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Tue, 11 Mar 2008 16:22:57 +0100
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Français / English / Español

Reporters sans frontières
Communiqué de presse

11 mars 2008

INTERNATIONAL

Reporters sans frontières lance sur www.rsf.org la première Journée  
pour la liberté sur Internet, sous le patronage de l'Unesco

Reporters sans frontières inaugure, le 12 mars 2008, la première  
Journée pour la liberté sur Internet, sous le patronage de l’Unesco.

"Désormais, tous les 12 mars, nous mènerons des actions pour dénoncer  
la cybercensure dans le monde. La répression croissante des blogueurs  
et les fermetures toujours plus nombreuses de sites Internet  
nécessitent une telle mobilisation, imposent une riposte. Nous  
remercions l'Unesco qui, dès la première année, a apporté son soutien  
à cette journée spéciale", a déclaré Reporters sans frontières.

"Cette première journée est l'occasion pour tous de manifester dans  
des lieux où les mouvements de contestation sont normalement  
impossibles. Nous espérons que nous serons très nombreux à manifester  
virtuellement place Tiananmen à Pékin, place de la Révolution à Cuba  
ou dans les rues de Rangoon en Birmanie. Au moins 62 cyberdissidents  
sont emprisonnés dans le monde actuellement et, en 2007, plus de 2600  
sites Internet, blogs ou forums de discussion ont été fermés ou  
rendus inaccessibles", a indiqué l'organisation.

"Notre liste des 'Ennemis d'Internet' a également été mise à jour  
avec l'arrivée de deux pays : l'Ethiopie et le Zimbabwe. Et nous  
proposons une nouvelle version du guide pratique du blogueur et du  
cyberdissident", a ajouté Reporters sans frontières.

Pour dénoncer la censure exercée par les gouvernements et réclamer  
plus de libertés sur Internet, Reporters sans frontières appelle à  
manifester dans neuf pays ennemis du Net. Durant 24 heures, du  
mercredi 12 mars à 11h jusqu’au jeudi 13 mars à 11h (heure de Paris,  
GMT +1), les internautes pourront créer un avatar, choisir le message  
de leur banderole et prendre part à l’une des cybermanifestations qui  
auront lieu en Birmanie, en Chine, en Corée du Nord, à Cuba, en  
Egypte, en Erythrée, en Tunisie, au Turkménistan et au Viêt-nam.

La nouvelle liste des "Ennemis d’Internet" établie cette année par  
Reporters sans frontières compte quinze pays : Arabie saoudite,  
Bélarus, Birmanie, Chine, Corée du Nord, Cuba, Egypte, Ethiopie,  
Iran, Ouzbékistan, Syrie, Tunisie, Turkménistan, Viêt-nam et  
Zimbabwe. Ils étaient seulement treize en 2007. Sont venus s’ajouter  
aux traditionnels censeurs, deux pays subsahariens : le Zimbabwe et  
l’Ethiopie. "Rien d’étonnant de la part de régimes qui s’en prennent  
régulièrement aux médias traditionnels. Chez ces derniers, le taux de  
pénétration d’Internet est faible, très faible, mais suffisant  
néanmoins pour leur donner quelques cauchemars. Comme leurs aînés,  
ils puisent dans la panoplie de la censure adaptée à la Toile :  
arsenal législatif, traque dans les cybercafés, contrôle des  
fournisseurs d’accès…", écrit Reporters sans frontières en  
introduction de son rapport.

A cette première liste, ont été joints onze "pays sous  
surveillance" : Bahreïn, Emirats arabes unis, Erythrée, Gambie,  
Jordanie, Libye, Malaisie, Sri Lanka, Tadjikistan, Thaïlande et  
Yémen. À la différence des premiers, ils n’emprisonnent pas les  
blogueurs et ne censurent pas massivement la Toile. Mais la tentation  
est grande et les dérapages réguliers. Ces pays ont souvent mis en  
place le cadre juridique nécessaire pour museler Internet si bon leur  
semble. Leurs autorités judiciaires ou politiques utilisent parfois  
les lois antiterroristes pour surveiller et localiser des opposants  
et des militants qui s’expriment sur le Net.

"Cette chasse aux mal-pensants de la Toile est d’autant plus efficace  
que de grandes entreprises occidentales se font les complices de ces  
gouvernements dans la traque aux 'fauteurs de troubles'. En 2007,  
l'entreprise américaine Yahoo! a présenté ses excuses pour le  
'malentendu' qui a mené le journaliste Shi Tao en prison pour dix  
ans. Au total quatre cyberdissidents chinois lui doivent d’être  
détenus. Elle se serait contentée 'd'obéir aux lois locales' qui la  
contraignent à identifier des internautes jugés dangereux…", précise  
Reporters sans frontières.

