This report reviews the gains in democracy so far in Mali, and aims to consolidate democratic governance in the institutions of governance. One of its recommendations goes a long way to establish the need and desire of the people of Mali for TERM LIMITS for presidents. (2 terms) which may run concurrently. But a maximum of 2 terms. I am very delighted at this. It portends a productive future for Mali and encourages the decentralization already underway in Mali. I suggest a copy of the report be afforded La Guinea, Liberia, SierraLeone, Guinea Bissau, Gambia, and Senegal. You may read the full report at the Prime Minister's website at www.koulouba.pr.ml
A secondary and significant innovation is the consolidation of authority vested in the communal law councils and the empowerment of political parties. A novel approach to accrue the assimilation of democratic life in the citizenry. Haruna.
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Rapport de la Commission Daba Diawara : UN EXEMPLAIRE POUR CHACUN DES CHEFS D'INSTITUTION, UNE VERSION ELECTRONIQUE SUR LE NET POUR LE PUBLIC

DES INNOVATIONS DE TAILLE.
En ce qui concerne les Institutions, la commission préconise par exemple le maintien du régime semi-présidentiel actuel avec un président de la République élu au suffrage universel direct pour un mandant de cinq ans, renouvelable une seule fois, un Premier ministre qui demeure chef du gouvernement, responsable devant l'Assemblée nationale qui peut le renverser et peut être dissoute par le président de la République.

Le Parlement serait renforcé avec la création d’une seconde chambre et le renforcement de ses capacités dans l’exercice de la fonction législative et le contrôle de l’action gouvernementale, notamment avec le concours du Vérificateur général. La Cour suprême pourrait être constituée de la Section judiciaire et de la Section administrative, l’actuelle Section des Comptes devenant la nouvelle Cour des Comptes, juridiction suprême d’un nouvel ordre formé avec des chambres régionales des comptes.

Le rapport contient d'autres propositions encore plus innovantes. Le Conseil supérieur de la magistrature pourrait être érigé en véritable instrument de contrôle de l’activité des juges de par son ouverture à des personnalités extérieures au corps de la magistrature et le pouvoir à lui conféré de recevoir les plaintes des justiciables. Le Haut conseil des collectivités serait supprimé et le Conseil économique social et culturel, réaménagé. Il a été également proposé de remplacer le Comité national de l'égal accès aux médias d'État et le Conseil supérieur de la communication par un Conseil supérieur de l'audiovisuel qui sera une autorité indépendante. Tout comme une agence générale des élections pourrait remplacer la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et la Délégation générale aux élections (DGE). Pour les partis politiques qui demeureront les principaux acteurs de la vie politique, la commission propose le maintien de leur régime libéral et le renforcement de leurs capacités par leur ouverture à de nouvelles catégories de citoyens.

Le rapport estime que les élections seraient mieux organisées, plus transparentes, moins chères, mobiliseraient davantage de citoyens et leurs résultats moins contestés avec l’élaboration de nouvelles listes électorales sur la base d’un nouveau système d’inscription. Avec aussi un nouveau système d’identification des électeurs basé sur des technologies biométriques permettant de produire à la fois une nouvelle carte nationale d’identité et une nouvelle carte d’électeur, toutes deux numérisées et sécurisées avec photo incrustée.
En ce qui concerne l’amélioration de la qualité de la presse écrite et le respect de l’expression plurielle des courants de pensée et d’opinion au niveau de l’audiovisuel, le régime de la presse serait aménagé pour une professionnalisation du métier de journaliste. Le statut du personnel serait amélioré avec la mise en pratique de la convention collective des personnels des organes médiatiques, la mise en place d’un mécanisme de formation qualifiante, la dynamisation de l’autorégulation et l’application aux délits de presse d’une politique pénale excluant la garde à vue, la détention provisoire et les peines privatives de liberté. L’expression plurielle des courants de pensée et d’opinion serait mieux garantie avec l’application de la règle des 3 /3 pour la répartition du temps d’antenne sur l’ORTM et la levée des obstacles à la création des services privés de communication audiovisuelle. L’aide à la presse serait réorganisée et le monopole de l’AMAP sur la publicité, supprimé. Et la liste des propositions est loin d'être exhaustive.
La lecture du texte intégral du rapport s’avère donc très instructive tant pour les informations qu’il contient que pour la substance et le fondement des propositions formulées.

M. KÉITA



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