the semblance of law and order and calm after the idiot French left, that they are the ultimate saviours of La Guinea. I think they're over-reaching, for this time, they are truncating La Guinea's salvation by Allah.
 

Les grands repères de l’armée guinéenne

Dans le but de combler le vide laissé par le départ des forces armées françaises, l’armée guinéenne devait constituer les tout premiers moyens de défense et de sécurité afin de garantir et renforcer l’intégrité territoriale du pays.

Cependant, force est de reconnaître, que cette armée nouvellement créée par un jeune Etat est partie de rien pour entreprendre sa marche sous la direction d’officiers patriotes venus  au secours du pays.

Ces officiers, il faut le noter ont renoncé aux privilèges dus à leur rang dans l’armée française pour se consacrer à l’encadrement et à la formation de la jeune armée nationale dont ils bâtiront en un temps record les principales structures.

En 1960, soit deux ans après sa création, l’armée guinéenne malgré ses faibles moyens est intervenue sous l’égide des Nations Unies dans la crise de l’ex-Congo Belge, actuelle République Démocratique du Congo.

A l’époque, l’organisation des Nations Unies (ONU) avait déployé les casques bleus dans ce pays nouvellement indépendant pour la préservation de son intégrité territoriale alors menacée par la sécession katangaise dirigée par Moïse Tschombé.

 En s’acquittant ainsi de ce devoir internationaliste, l’armée guinéenne a démontré les capacités des jeunes Etats d’Afrique à participer à la résolution des conflits africains.

Depuis, elle s’est tracée la voie qui devait la mener plus tard aux côtés des peuples africains en lutte pour leur indépendance et leur liberté.

De 1963 à 1974, elle a soutenu sans relâche, la lutte armée menée en Guinée portugaise (actuelle Guinée Bissau) par le PAIGC d’Amilcar Cabral contre le colonialisme portugais.

Ce mouvement nationaliste du PAIGC avait ses bases en République de Guinée où il bénéficiait de l’expérience combative de l’armée guinéenne mais aussi des contributions en ressources humaines et matérielles.

Malgré l’agression portugaise perpétrée le 22 novembre 1970 contre la République de Guinée, l’armée guinéenne a continué à s’investir dans la lutte de libération du peuple frère de Guinée Bissau à travers son contingent d’intervention stationné aux frontières du pays en lutte, à l’époque sous le commandement du Général Lansana Conté, alors colonel.

En 1975, au lendemain de l’Indépendance de l’Angola, l’armée guinéenne a effectué une mission dans ce pays en vue de l’aider à mettre fin à une guerre civile déclenchée par des factions angolaises soutenues par le régime d’apartheid d’Afrique du Sud.

Elle s’est battue courageusement et efficacement aux côtés du mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA) d’Agostino Néto.

En 1977, la République du Bénin a bénéficié de l’appui des soldats guinéens lorsqu’une colonne de mercenaires dirigée par le franco-comorien, Bob Denard a tenté de renverser le régime du Président Mathieu Kérékou.

Sur le plan politique, l’armée guinéenne a pris le pouvoir le 3 avril 1984, peu après les obsèques du premier président, feu Ahmed Sékou Touré décédé le 26 mars 1984 dans un hôpital de Cleveland aux Etats-Unis d’Amérique, après 26 ans à la tête du pays.

En évoquant ce tournant décisif de l’histoire de l’armée guinéenne, un officier supérieur des forces armées a dit que : «l’armée n’a pas fait de coup d’Etat le 3 avril 1984, elle a plutôt joué un rôle d’arbitre en s’interposant entre les factions rivales nées suite à la disparition du premier président et c’est pour épargner le pays d’une guerre civile que l’armée a pris le pouvoir».

La période 1984-1993 aura été marquée en Guinée par le régime de son armée nationale, qualifié de régime d’exception.
 
Ainsi à partir de 1989, l’armée s’attela à la préparation des bases de l’état de droit, à la rédaction de la Loi fondamentale promulguée en 1990; puis à la consécration du multipartisme intégral en 1991.

C’est seulement à partir de 1993 que furent organisées les premières élections multipartites et qui ont porté au pouvoir le Général Lansana Conté pour un mandat de cinq ans qui a été renouvelé en 1998.

Après amendement de la Loi fondamentale en 2001 à la suite d’un référendum populaire, le Général Lansana Conté a été réélu en 2003 pour un mandat de 7 ans jusqu’en 2010 renouvelable.

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