Hello, also, maybe it would be a good idea to post some tributes / news articles on the Gambian literature blog? If the owners of the blog think this is appropriate anyway. Ginny At 05:11 PM 12/18/2004, you wrote: >A Tribute To Deyda Hydara (By Ebrima Ceesay in New York) > >Deyda Hydara was a Journalist of the very highest calibre, and I had the >privilege of working alongside him early in my own journalistic career. He >was a person of the highest integrity, dedicated to the dissemination of >truth, committed to bringing honest and up-to-date news to the man and >woman in the street, and a thorough professional in every respect. > >As a man, he was first and foremost committed to his wife and children: a >wonderful family man with a loving heart and true kindness in his spirit. >His circle of friends was wide: all of them admired, respected and loved >him. With his professional colleagues, he was generous with his time and >help: he represented the very best in his professional role. > >His life achievements were many – but he will always be remembered for >"The Point". It was a fine newspaper, and a reflection of Deyda’s own >personal qualities. > >His murder has cast a dark shadow over his family, friends and colleagues >and at this time of grief, we pray to Almighty God for his departed soul, >for his wife and children and for all those who will miss him. > >Deyda Hydara was never afraid to stand up in the broad light of day for >what he believed to be right and just: as a journalist, he was brave and >confident about telling things as they were. It seems that it is these >very qualities which brought him to an early death at the hands of >night-time thugs: murderers who commit their horrendous crimes in the >cover of darkness. > >It seems beyond belief that in our small nation of The Gambia we are >harbouring such evil beings who are prepared to go to murderous lengths to >protect a criminal regime. Who knows where the orders for Deyda’s murder >came from: we have our suspicions, and with God’s help we shall identify >all the perpetrators and all those involved in this dreadful crime. > >Yahya Jammeh and his murderous colleagues should not sleep easily in their >beds: the light of truth will soon be shining on them, and revealing them >in their real colours. They are men and women of the night, and we shall >defeat them. > >Deyda has paid the highest price for his attempts to reveal the >monstrosities perpetrated by Jammeh’s regime, and to protest against them. > >We, his Gambian brothers and sisters, owe it to the man to bring his >murderers to justice, and to see the back of this criminal APRC regime. >Let us not rest until we have accomplished this. > >In the meantime, we pray for all our Journalist friends in The Gambia. May >God protect you and keep you safe. May you continue in your efforts to >make our country a place to be proud of. May you hold on to your courage >and professionalism and persist in your mission to inform the public. We >at home and abroad are proud of you. > >Deyda Hydara – we Gambians and non-Gambians alike – salute you. > >May your rest in peace. > >Ebrima Ceesay > >New York City > >My telephone number: 917 698 5354 > >PS: Dear readers: > >Please find below another moving tribute in French by Abdoulaye Ndiaga >Sylla, editor in chief of Sud Quotidien newspaper in Senegal, who also >knew Deyda very well. I hope Cherno Omar barry, if time permits him, would >translate the article into English for the benefit of the wider public. >The article below has been reprinted from yesterday's issue of Sud Quotidien. > >Ebrima > >______________________________________________________________________________ > >Le deuil d’un gentleman (By Adboulaye Ndiaga Sylla) > >La presse africaine a encore payé un lourd tribut à la défense de la >liberté d’expression avec l’assassinat, dans la nuit du jeudi 16 décembre >2004, de Deyda Hydara, journaliste émérite, militant de la démocratie, des >droits de l’homme. Africaniste ardent, citoyen du monde, ce professionnel >de l’information accompli était de tous les combats pour le développement >des médias. Solidaire des luttes menées pour l’illustration et la défense >du journalisme qu’il a pratiqué pendant plus de trente ans, Deyda Hydara >avait fini par imposer sa présence partout où se jouait le devenir de la >presse. L’homme ne laissait pas indifférent. Voyageur infatigable, il aura >sillonné tous les continents, participé aux grandes rencontres de l’Union >des journalistes africains (Uja), de l’Union des journalistes de l’Afrique >de l’Ouest (Ujao), de l’Organisation