Especially in the case of Israel, Japan, Libya, Algeria, and Mauritania. However I advise sobriety and vision in formulating such lease plans. These efforts must not be made in lawless nations and in the nations where such an arrangement exists, emphasis must be placed on growing local agriculture and citizen employment. These farms must not be managed as current industrial factories and processing facilities are managed. That is a sure way of sowing further discord when the value ought to be better-harnessed global value and common prosperity. The nations concerned must make these agreements (in their totality) available to and shared with their citizens to avoid new, unnecessary, and corrosive conflicts. The UN should take an interest in them in an advisory role but must not infuse itself in them. They have enough incomplete work to attend to.
 
All that said, I think Israel and Palestine ought to be given special consideration in this area especially by their neighboring nations. This special recognition, if managed properly and more equitably, could play a role in an Israel side-by-side with a Palestine, with mutually-assured security. I offer my commentary here at the beginning because the article is in French. My general principle in letting intelligible articles stand alone as original unadulterated commentary is not here compromised therefore. Haruna. Allez-y!!
 
MARC ATTALI, DIRECTEUR DE LA DIVISION AFRIQUE DE L’OUEST AU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES A JERUSALEM « Nous voyons le Sénégal comme un pays clé dans la région »

 

par Bakary DABO | SUD QUOTIDIEN , vendredi 5 décembre 2008

 

 

L’agriculture est au cœur de la coopération entre le Sénégal et l’Israël. L’inuguration, le 3 décembre passé, par une délégation de l’État Hébreux qui est en visite à Dakar, du troisième projet agricole Tipa à Ndiaga Niaw, en est une preuve. L’occasion a été saisie par le directeur de la division Afrique de l’Ouest au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, Marc Attali, de faire un round up sur la coopération entre les deux pays et mieux exliquer la vision israélienne sur le développement.

Comment se porte la coopération entre le Sénégal et l’Etat d’Israël ?

Je suis ravi de constater que dans l’ensemble on parle d’une coopération étroite qui existe entre nos deux pays depuis que nous avons renoué les relations diplomatiques en 19994. Je pense que les deux côtés sont intéressés depuis lors de mettre l’accent sur notre étroite coopération dans plusieurs domaines. Le fait que nous soyons ici cette semaine le prouve. Je fais partie d’une importante délégation qui est arrivée d’Israël d’où l’importance que nous accordons des relations entre les deux pays. Ce sont des rapports d’amitié et d’une étroite collaboration d’autant plus que nous voyons le Sénégal comme un pays clé dans la région. La coopération dont nous parlons est une coopération bilatérale mais il y a certaines activités qui peuvent aussi être « exportés » à d’autres pays de la région. Ce qui veut dire ce que des réalisations israélo-sénégalaises peuvent être aussi adoptées ou adaptées à d’autres pays de la région. Nous avons un ambassadeur très actif qui nous a organisé cette visite au Sénégal qui a deux buts.

Le premier c’est au niveau bilatéral israélo-sénégalais et le deuxième c’est une délégation mixte avec le Pnud pour explorer des initiatives communes Israël-Pnud avec le Sénégal et d’autres pays dans la région. Nous avons débuté notre séjour au Sénégal ensuite nous allons, délégations Israël et Pnud, effectuer une visite de travail au Bénin pour projet régional. L’importance de notre mission est vu la composition de notre délégation assez forte qui regroupe des experts divers du ministère des affaires étrangères israélien, de la coopération internationale Mashav, le ministère de l’agriculture, le centre Carmen qui est affilié à Mashav et qui a pour spécialité des affaires communautaires, les conditions de la femme et d’autres services sociaux. Nous avons aussi avec nous le Pr Pasternak qui agronome et expert depuis plusieurs années. C’est donc une mission qui a pour but de renforcer les projets qui existent, d’explorer de nouvelles initiatives et de porter au Sénégal le savoir faire israélien. Dans ce cadre, nous avons eu des rencontres de travail avec le Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré et par le ministre de l’aménagement du territoire et de la coopération décentralisée. Nous avons eu deux très bonnes rencontres dans lesquelles nous avons pu faire le tour d’horizon des rapports entre Israël et Sénégal en matière de coopération bilatérale.

