Summary in English - Haruna (Not a translation).
Ancardine Islamia is a Madrasa in the village of Konebougou on Sotuba
Road. It has four classrooms offering bilingual (French/Arabic) education in
math and the sciences, taught by 5 teachers (4male, 1female) to more
than 300 children. The idea is the brainchild of Mr. Mamadou Traore',
himself having never been to school, hoping to positively affect the potential
of the children of Konebougou. Without this opportunity, these children would
never have received any form of education, except that of the
streets.
Mamadou's vision is poignant: "The war against poverty is won by the
cumulative efforts of all citizens, and education and skills development form
part of the tool-set". Each effort in educating a child removes the child from
the streets, each classroom that opens its door, closes a prison door. With
education and a set of skills, a world of opportunity out of poverty into
valuable life is accessed. This is the idea of the Millenium Development
Goals - Cumulative infinitessimal worths.
courtesy: L'ESSOR
Konebougou : UNE MEDERSA BIEN
DIFFÉRENTE l'Essor n°16282 du - 2008-09-11
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Le
village de Konebougou sur la route de Sotuba dispose d'une medersa.
Ançardine Islamia, c'est le nom de l'établissement scolaire, compte
4 salles de classe et dispense une éducation de base bilingue à plus
de 300 enfants. |
Les cours sont assurés par cinq enseignants dont une femme.
Ils font oeuvre utile de leurs connaissances en dispensant presque
bénévolement des cours de mathématiques, de français, d'arabe et de
sciences à des enfants qui sans cette chance ne seraient jamais
allés à l'école. Le promoteur de la medersa, Mamadou Traoré,
menuisier de son état et qui n'a pas été à l'école, s'est engagé à
changer le destin de centaines d'enfants de son quartier qui
n'avaient accès à aucune forme d'éducation que celle de la rue.
Sa vision est pertinente : "La lutte contre la pauvreté passe
par une production solidaire de chaque citoyen et cela ne peut se
faire sans l'éducation et la maîtrise d'un métier". Il serait
utile de connaitre le mode de fonctionnement de la medersa, les
motivations et aspirations des élèves et des enseignants mais d'ores
et déjà on peut relever que chaque initiative éducative retire des
enfants de la rue. Chaque classe qui ouvre ses portes, ferme les
portes d'une prison. Cette oeuvre de charité change la vie de
centaines d'enfants qui quittent la rue, la violence, la mendicité
pour acquérir des connaissances instrumentales et des compétences
pour la vie. De cette petite école, sortiront des
universitaires, des érudits, des hommes et de femmes qui auront
échappé à l'obscurantisme de l'ignorance pour devenir les bâtisseurs
de la nation et contribuer à l'accélération de la réalisation des
objectifs éducatifs du millénaire et à la réduction des la pauvreté.
I. MAÏGA (Unicef
Bamako) | |