internationale des journalistes (Oij) >et de la Fédération internationale des journalistes (Fij). Connu de tous >les habitués de ces fora, il avait fini de tisser sa toile partout. Voilà >pourquoi, outre, la Gambie, son pays, sa famille, ses confrères et >camarades du Syndicat national de la presse gambienne, tous ceux qui ont >eu à commercer avec ce gentleman à l’urbanité exquise porteront son deuil. > >Sa disparition, perte immense pour le monde des médias, édifie sur la >détermination des croisés de la pensée unique à faire taire toutes les >voix engagées à relayer les discours des sans-voix. Rien n’est acquis, >notamment en matière de liberté de presse. Aussi, la vigilance doit-elle >être de mise. Deyda Hydara l’avait compris. Il aura fait don de sa >personne en se montrant intraitable dans l’exercice de sa profession. >Grand reporter correspondant de l’Agence France presse, éditeur, directeur >de l’hebdomadaire " The Point ", consultant, il savait parfaitement que le >professionnel de l’information est en permanence exposé à des risques. Il >n’a eu de cesse de prôner la solidarité des journalistes et techniciens de >la communication sociale pour asseoir les bases d’une presse forte, >crédible et protéger les professionnels de l’information. Deyda Hydara qui >s’était investi dans le développement d’une presse privée de qualité en >Gambie en s’inspirant de l’exemple de la presse sénégalaise des années >1985-1995 avec " Sud magazine ", " Sud hebdo ", "Wal Fadjri ", " Le témoin >", " Le Cafard libéré " avait également pris une part active dans la >création et l’animation de l’Union des journalistes de l’Afrique de >l’ouest (Ujao) dont il fut le trésorier. Deyda Hydara avait également >contribué à la mise en place de Surveillance et défense de la liberté de >presse en l’Afrique de l’Ouest (Sdlp/Ujao), structure de veille et >d’alerte. A ce titre, il avait participé à des missions, apporté son >expertise dans les études portant sur " Liberté de presse et situation >d’urgence " ; " Mécanismes régionaux et internationaux de protection de la >liberté de presse " ; " Pouvoir judiciaire et liberté de presse " ; " >Législations et déontologie en matière de presse en Afrique de l’Ouest ". >Deyda Hydara avait également contribué à la réalisation de la revue " Sos >liberté de presse en Afrique de l’Ouest ", et participé à des enquêtes >pour l’élaboration des rapports sur " L’Etat de la presse en Afrique de >l’Ouest en 1993 " et " Côte d’Ivoire, médias en procès ". Tout en menant >ce travail, il n’avait jamais hésité, malgré les mises en garde et menaces >à peine voilées, à adopter des positions courageuses dans son propre pays >à chaque fois que la liberté de presse était remise en cause. > >Que de nuits blanches passées avec ce confrère généreux dans l’effort, >intransigeant dans ses principes, toujours en quête d’excellence ! Deyda >Hydara savait, comme personne, dénouer les situations les plus complexes >mais aussi faire preuve d’humilité. Au Sénégal, où il compte beaucoup >d’amis dans tous les milieux, dans le reste de l’Afrique et du monde, il >laisse le souvenir d’un journaliste attachant. Secrétaire général de >l’Ujao puis coordonnateur de Surveillance et défense de la liberté de >presse en Afrique de l’Ouest (Sdlp/Ujao), j’ai eu à apprécier, la >compétence, l’engagement, le dévouement pour la profession, de ce >journaliste talentueux et leader syndical avisé. A sa veuve éplorée, à ses >enfants, à la presse gambienne, à l’Union des journalistes africains, à >l’Union des journalistes de l’Afrique de l’ouest (Ujao) et à ses confrères >de tous les pays, le groupe " Sud communication " présente ses >condoléances émues. > >Abdoulaye Ndiaga SYLLA >¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ To >unsubscribe/subscribe or view archives of postings, go to the Gambia-L Web >interface at: http://maelstrom.stjohns.edu/archives/gambia-l.html To >Search in the Gambia-L archives, go to: >http://maelstrom.stjohns.edu/CGI/wa.exe?S1=gambia-l To contact the List >Management, please send an e-mail to: >[log in to unmask] >¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Visit my blog at: http://GinnysThoughts.blogspot.com ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ To unsubscribe/subscribe or view archives of postings, go to the Gambia-L Web interface at: http://maelstrom.stjohns.edu/archives/gambia-l.html To Search in the Gambia-L archives, go to: http://maelstrom.stjohns.edu/CGI/wa.exe?S1=gambia-l To contact the List Management, please send an e-mail to: [log in to unmask] ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