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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Date:
Sun, 31 Aug 2008 19:26:29 EDT
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text/plain (163 lines)
I thought I'd do some due diligence in explaining this article (Not  
translating it).
 
It talks in the first paragraph about the onerous and deceitful practices  of 
storekeepers who take advantage of Ramadan to jack prices of relevant  
commodities up. Rice, Sugar, Milk, maize, oil, dates,, lemon, meat, and fish.  
Remember that the people of Mali and their government have been working hard  from 
Operation Feed Yourself to customs and excise forgiveness to subventions in  
order to ameliorate the affect of the global food pricve hikes brought on by  
rising gas and oil prices. That has been so far successful thanks to assistance 
 from Mali's international donors and partners in development. The assistance 
was  a stop-gap aide to tide Mali over before harvest. Unfortunately Ramadan 
is here  and unscrupulous merchants who are never satisfied, are taking 
advantage of this  goodwill and surreptitiously jacking up their prices again.
 
The second paragraph shares comparative prices of these food commodities as  
they exist in different regions and towns of Mali. The ESSOR sends out  
investigative journalists throughout Mali to augment government's efforts to  stem 
the tide of the graft.
 
The government officials are taking action. National Director of Commerce,  
Mahamane Assoumane Toure' issues the following directive:
 
"Désormais les détaillants doivent impérativement afficher les prix des  
différents produits sur la porte de leur magasins. Des agents sillonneront  
également les différents marchés pour s'assurer de l'application correcte des  prix. 
Le non respect de ces mesures sera sanctionnée par la fermeture des  
boutiques et magasins", explique Mahamane Assoumane Touré.
 
Desormais Laala Wah. All storekeepers must display essential commodity  
prices plainly and visibly at their doors for Price control agents and customers  
to see. Any storekeeper found wanting in this regard risks closure of his/her  
shop. Finis. Kaput. Over. Out. Haruna. Please see http://www.essor.gov.ml/
 
 
    Ramadan : LES PRIX TIRENT SUR LA  LAISSE
l'Essor n°16274 du - 2008-09-01  08:00:00       



Les  pouvoirs publics ont multiplié exonérations, concertations et  promesses 
d'un contrôle strict des étiquettes pour réduire le risque  d'emballement des 
prix. Leur détermination ne doit pas fléchir  

 
Le  mois de Ramadan est une période bénie pour les croyants et une plage  
redoutée par les ménages qui voient leurs dépenses décupler. Les  produits les 
plus demandés pendant ce mois sont le riz, le sucre, le  lait, le petit mil, 
l'huile, le tamarin, le citron, la viande et le  poisson. Profitant de la forte 
pression exercées sur ces denrées,  des commerçants adeptes de la spéculation 
n'hésitent pas à jongler  avec les étiquettes. Le carême, période généralement 
tendue sur les  prix, survient de surcroît cette année dans une conjoncture 
marquée  par un renchérissement marqué de denrées courantes comme le riz, la  
farine le lait et l'huile. Flambée du prix du pétrole sur le marché  mondial, 
épuisement des stocks, mauvaises récoltes, rétention  effectuées par les 
producteurs : aucun pays n'a véritablement  échappé à une tourmente qui a frappé avec 
plus de force ceux qui  dépendent largement de leurs importations. Dans cette 
crise  mondialisée, chacun s'est efforcé de trouver ses recettes propres  
pour amortir le choc.