Enfin, une nouvelle version du guide pratique du blogueur et du  
cyberdissident est disponible, en français et en anglais, sur le site  
www.rsf.org. Ce guide rassemble des conseils et des astuces  
techniques pour lancer son blog dans de bonnes conditions et  
contourner la censure sur Internet. Il explique comment bloguer  
anonymement et propose les témoignages de blogueurs d'Egypte et de  
Birmanie notamment.

La cybermanifestation a été conçue et réalisée par l’agence Saatchi &  
Saatchi.

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INTERNATIONAL

First Online Free Expression Day to be launched on Reporters Without  
Borders website under UNESCO patronage

Reporters Without Borders will launch the first Online Free  
Expression Day under UNESCO’s patronage tomorrow.

“From now on, we will organise activities every 12 March to condemn  
cyber-censorship throughout the world,” Reporters Without Borders  
said. “A response of this kind is needed to the growing tendency to  
crack down on bloggers and to close websites. We thank UNESCO for  
providing its support for this special day from the very first year.

“Tomorrow, the first time this day is being marked, we are giving all  
Internet users the opportunity to demonstrate in places were protests  
are not normally possible. We hope many will come and protest in  
virtual versions of Beijing’s Tiananmen Square, Cuba’s Revolution  
Square or on the streets of Rangoon, in Burma. At least 62 cyber- 
dissidents are currently imprisoned worldwide, while more than 2,600  
websites, blogs or discussions forums were closed or made  
inaccessible in 2007.”

The press freedom organisation added: “Our list of ‘Internet Enemies’  
has also been updated with the addition of two countries – Ethiopia  
and Zimbabwe. And we are offering an new version of our Handbook for  
Bloggers and Cyber-Dissidents.”

To denounce government censorship of the Internet and to demand more  
online freedom, Reporters Without Borders is calling on Internet  
users to come and protest in online versions of nine countries that  
are Internet enemies during the 24 hours from 11 a.m. tomorrow, 12  
March, to 11 a.m. on 13 March (Paris time, GMT +1). Anyone with  
Internet access will be able to create an avatar, choose a message  
for their banner and take part in one of the cyber-demos taking place  
in Burma, China, Cuba, Egypt, Eritrea, North Korea, Tunisia,  
Turkmenistan and Vietnam.

There are 15 countries in this year’s Reporters Without Borders list  
of “Internet Enemies” – Belarus, Burma, China, Cuba, Egypt, Ethiopia,  
Iran, North Korea, Saudi Arabia, Syria, Tunisia, Turkmenistan,  
Uzbekistan, Vietnam and Zimbabwe. There were only 13 in 2007. The two  
new additions to the traditional censors are both to be found in sub- 
Saharan Africa: Zimbabwe and Ethiopia.

“This is not at all surprising as these regimes regularly hound the  
traditional media,” Reporters Without Borders says in the  
introduction to its report.“Internet penetration is very slight, but  
nevertheless sufficient to give them a few nightmares. They follow  
the example of their seniors and draw on the full arsenal of online  
censorship methods including legislation, monitoring Internet cafés  
and controlling ISPs.”

There is also a supplementary list of 11 “countries under watch.”  
They are Bahrain, Eritrea, Gambia, Jordan, Libya, Malaysia, Sri  
Lanka, Tajikistan, Thailand, United Arab Emirates and Yemen. Unlike  
the “enemies,” these countries do not imprison bloggers or censor the  
Internet massively. But they are sorely tempted and abuses are  
common. Many of them have laws that they could use to gag the  
Internet if they wanted. And the judicial or political authorities  
often use anti-terrorism laws to identify and monitor government  
opponents and activists expressing themselves online.

“The hunting down of independent thinkers online is all the more  
effective as several major western companies have colluded with  
governments in pinpointing ‘trouble-makers’,” the reports says. “US  
company Yahoo! apologised in 2007 for a ‘misunderstanding’ which  
ended in journalist Shi Tao being sent to prison for ten years. The  
company has been responsible for the imprisonment of a total of four  
Chinese cyber-dissidents. It was apparently willing to ‘obey local  
laws’ that forced it to identify Internet users deemed to be dangerous.”

Finally, a new version of the Handbook for Bloggers and Cyber- 
Dissidents is available in French and English on the Reporters  
Without Borders website (www.rsf.org).  It offers practical advice  
and techniques on how to start up a blog, how to blog for anonymously  
and how to circumvent censorship. It also includes the accounts of  
bloggers from countries such as Egypt and Burma.

The cyber-demonstration was devised and produced by the  Saatchi &  
Saatchi advertising agency.

The first Online Free Expression Day is under UNESCO patronage

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INTERNACIONAL

Reporteros sin Fronteras inaugura en www.rsf.org el primer Día por la  
Libertad en Internet, bajo el patrocinio de la Unesco

Reporteros sin Fronteras inaugura, el 12 de marzo de 2008, el primer  
Día por la Libertad en Internet, bajo el patrocinio de la Unesco.

