Courtesy: GuineeConakry.info
CAMP ALPHA YAYA: Moussa Dadis Camara face aux Forces Vives de la Nation
Conformément au programme adopté par le CNDD, le tout nouvel homme fort de la Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara a rencontré ce samedi, 27 décembre 2008, les partis politiques, la société civile, les chefs religieux, les coordinations nationales et beaucoup d’autres non invités, mais qui tenaient à être là...| window.google_render_ad(); |
 |
La salle de conférence du Camp Alfa Yaya ne suffisait plus, il a fallu se transporter en plein air, devant l’Ecole militaire Inter Armes. Convoquée à 10 heures, la rencontre démarrera après 12h.
Entretemps, l’ex président de l’Assemblée nationale qui s’était présenté, a du se raviser et disparaitre, car il n’était convié à ce rendez-vous, les institutions républicaines ayant été dissoutes.
L’objectif de cette première rencontre avec les forces vives de la nation était de mettre tout le monde au même niveau d’information. Et, pour ce faire, sans détour, Moussa Dadis Camara s’est attaqué aux problèmes principaux qui se posent à la nation, en laissant parler son cœur, loin de la langue de bois politique. Extraits.
« Je n’ai pas préparé de discours » a été la première phrase de Dadis qui voulait à cette occasion faire parler rien que son cœur, à présent ouvert aux Guinéens. Parce que simplement « On n’est plus à l’heure de la démagogie, il faut être pragmatique » dit Dadis.
Sur les raisons qui ont poussé le Conseil National pour la démocratie et le Développement à prendre le pouvoir : «C’est l’incapacité notoire et l’irresponsabilité du gouvernement et de l’Assemblée nationale à prendre une décision pour le bien-être de la nation, dans le sens de l’organisation des élections crédibles, libres et transparentes. Je fustige l’hésitation politique, malgré l’Etat de santé déliquescent du chef de l’Etat, on a laissé faire».
Pas question de s’éterniser aux affaires : « Nous n’avons pas l’ambition du pouvoir. Nous sommes au pouvoir pour rassurer les Guinéens sur l’avenir de leur pays dans l’honneur et la sincérité».
Pour ce faire, Dadis Camara lance un appel à tous et chacun : « Il faut faire des projets de société et les soumettre à l’approbation du CNDD… Un premier ministre civil va être alors bientôt nommé. Les partis politiques doivent appartenir au gouvernement comme les syndicats… ».
Une fois de plus, pour le capitaine Dadis, la redondance est pédagogique : « Nous ne sommes assoiffés du pouvoir, vous allez nous proposer le temps qu’il faudra pour la tenue d’élections libres et transparentes».
Mais avant, il faut tout d’abord de la gouvernance : « Il ne faut pas que les grands projets soient détournés au profit des intérêts égoïstes. Que le forestier que je suis envoie tout en Forêt ou que le cadre de la Moyenne Guinée envoie tout le bonheur au Fouta, le malinké ou le Soussou autant… ».
Parlant des anciens dirigeants du pays : « Ils se sont rempli les poches pour aller bâtir des maisons à l’étranger ou ouvrir des comptes partout. Sinon, on n’en serait pas là ».
Ultimatum ! « Toute personne coupables de détournement sera poursuivie et châtiée devant le peuple. C’est le même sort qui sera réservé aux tueurs. Les droits de l’homme c’est valable aussi bien pour le tueur que pour son bourreau !».
Il faut des patriotes pour développer la Guinée : « On n’a pas besoin de diplômés de Cambridge, Harvard ou autres… mais de patriotes tout court… ».
Fini avec le trafic de drogue : « Nous demandons à tous les gens qui détiennent de la drogue de s’en débarrasser. De même que toute personne qui opère dans ce secteur ferait mieux de changer de métier…».
Dadis n’est pas intéressé par le pouvoir : « Mieux vaut faire un jour pouvoir et quitter dans l’honneur que d’y passer cinquante ans et sortir par la petite porte ».
Dadis ne perd pas de vue les débats sur la révision des conventions minières « A partir de maintenant, tout est bloqué. Nous allons initier des révisions, des vérifications… C’est la même chose pour la contrat de cession du Port Autonome de Conakry. Nous allons voir ce qu’il faut faire à présent».
Mais, surtout le président du CNDD tient à savoir que s’est-il passé avant lui en matière de gouvernance : « Nous organiserons des audits pour la gestion des années écoulées ». Pour rassurer tout le monde, Dadis est on ne peut clair : « Je n’ai pas besoin d’affaire. J’ai juste besoin de bonnes propositions dans l’intérêt de la nation».
Sur le vieillissement de l’administration publique, Dadis promet de procéder à la mise à la retraite des anciens pour le recrutement des jeunes, dans le but de bâtir une administration plus jeune donc plus dynamique et efficace.
Après ces propos, les confessions religieuses ont prié pour la paix, la sécurité et la justice en Guiée et les Forces vives se sont montrées satisfaites par les déclarations du Chef du CNDD et souhaité que les paoles et les actes se marient très rapidement.