Quels sont, à l’heure actuelle, les secteurs où Israël intervient précisément au Sénégal ?

Quand on parle d’irrigation, aujourd’hui (ndlr : mercredi 3 décembre 2008) nous allons inaugurer un troisième projet TIPA (Innovation technico-agricole pour le lutte contre la pauvreté). C’est un système sophistiqué de goute à goute dont le principe est la simplicité, la créativité, l’efficacité et la productivité. C’est ça le concept de ce projet d’irrigation. Dans le domaine de l’agriculture, comme vous le savez, Israël est renommé pour son agriculture avancée et sa technologie agricole. C’est un des domaines dans lesquels nous mettons l’accent. Bien sûr, quand on parle d’agriculture, il y’a plusieurs domaines nous pouvons collaborer. Il y a deux types d’activités à travers cette collaboration. La première c’est que nos experts, à leur arrivée au Sénégal, travaillent sur le terrain avec les agriculteurs sénégalais et avec les institutions sénégalaises dans ces domaines. Le deuxième type d’activité c’est des stagiaires sénégalais qui sont envoyés en Israël pour passer des cours, suivre des conférences dans des domaines divers concernant l’agriculture.

Les candidats de ces séminaires c’est selon leur profession et leur expertise. En plus, il y’a des activités économiques de sociétés israéliennes dans le domaine de la communication et d’autres. Nous à Jérusalem, nous voyons comme priorité les rapports avec le continent africain et surtout quand on parle de la coopération internationale qui aussi est liée au développement. Ça veut que, il faut aussi à travers la coopération internationale, trouver les points d’intérêts commun aussi avec le secteur privé pour l’engager à investir et d’assurer le suivi. Parce que la coopération internationale a pour but de soutenir et d’apporter un savoir faire mais aussi le suivi se fait soit par les gouvernements, par les agriculteurs ou d’autres selon le secteur. Il faut aussi encourager et engager le secteur privé pour avoir aussi des revenues économiques, commerciaux aidant à contribuer au développement et à la prospérité du pays et bien sûr des sociétés impliquées.

L’Etat d’Israël appuie-t-il financièrement le Sénégal ? Si oui, est-ce sous forme d’appui budgétaire ?

Quand on parle de la perspective israélienne, notre point de vu est une coopération où l’on apporte notre savoir-faire et notre expertise que nous partageons avec nos homologues sénégalais. On ne parle pas ici d’une aide financière tout court. Bien sûr que ce partage de savoir-faire israélien a un budget. Dans le cadre de notre coopération, chaque partie contribue pour la réalisation des projets. Israël n’est pas un pays donateur traditionnel. Nous avons un budget pour la coopération internationale mais la façon dont nous opérons c’est le fait de donner un chèque à un Etat et lui dire de faire qu’il veut. Notre vision c’est de partager notre expertise avec les Etats, Africains. C’est une vision qui remonte aux années 50.

C’était l’époque où la ministre israélienne des affaires étrangères Golga Mayor qui avait cette vision de lancer cette initiative de créer Mashav qui est la coopération internationale israélienne pour venir en aide des nouveaux Etats africains qui venaient d’être créé dans les années 50 et le début des années 60. La vision était de partager notre expérience en tant qu’un jeune Etat avec d’autres jeunes Etats du continent africains pour leur aider à se développer. A l’époque, l’Etat d’Israël moderne avait tout juste 10 ans d’existence avec l’Etat qui était créé en 1948. Déjà, dans la fin des années 50, elle avait effectué un voyage en Afrique. Suite à cela, il y a eu d’autres personnalités israéliennes qui ont effectué des voyages en Afrique pour tisser et renforcer ces infrastructures d’amitié chaleureuses qui existent entre Israël et le continent africain. Donc la vision n’a pas changé. Ce qui a changé c’est le fait que nous sommes aujourd’hui plus sophistiqués, nous déployons plus de moyens. Israël, comme un pays développé, a fait beaucoup de progrès.