LEÇON RETENUE. Dans  notre pays, la vitesse de réaction des pouvoirs publics 
a été plutôt  bonne. Des mesures sont intervenues pour assurer 
l'approvisionnement  du marché et maintenir le prix des denrées de grande consommation,  
comme le riz, à un niveau accessible au citoyen moyen et compatible  avec la 
logique économique. 
Déjà l'année dernière, le prix du  riz avait augmenté de plus de 20 %. La 
diminution de la quantité de  riz disponible avait alors eu un effet immédiat sur 
le marché  malien. Les prix avaient globalement progressé de 200 à 250, 325  
puis 350 Fcfa, voire 400 et même 500 pour le riz parfumé.
La  leçon a été retenue. Ainsi en mars dernier, le gouvernement après  
concertation avec les partenaires sociaux, a décidé d'accorder des  exonérations à 
l'importation de riz. La mesure, entrée en vigueur le  1er avril passé reste en 
vigueur jusqu'au 30 septembre à venir.  L'exonération porte sur les droits et 
taxes perçues au cordon  douanier à l'exception du prélèvement communautaire 
(CP), du  prélèvement communautaire de solidarité (PCS) et de la redevance  
statistique (RS). Ainsi l'État renonce aux 18 % de la TVA et aux 10  % de droits 
de douanes. Plusieurs opérateurs économiques, se sont  alors engagés à 
importer du riz pour fournir les commerçants  détaillants à raison de 300 000 Fcfa 
la tonne, soit 300 Fcfa le  kilogramme. À charge pour ces détaillants de 
l'écouler au prix  public de 310 Fcfa le kilo.
Ainsi du 1 avril au 26 août, 99 822  tonnes de riz exempté de TVA et de 
droits de douane ont été mis sur  le marché. Ce tonnage se situe en dessous des 
estimations du  gouvernement qui tablaient sur 127 000 tonnes de riz  exonéré.
Pour le mois de Ramadan des mesures sont prises pour  intensifier 
l'approvisionnement des marchés en produits de première  nécessité à des prix 
raisonnables. L'exonération, a indiqué le  directeur national du Commerce et de la 
Concurrence, Mahamane  Assoumane Touré, a été étendue au lait et à l'huile. Le 
kilogramme  de lait en poudre passe ainsi de 3200 à 2905 Fcfa à la vente au  détail 
et l'huile de 950 à 815 Fcfa le litre pour la période  exemptée de taxes et 
de droits de douane. 
En ce qui concerne le  riz, des concertations sont en cours pour caler les 
prix dans des  limites supportables. Pour le moment, le prix du riz exonéré 
reste  inchangé (310 Fcfa/kg). Ainsi 120 magasins -soit 20 par commune- ont  été 
ouverts à dans la capitale et d'autres dans le reste du pays  pour accroître 
l'accessibilité cette denrée.  
POUSSÉ  DES AILES. Sur les marchés de Banankabougou Faladié  Niamakoro, 
Kalanbancoura, Lafiabougou, Hamdallaye, Djikoroni-para,  Tomikorobougou Médine et 
le Dibida que notre équipe de reportage a  sillonné, les prix du riz, mil et 
sorgho ont malgré tout repris leur  ascension. 
"À un mois du Ramadan, les prix des produits de  première nécessité ont 
poussé des ailes. Le sac de 100 kilogrammes  de riz RM40 importé de Thaïlande et du 
Viet Nam et de riz local  Gambiaka qui se vendait, il y a une semaine, entre 
35.000 et 37.500  Fcfa coûte aujourd'hui entre 40 000 et 42 500 Fcfa. Le petit 
mil  très apprécié pour la bouillie revient de 17 000 à 22 500 Fcfa les  100 
kg selon qu'il soit pilé ou non, énumère un chef de famille  croisé au marché 
Dibida. 
Le sucre dont la consommation explose  durant ce mois de jeûne, avait connu 
l'an passé une véritable  flambée. Depuis la mise sur le marché de la 
production de Sukala SA,  son prix se replie. Le sac de 50 kg qui se vendait l'année 
dernière  au marché de gros entre 20 000 et 21 500 Fcfa (400 à 450 Fcfa le  kilo 
au détail), s'achète en ce moment à 18 500 Fcfa pour le sucre  importé et 
18.000 Fcfa pour son équivalent local soit 380 Fcfa le  kilo à la vente au détail.
À en croire Bakoré Sylla, le PDG du  Grand grenier de bonheur, il n'y a ni 
pénurie ni flambée du prix du  sucre, le stock existant suffit à couvrir les 
besoins du mois du  jeûne. Pour le riz, explique le patron de GGB, "Nous sommes 
en  concertation avec l'État, les partenaires sociaux et les  détaillants. Des 
prix consensuels seront rendus publics sous peu,  assure-t-il en soulignant au 
passage l'existence de stocks  suffisants pour maintenir les cours actuels.  
AFFICHER  LES PRIX. Dans cette conjoncture, les prix de certains  produits 
comme l'huile et le sucre évoluent différemment selon les  quartiers. Si à 
Tomikorobou, le litre d'huile vaut de 850 à 900  Fcfa, à Att-bougou, il faut 
débourser 1000 Fcfa pour la même  quantité. La même fluctuation s'observe sur le 
prix du sucre. Ainsi  à Lafiabougou le kilo est proposé entre 375 et 400 Fcfa 
tandis qu'il  faut 425 à 450 Fcfa pour acquérir la même quantité à  
Guarantiguibougou. 
"C'est vraiment grave, malgré les assurances  données par les autorités, 
certains boutiquiers ont déjà donné le  coup d'envoi de la spéculation, puisque 
les prix ont vraiment changé  depuis 15 jours. A Korofina où j'habite, le 
kilogramme de lait est  vendu entre 3.300 et 3.500 Fcfa", témoigne Mme Diop Assétou 
Traoré.  
Le directeur national du Commerce de la Concurrence, Mahamane  Assoumane 
Touré, dédramatise et assure que le ministère en charge du  Commerce à travers la 
direction régionale du commerce et de la  concurrence du district en 
partenariat avec les consommateurs et les  observateurs des prix, veille au grain. 
"Désormais les  détaillants doivent impérativement afficher les prix des 
différents  produits sur la porte de leur magasins. Des agents sillonneront  
également les différents marchés pour s'assurer de l'application  correcte des 
prix. Le non respect de ces mesures sera sanctionnée  par la fermeture des 
boutiques et magasins", explique Mahamane  Assoumane Touré.
À la veille du Ramadan, si des poussées de  fièvre s'exercent par endroits 
sur les prix, on ne peut franchement  pas parler d'emballement. Pas pour 
l'instant. Si les services de  contrôle et de répression font montre de vigilance, on 
en restera  là. Et les consommateurs n'auront pas à endurer plus d'épreuves 
que  le lot habituel de la période.

Doussou Djiré  




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