"A partir de ahora, todos los 12 de marzo llevaremos a cabo acciones  
para denunciar la cibercensura en el mundo. La creciente represión de  
los bloggers y los, cada vez más numerosos, cierres de sitios de  
Internet, necesitan una movilización así, imponen una respuesta.  
Agradecemos a la Unesco que, desde el primer año, haya apoyado este  
día tan especial", ha declarado Reporteros sin Fronteras.

"Este primer día es una ocasión para que todos se manifiesten en los  
lugares donde normalmente son imposibles los movimientos de  
contestación. Esperamos que sean muy numerosos quienen se manifiesten  
virtualmente en la Plaza de Tiananmen de Pekín, en la Plaza de la  
Revolución de Cuba o en las calles de Rangún en Birmania. Actualmente  
en el mundo hay al menos 62 ciberdisidentes encarcelados y, en 2007,  
se cerraron, o hicieron inaccesibles, más de 2.600 sitios de  
Internet, blogs o foros de discusión", ha señalado la organización.

"También hemos actualizado nuestra lista de los ‘Enemigos de  
Internet' con la incorporación de dos países  : Etiopía y Zimbabue. Y  
ofrecemos una nueva versión de la Guía práctica del blogger y el  
ciberdisidente", ha añadido Reporteros sin Fronteras.

Para denunciar la censura ejercida por los gobiernos y reclamar más  
libertades en Internet, Reporteros sin Fronteras llama a manifestarse  
en nueve países enemigos del Net. Durante 24 horas, desde el  
miércoles 12 de marzo a las 11 horas hasta el jueves 13 de marzo a  
las 11 horas (hora central europea, GMT + 1), los internautas podrán  
crear un avatar, elegir el mensaje de su banner y participar en una  
de las cibermanifestaciones que tendrán lugar en Birmania, China,  
Corea del Norte, Cuba, Egipto, Eritrea, Túnez, Turkmenistán y Vietnam.

La nueva lista de los "Enemigos de Internet", elaborada este año por  
Reporteros sin Fronteras, consta de quince países : Arabia Saudí,  
Belarús, Birmania, China, Corea del Norte, Cuba, Egipto, Etiopía,  
Irán, Uzbekistán, Siria, Túnez, Turkmenistán, Vietnam y Zimbabue. En  
2007 eran solamente trece. Se han sumado a los tradicionales censores  
dos países subsaharianos: Zimbabue y Etiopía. "Nada sorprendente  
viniendo de unos países que normalmente agreden a los medios de  
comunicación tradicionales. En ellos, el índice de penetración de  
Internet es muy débil aunque, sin embargo, suficiente como para  
proporcionarles algunas pesadillas. Como sus mayores, pujan en la  
panoplia de la censura adaptada a la Red : arsenal legislativo, caza  
en los cibercafés, control de los proveedores de acceso…", escribe  
Reporteros sin Fronteras en la introducción de su informe.

A esa primera lista se han añadido once "países bajo vigilancia" :  
Bahrein, Emiratos Arabes Unidos, Eritrea, Gambia, Jordania, Libia,  
Malasia, Sri Lanka, Tayikistán, Tailandia y Yemen. A diferencia de  
los primeros, no encarcelan a los bloggers ni censuran masivamente la  
Red. Pero la tentación es muy grande y los patinazos frecuentes. A  
menudo estos países han creado el marco jurídico necesario para  
amordazar Internet, cuando les parece bien. Sus autoridades  
judiciales o políticas utilizan a veces las leyes antiterroristas  
para vigilar y localizar a opositores y militantes, que se expresan  
en el Net.

"La caza a los malpensantes de Red es aun más eficaz porque grandes  
empresas occidentales se convierten en cómplices de esos gobiernos en  
la caza a los “causantes de alteraciones'. En 2007, la empresa  
norteamericana Yahoo! Presentó sus excusas por el 'malentendido' que  
llevó al periodista Shi Tao a la cárcel, para diez años. En total,  
cuatro ciberdisidentes chinos le deben estar detenidos. Ella se  
habría limitado a 'obedecer las leyes locales' que le obligan a  
identificar a los internautas considerados peligrosos…", precisa  
Reporteros sin Fronteras.

Finalmente, está disponible una nueva versión de la Guía práctica del  
blogger y el ciberdisidente, en francés e inglés, en el sitio  
www.rsf.org. La Guía incluye consejos y astucias técnicas para crear  
un blog en buenas condiciones, y eludir la censura en Internet.  
Explica como bloguear anónimamente y ofrece testimonios, entre otros  
de bloggers de Egipto y Birmania.

La cibermanifestación ha sido concebida y realizada por la agencia  
Saatchi & Saatchi.

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