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From: Oxford Business Group <[log in to unmask]>
Date: 2008/11/25
Subject: Senegal: Mieux vaut prévenir que guérir
To: Abdoulie Jallow <[log in to unmask]>


 
LATEST BRIEFING
 
25 November 2008

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Better Safe than Sorry

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The arrival of a new Senegalese insurance company, Askia Assurance, on the market has highlighted the dynamism of this sector. Although challenges remain for this important market, private provision of life insurance looks set to complement the public pensions system.

Senegal is the third largest insurance market in francophone Africa, behind Ivory Coast and Cameroon, having overtaken Gabon in 2004. The aggregate turnover of the insurance industry has been growing apace, rising from XOF64.75bn in 2006 to XOF71.52bn last year, according to statistics published by the insurance association (Fédération Nationale des Sociétés Sénégalaises d'Assurances - FNSSA).

Meanwhile, the turnover for life insurance has risen from XOF12.16bn in 2006 to XOF13.38bn last year, according to the provisional statistics from the federation. This rise is essentially due to growth in collective premiums, which grew by 20.4% year-on-year. Collective insurance coverage accounts for 62% of the segment, against 38% for individual coverage, down from 44% in 2006.

"Life insurance has been growing much faster than general insurance in recent years. Growth in the life segment could be even faster and more sustained if the state accompanied this trend through fiscal incentives and the institution of mandatory coverage for products such as end-of-career indemnities for companies of a certain size," Souleymane Niane, Director-General of Société Nationale d'Assurance Mutuelle Vie (Sonamvie), the third largest insurer in Senegal, told OBG.

Both mutual insurance companies and private insurance companies have been growing apace. While the mutual insurance companies like Sonamvie have a combined market share of 22.5%, private insurance companies, including heavyweights such as AMSA Vie and AGFSen Vie, now account for 77.5%. The three largest players in terms of market share in the segment are UASen-Vie (24%), AGFSen Vie (23%) and Sonamvie (22%).

The 13th insurance company on the market, Askia Assurances, was set up last month. Constituted by Senegalese capital and spearheaded by Amadou Seck, a Senegalese economist, the company has stated the aim of becoming one of the top three insurance companies on the market within the next three years. This target clearly illustrates the dynamism of the market.

Despite this apparent buoyancy, it should be noted that insurance penetration rates in Senegal remain low, primarily due to the low per-capita income in the country and a reluctance to pay premiums.

"One of the keys to success in a market like Senegal is to adapt your products to the purchasing power of the population. For segments such as life insurance, we see strong potential in the development of micro-insurance, particularly through partnerships with micro-finance institutions," Niane told OBG.

Accounting for over half of Senegal's working population, informal workers are a crucial client segment for many insurers. "It is very important to focus on this segment in order to help improve the penetration rate for insurance products, since this segment constitutes the crucial link with rural communities," Ibrahima Cissé, provisional administrateur of Alliance Assurances, told OBG.

Some weaknesses still remain. "One of the obstacles to the development of life insurance remains the inexistence of dynamic capital markets in the region. The lack of IPOs and bond issuances restricts innovation and the performance of life insurance products, particularly unit-linked products," Niane told OBG.

Meanwhile, the lack of depth in francophone West Africa's capital markets is also restraining the profitable expansion of the insurance industry. Very few companies in the zone are listed on the regional stock exchange (and indeed no Senegalese insurance company). In addition, limited transactions and liquidity means that portfolio investments by institutional investors such as insurance companies remain of limited attractiveness, and presumably produce limited returns.

One further obstacle to the development of the insurance industry is the relatively high tariff structure applied in the CIMA region (the Inter-African Conference on Insurance Markets). Whereas countries like France witness administrative fees of around 9% of total retail cost, the average fees in the CIMA zone reach 32%. It is hoped that the development of bancassurance will be able to reduce these costs somewhat, by lowering overheads involved in building distribution networks.

Despite challenges such as the fiscal and financial environments, life insurance presents strong growth opportunities. Moves towards consolidation through mergers and acquisitions are widely predicted, as larger groups will move towards a more efficient use of their capital structure. In insurance, size looks set to matter more and more.

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Sénégal: Mieux vaut prévenir que guérir

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L'arrivée d'une nouvelle compagnie d'assurance, Askia Assurances, sur le marché sénégalais illustre le dynamisme du secteur. Si de nombreux défis persistent, la gestion privée de l'assurance-vie semble vouée à complémenter le système de retraite public.

Le Sénégal confirme son rang de troisième marché des assurances en Afrique francophone, derrière la Côte-d'Ivoire et le Cameroun, devançant le Gabon depuis 2004. Le chiffre d'affaires global des sociétés du marché sénégalais des assurances connaît une croissance soutenue, ayant progressé de 64,75 milliards de francs CFA en 2006 à 71,52 milliards de francs CFA en 2007, selon les statistiques fournies par la Fédération nationale des sociétés sénégalaises d'assurances (Fnssa).

