The payoffs from investments in value-life. But if its Hesal, it's got to go Baby. Sorry. Otherwise wonderful. Haruna.
 

Interview de Bébé Kandja Kouyaté 
 


Née à Pékin lors d’une tournée internationale de ses parents, Mariam Kandia Kouyaté affectueusement appelée « Bébé » par son défunt père est la fille du célèbre griot guinéen Sory Kandia Kouyaté. Après la chine, la Guinée Conakry, la France et l’Afrique du Sud, c’est au Mali que cette beauté décide de s’installer pour réaliser ses projets d’avenir. MUSOW l’a rencontré pour en parler : Interview.
MUSOW : Depuis un certain temps votre présence est remarquée dans la capitale malienne : concerts, grands rassemblements d’artistes, espaces culturels ...
Bébé Kandia Kouyaté : Comme le dit un proverbe malinké « den yé kassira a tabaga de ko » quand je suis venu au Mali pour la première fois il y a deux ans de cela, les maliens m’ont accueillis à bras ouvert. Ils m’ont offert une famille (la famille Nafo) et un village d’adoption à Djenné qui s’appelle "Sana Kouine".
Après le décès de mes parents, j’ai perdu tout espoir en la vie et c’est cette terre de diatiguiya qui m’a redonné l’espoir de vivre. C’est au Mali et plus précisément dans ce village de Sana Kouine que s’est réveillé en moi le génie de l’artiste que je suis aujourd’hui. C’est de là que je suis parvenue a mettre sur le marché discographique mon premier album qui porte le non du dit village. Je dois beaucoup au Mali.
 Depuis quand êtes vous dans la musique ?
Disons que je suis née dans la musique, je suis la première fille d’un grand griot africain, Sory Kandia. La musique est dans mon sang. J’ai aussi été adoptée par une des grandes voix de la musique africaine, Miriam Makeba chez qui j’ai passé quelques années. J’étais choriste de Mory Kanté en 1986, ensuite j’ai travaillé avec mon ex Mari Papa Kouyaté sur son album sorti en 1993.
Je suis une femme très timide et je ne me fais pas confiance. Cela a fait que je suis restée longtemps sans mettre quelque chose sur le marché discographique. Mais... c’est mon arrivée au mali qui a fait de moi, une nouvelle femme, plus confiante et déterminée. Alors j’ai enregistré mon premier album Sana Kouine au studio Wanda Records en novembre 2006.
Combien de titres comportent l’album Sana Kouine et quels sont les thèmes que vous abordez ?
Sana Kouine pour ainsi rendre hommage à tout ces hommes et ces femmes qui ont fait de cette terre malienne, mienne. Il comporte dix titres et parle d’amour, de travail et d’autres thèmes d’actualités. J’ai aussi repris un titre fétiche de feu Sory Kandia Kouyaté « Souaressi » pour ainsi faire plaisir à tout ses fans. « Mama Africa », un autre titre far de l’album que je chante en Zoulou rend hommage à Miriam Makeba car généralement en Afrique, on attend qu’une personne disparaisse pour lui rendre hommage.
Qu’est-ce qui vous a marqué chez cette grande figure Miriam Makeba ?
Sa simplicité, son courage, sa détermination... Elle m’a donné beaucoup de conseils qui m’ont servi et qui continuent à me servir dans ma vie de tous les jours. Elle est humble et modeste. Ça fait toujours plaisir de partager des moments avec elle.

Bébé de la chanson à la coiffure ?
Il faut dire que la coiffure est une grande passion chez moi. Il n y a pas de femmes « moches » dans la vie. Toutes les femmes sont belles quand elles savent se mettre en valeur, c’est très important. Moi je sais le faire et pourquoi ne pas le partager avec mes sœurs ? Une école de coiffure à Paris, ensuite j’ai travaillé dans un grand salon Mozart coiffure avant d’ouvrir mon propre salon de coiffure.
J’ai eu à coiffer des grandes stars du monde des artistes, décrocher de grands prix comme la « Mèche d’or en 1996, trois fois le « Black Trophy » et beaucoup d’autres. Et là, bientôt mon salon de Bamako ouvrira ses portes pour le bonheur de toutes les maliennes.
Quels sont vos autres projets ?
Vie privée... Je ne suis pas pressée, je m’entends bien avec mes amis. Le prince charmant est là et bientôt je vais le présenter à mes fans (sourire).
Je prévois un grand concert en hommage à mon père au Mali. Ici, en Afrique, on commémore la mort de Bob Marley et pourquoi pas celle de Sory Kandia ou de Bazoumana Cissoko et de tout ces grands griots qui ont fait les beaux jours de l’Afrique ? J’ai aussi en projet, une grande tournée en Afrique, aux Etats Unis et en Europe. Pour l’instant la date n’est pas précisée...
Un dernier mot ?
A tous mes frères et sœurs africains, n’oublions jamais nos origines, soyons fiers de qui nous sommes, quelque soit la où nous nous trouvons sur la planète, pensons à nos origines et nous ne serons jamais perdus. Emmenons une partie de cette terre chaleureuse avec nous et nous n’aurons jamais froids... Et, enfin merci à votre rédaction.

Propos recueillis par Balkissa Maiga Photos de Samba N’Diaye
28 Août 2008
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