C'est dans ce contexte de solidarité nationale que Le Lieutenant Colonel Sékouba Konaté est nommé ministre de la défense nationale, ''à titre provisoire''.
Kerfalla Kourouma pour GuineeConakry.info
Entretemps, l’ex président de l’Assemblée nationale qui s’était présenté, a du se raviser et disparaitre, car il n’était convié à ce rendez-vous, les institutions républicaines ayant été dissoutes.
L’objectif de cette première rencontre avec les forces vives de la nation était de mettre tout le monde au même niveau d’information. Et, pour ce faire, sans détour, Moussa Dadis Camara s’est attaqué aux problèmes principaux qui se posent à la nation, en laissant parler son cœur, loin de la langue de bois politique. Extraits.
« Je n’ai pas préparé de discours » a été la première phrase de Dadis qui voulait à cette occasion faire parler rien que son cœur, à présent ouvert aux Guinéens. Parce que simplement « On n’est plus à l’heure de la démagogie, il faut être pragmatique » dit Dadis.
Sur les raisons qui ont poussé le Conseil National pour la démocratie et le Développement à prendre le pouvoir : «C’est l’incapacité notoire et l’irresponsabilité du gouvernement et de l’Assemblée nationale à prendre une décision pour le bien-être de la nation, dans le sens de l’organisation des élections crédibles, libres et transparentes. Je fustige l’hésitation politique, malgré l’Etat de santé déliquescent du chef de l’Etat, on a laissé faire».
Pas question de s’éterniser aux affaires : « Nous n’avons pas l’ambition du pouvoir. Nous sommes au pouvoir pour rassurer les Guinéens sur l’avenir de leur pays dans l’honneur et la sincérité».
Pour ce faire, Dadis Camara lance un appel à tous et chacun : « Il faut faire des projets de société et les soumettre à l’approbation du CNDD… Un premier ministre civil va être alors bientôt nommé. Les partis politiques doivent appartenir au gouvernement comme les syndicats… ».
Une fois de plus, pour le capitaine Dadis, la redondance est pédagogique : « Nous ne sommes assoiffés du pouvoir, vous allez nous proposer le temps qu’il faudra pour la tenue d’élections libres et transparentes».
Mais avant, il faut tout d’abord de la gouvernance : « Il ne faut pas que les grands projets soient détournés au profit des intérêts égoïstes. Que le forestier que je suis envoie tout en Forêt ou que le cadre de la Moyenne Guinée envoie tout le bonheur au Fouta, le malinké ou le Soussou autant… ».
Parlant des anciens dirigeants du pays : « Ils se sont rempli les poches pour aller bâtir des maisons à l’étranger ou ouvrir des comptes partout. Sinon, on n’en serait pas là ».
Ultimatum ! « Toute personne coupables de détournement sera poursuivie et châtiée devant le peuple. C’est le même sort qui sera réservé aux tueurs. Les droits de l’homme c’est valable aussi bien pour le tueur que pour son bourreau !».
Il faut des patriotes pour développer la Guinée : « On n’a pas besoin de diplômés de Cambridge, Harvard ou autres… mais de patriotes tout court… ».
Fini avec le trafic de drogue : « Nous demandons à tous les gens qui détiennent de la drogue de s’en débarrasser. De même que toute personne qui opère dans ce secteur ferait mieux de changer de métier…».
Dadis n’est pas intéressé par le pouvoir : « Mieux vaut faire un jour pouvoir et quitter dans l’honneur que d’y passer cinquante ans et sortir par la petite porte ».
Dadis ne perd pas de vue les débats sur la révision des conventions minières « A partir de maintenant, tout est bloqué. Nous allons initier des révisions, des vérifications… C’est la même chose pour la contrat de cession du Port Autonome de Conakry. Nous allons voir ce qu’il faut faire à présent».
Mais, surtout le président du CNDD tient à savoir que s’est-il passé avant lui en matière de gouvernance : « Nous organiserons des audits pour la gestion des années écoulées ». Pour rassurer tout le monde, Dadis est on ne peut clair : « Je n’ai pas besoin d’affaire. J’ai juste besoin de bonnes propositions dans l’intérêt de la nation».
Sur le vieillissement de l’administration publique, Dadis promet de procéder à la mise à la retraite des anciens pour le recrutement des jeunes, dans le but de bâtir une administration plus jeune donc plus dynamique et efficace.
Après ces propos, les confessions religieuses ont prié pour la paix, la sécurité et la justice en Guiée et les Forces vives se sont montrées satisfaites par les déclarations du Chef du CNDD et souhaité que les paoles et les actes se marient très rapidement.
C'est dans ce contexte de solidarité nationale que Le Lieutenant Colonel Sékouba Konaté est nommé ministre de la défense nationale, ''à titre provisoire''.
Kerfalla Kourouma pour GuineeConakry.info