Par ailleurs, l'assurance-vie a connu un apport de 12,16 milliards de francs CFA en 2006 contre 13,38 milliards de francs CFA en 2007, selon les données provisoires fournies par la fédération. Cette branche doit sa forte progression à une croissance des cotisations collectives, qui ont augmenté de 20,4% sur l'année glissante. En effet, l'assurance-vie collective concerne 62% des assurés tandis que l'assurance-vie individuelle concerne 38% des assurés, un chiffre qui est en baisse par rapport à 2006 (44%).

« L'assurance-vie se développe beaucoup plus vite que l'assurance IARD (incidents, accidents et risques divers) depuis quelques années. Cette croissance de la branche Vie pourrait être plus rapide et soutenue si l'Etat accompagnait cette forte tendance par des mesures d'incitations fiscales et par l'institution d'une obligation d'assurance pour des produits comme l'indemnité de fin de carrière pour des entreprises d'une certaine taille », a indiqué Souleymane Niane, directeur général de la Société Nationale d'Assurance Mutuelle Vie (Sonamvie), troisième assureur du Sénégal, à OBG.

Les mutuelles et les compagnies privées connaissent toutes deux une croissance rapide. Alors que les mutuelles à l'instar de la Sonamvie détiennent une part de marché de 22,5%, les sociétés d'assurance privées, comme l'AMSA Assurances Vie et AGF Sénégal Assurances Vie, se partagent 77,5% de parts du marché. Les trois principaux groupes en termes de parts de marché dans cette branche sont UASen-Vie (24%), AGF Sénégal Assurances Vie (23%) et Sonamvie (22%).

La 13ème compagnie d'assurance de la place de Dakar, Askia Assurances, a été inaugurée le mois dernier. Constituée à 100% de capitaux sénégalais et dirigée par Amadou Seck, ex-directeur général d'Amsa Assurances, la compagnie s'est fixé pour objectif de figurer dans le trio de tête des sociétés dans les trois ans à venir. Cet objectif illustre parfaitement le dynamisme du secteur.

Malgré cette poussée apparente, il faut savoir que le taux de pénétration des produits d'assurance au Sénégal demeure faible, en raison de son faible revenu par habitant et d'une certaine réticence de la population à payer la prime ou la cotisation d'assurance.

« Une des clés pour se développer dans un marché comme le Sénégal est d'adapter les produits au pouvoir d'achat de la population. Pour les segments comme l'assurance vie, nous voyons un fort potentiel dans le développement de la micro-assurance, particulièrement en partenariat avec des institutions de micro-finance qui connaissent bien la cible », a déclaré Mr. Niane à OBG.

Les travailleurs du secteur informel, qui représentent plus de la moitié de la population active du Sénégal, représentent une clientèle décisive pour les assureurs. « Il est très important de se focaliser sur ce segment pour faire progresser l'adoption de couvertures d'assurance, car ce créneau constitue le lien crucial avec l'économie rurale », Ibrahima Cissé, administrateur provisoire d'Alliance Assurances, a déclaré à OBG.

Quelques points faibles persistent néanmoins. « Un des obstacles au développement de l'assurance-vie reste l'inexistence de marchés financiers dynamiques. Le manque d'OPA et d'émissions de titres limite l'innovation et la performance des produits d'assurance-vie, en particulier des produits de capitalisation », a déclaré Mr. Niane à OBG.

Le manque de profondeur des marchés capitaux en Afrique de l'Ouest a pour effet de freiner le développement et la rentabilité du secteur de l'assurance. Très peu d'entreprises locales sont cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) - et aucune compagnie d'assurance sénégalaise. Par ailleurs, le faible nombre de transactions réalisées et le faible niveau de liquidités rendent les investissements de portefeuille peu attractifs auprès des investisseurs institutionnels à l'image des compagnies d'assurance, d'autant plus qu'ils ne dégagent vraisemblablement que des bénéfices encore limités.

Un autre obstacle à la rentabilité du secteur de l'assurance est la mise en oeuvre d'une grille des tarifs relativement élevée dans la région CIMA (les 14 pays d'Afrique de l'Ouest et centrale qui participent à la Conférence interafricaine des marchés d'assurances). Alors que des pays comme la France affichent des frais administratifs de l'ordre de 9%, les frais encourus dans la zone CIMA s'établissent à 32%. Le développement escompté de la bancassurance devrait néanmoins permettre de réduire ces coûts, à travers la baisse des frais liés à la mise en place des réseaux de distribution.

En dépit des nombreux défis à relever, notamment le contexte fiscal et financier, la branche de l'assurance-vie présente de fortes perspectives de croissance. Par ailleurs, une phase de consolidation est largement attendue à un moment où les grands groupes s'efforcent de maximiser leur capital. Dans le secteur de l'assurance, la taille est amenée à compter de plus en plus.

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