Les Etats africains ont fait beaucoup de progrès. Ce qui veut dire que nous avons beaucoup d’intérêt commun soit dans le domaine de la coopération. Je qu’il serait important aussi de mentionner les valeurs communes que nous partageons avec les pays africains. Quand on parle de rapport Israël/Sénégal des valeurs d’une expérience historique. L’histoire de ce qu’a connu le peuple juif d’un côté. Quand on parle du racisme, d’oppression et c’est la même expérience historique qu’ont eu les peuples d’Afrique. De nos jours, on parle aussi de valeur de démocratie et du bien être de nos populations. Je pense ce sont des éléments très importants dans les rapports qui existent entre Israël et les Etats africains dans l’ensemble.

Quelle est la place qu’occupe le Sénégal dans le cadre de vos relations avec l’Afrique ?

Comme je l’ai dis tantôt, nous voyons le Sénégal comme un pays clé dans la région. C’est un pays très important avec lequel nous avons de très bonnes relations diplomatiques et que nous avons beaucoup d’intérêts communs que nous essayons de faire avancer avec beaucoup de succès.

Est-ce que la crise financière internationale peut avoir un impact sur la coopération Israël/Sénégal ?

Puisse que notre vision n’est pas de porter une aide financière mais plutôt de partager un savoir faire, je pense que la crise financière ne peut avoir d’impact sur une expertise d’un agronome, technicien ou professeur. C’est bien évident que la crise financière internationale a des impactes et répercutions sur toute la planète. Mais vu notre façon de faire les choses qui est le point fort de la coopération internationale israélienne. La crise financière nécessité un engagement beaucoup plus fort des pays qui viennent à l’aide du continent africain d’autant plus qu’on parle d’une crise dont les conséquences peuvent toucher tous les pays du monde.

Je pense que pour faire face aux défis que nous impose la crise financière et atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) il faut que la communauté internationale s’engage plus pour faire face. Quand on parle de l’aide internationale israélienne c’est que dans notre bagage constitué de notre expertise, notre expérience et notre savoir faire, c’est une accumulation de 50 ans de coopération, d’investissement de l’État d’Israël dans la recherche scientifique dans tous les domaines tel que l’agriculture. On parle de centaine de million de dollars qui ont été investis dans la recherche scientifique. On parle de milliers de chercheurs israéliens qui sont branchés sur des questions concerant le développement. C’est ça en fait l’investissement israélien du point de vu financier dans la réalisation des projets scientifique. Ça veut dire que même quand on parle du projet Tipa c’est le fruit de la recherche scientifique israélienne dans le domaine de l’agriculture.

Lors de vos échanges avec les autorités sénégalaises, avez-vous abordé des questions liées à la politique internationale actuelle ?

Le but de notre visite c’est de renforcer la coopération entre les deux Etats dans les domaines divers que nous avons souligné. Bien sûr, nous faisons toujours un tour d’horizon de ce qui se passe dans l’actualité internationale mais je pense que ce qui est important c’est de se focaliser sur la coopération entre les deux pays. Le Sénégal peut toujours compter sur Israêl vu les relations d’amitié qui existent entre les deux États pour apporter de son expérience pour le progrès et le développement. Dans le cadre de notre visite, nous avons aussi rencontré la direction région du Pnud qui siège à Dakar ainsi que le bureau local. Nous avons vraiment fait un très bon tour d’horizon des différents projets à réaliser mais aussi des problèmes qui se posent. Nous de notre côté nous avons exposé notre expertise dans les secteurs divers pour trouver le point d’intérêt commun dans lesquels nous pouvons collaborer.

 



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