicité  l'aménagement du périmètre et la mise à leur 
disposition de quelques  équipements agricoles. Leurs doléances furent satisfaites dès  
l’année suivante avec l’aménagement de 11 hectares et d'un petit  seuil de 
retenue d’eau. Les femmes de N’Tosso se disent heureuses  aujourd’hui. Le 
rendement moyen dans ce périmètre en submersion  contrôlée est de 2,3 tonnes 
l'hectare. Le ministre Tiémoko Sangaré a  félicité les dames en les assurant du 
soutien des autorités.  

LE COTON MENACÉ. La délégation  ministérielle pouvait poursuivre son chemin 
sous la pluie. Prochain  arrêt : le champ de coton de Mamadou Tinzié Traoré. 
Toujours sous  une fine pluie, ce paysan a expliqué avoir semé 9,5 hectares de  
coton et un hectare de l'incontournable variété de riz Nerica. Il a  évoqué 
les difficultés rencontrées par la filière coton, en faisant  remarquer que le 
coton de la campagne passé n'a pas encore été payé.  Compte tenu de ces 
difficultés, il a considérablement réduit la  superficie consacrée à la culture de 
l'or blanc. Et le Nerica  pourrait un jour remplacer carrément le coton si les 
problèmes ne  sont pas réglés, prévoit le paysan.
La pluie, désormais battante,  n'a pas empêché le ministre Sangaré de gagner 
la plaine de Kléla.  Celle-ci a été aménagée en deux temps. D’abord en 1978 
avec un  aménagement à submersion contrôlée de 1100 hectares sur la rive  gauche 
de la rivière Lotio et en 2003/2004 avec l’aménagement de 360  hectares sur 
la rive droite du cours d'eau. 
Mamadou Bengaly, le  président de l’Association des riziculteurs de la plaine 
de Kléla,  assure que le périmètre n’est plus performant en raison  
essentiellement de la dégradation des infrastructures de drainage.  Des parcelles sont 
noyées quasiment lors de chaque campagne  agricole. Selon Bengaly, si elle 
était bien aménagée, la plaine de  Kléla pourrait assurer l’approvisionnent 
régulier de la Région de  Sikasso en riz. Il a souligné que le potentiel de la 
plaine est de  1460 hectares, alors que périmètre de Sélingué par exemple qui ne  
fait que 800 hectares. 
Malgré les difficultés, les producteurs  entendent relever le défi de 
l'Initiative riz. Ils cultivent le riz  sur 600 hectares dont 200 en Nerica. Leur 
responsible a remercié les  autorités pour tous les avantages accordés aux 
paysans dans le cadre  de l’Initiative riz, notamment la subvention des engrais qui 
ont été  fournis à temps et au prix fixé.
Le ministre s’est ensuite rendu  sur le site du barrage qui alimente les 
canaux d’irrigation du  périmètre de Kléla où il a révélé qu’une étude est 
envisagée pour la  réhabilitation du périmètre de Kléla. 

UNE BELLE  HARMONIE. Hier, la délégation ministérielle s’est rendue  dans le 
champ de riz Nerica de Mamadou Tangara dans les environs de  la ville Sikasso 
avant de faire escale dans le verger d'Amadou Sy.  
Mamadou Tangara qui fut maire de la commune urbaine de Sikasso,  a exploité 
cette année 32 hectares en riz Nerica. "J’avais des  ambitions plus grandes 
quand j’ai entendu parler de l’Initiative  riz. J’envisageais de cultiver 100 
hectares de riz Nerica, mais ce  sont les techniciens d'encadrement qui m'ont 
demandé de  redimensionner mes ambitions. Je me suis donc contenté de 32  
hectares", a-t-il expliqué au ministre. La particularité de son  champ est le fait 
que le Nerica s’accommode bien avec les arbres  fruitiers qui s'y trouvent 
(karité, néré et autres arbres fruitiers  sauvages). 
Mais cette harmonie est encore plus réussie dans le  verger de Amadou Sy que 
le ministre a visité. Ce paysan a semé le  Nerica sur 12 hectares dans son 
verger au beau milieu des arbres  fruitiers. Et le riz se comporte très bien dans 
ce milieu dominé par  des manguiers, agrumes, bananiers, avocatiers et 
karité. Sy  expérimente aussi une variété de maïs hybride sur 2 hectares aux  côtés 
de la variété appelée "Denbanyuma". Le ministre Sangaré l'a  fortement 
encouragé. 
Répondant aux préoccupations soulevées par  ses interlocuteurs notamment en 
matière d’équipements agricoles, il  a indiqué que des réponses seraient 
apportées aux difficultés au fur  et à mesure de la campagne présente et avant celle 
à venir pour  sortir notre agriculture du "siècle de la daba". 
Le ministre  Sangaré a poursuivi hier sa tournée dans le cercle de Sikasso et 
se  rendra aujourd’hui à Farakala, Ziembougou, N’Kourala, Niéna (cercle  de 
Sikasso) et Babilena (cercle de Bougouni).

Envoyé  spécial
M.  COULIBALY






**************It's only a deal if it's where you want to go. Find your travel 
deal here.      
(http://information.travel.aol.com/deals?ncid=aoltrv00050000000047)

ATOM RSS1 RSS2