French, Canadian, Spanish, German, American,  prospective Malian students paid 500 Francs CFA to participate. Former students of the universities were also on hand to share their experiences. Students visited stalls where they received information on requirements for admission and scholarships especially English Language requirements for American and Canadian universities as well as Spanish and German languages requirements for their respective universities.
 
Local institutions and Embassies were also on hand to share the services in the language and scholarships areas that they can provide to make the students' dreams come true. The event was the first of its kind aimed at better orienting Malian students who aspire to university education abroad rather than leave the search for and admission processes to the students alone who may not be able to read and understand the various languages adequately. It was organised by the French Embassy in partnership with Mali's ministry of culture, the University of Bamako, and other European, American, and Canadian embassies.
[Comment: Haruna - I didn't know that because of the local nature of Canadian scholarships, Malian students may not be able to access scholarships to Canadian universities. However, they may apply directly to the university and for specific scholarships within the universities. I hope the UN, AU, EU, Ecowas, CILLS, and other African universities were present at this fair. Due to the global future of the world, I recommend a Modern languages institute be setup in Bamako or Kayes to offer a one year intensive language course in English, German, Russian, Chinese, Japanese, Spanish, Arabic, swedish, and Dutch to include a summer's immersion program for better readiness. I'm talking the W9Y. Foreign universities can rent permanent stalls on this campus manned by an embassy staff. A good introduction to the cultures of these nations through film and theatrical performances as well as visiting teachers and professors can do  wonders].
 
 
Salon international de l’étudiant

L’enseignement supérieur constitue une précieuse occasion de promotion sociale pour les individus, une chance d’émancipation et un instrument irremplaçable pour des pays comme le nôtre, engagés dans la bataille pour le développement. Pour toutes ces considérations, le forum national sur l’éducation avait exigé que la qualité soit l’élément dominant de cet ordre d’enseignement. Et pour les mêmes raisons de nombreux étudiants désireux de parfaire leurs cursus regardent vers d’autres horizons quasi inaccessibles depuis des années. Soit à cause de conditions impossibles à satisfaire, soit à cause de la mauvaise présentation des dossiers ou simplement de l’ignorance des conditions d’accès.

DOSSIERS BIEN FICELES
Pour leur ouvrir ou du moins leur expliquer cet univers dont ils rêvent, le Salon international de l’étudiant s’est tenu samedi et dimanche dans les jardins du Musée national à Bamako. La manifestation se proposait d’informer, conseiller et orienter les étudiants sur les filières d’études supérieures qui leur sont accessibles. On comprend donc aisément pourquoi les étudiants ont envahi le Musée national pour visiter la vingtaine de stands implantés dans les jardins. Dans la matinée de samedi, un peu plus de 800 visiteurs ont payé un ticket d’entrée (500 Fcfa) pour accéder au Salon. Dans les jours et les mois à venir, ils seront certainement plus nombreux à déposer des demandes de bourses d’études ou d’inscription avec cette fois la certitude d’avoir bien ficelé leurs dossiers et ciblé correctement l’université et la filière. Ce Salon, le premier du genre dans notre pays, est une initiative de l’ambassade de France à laquelle, l’Université de Bamako et les ambassades d’Europe occidentale, des USA et du Canada ont largement adhéré. Les stands les plus visités étaient tout naturellement ceux de la France, du Canada et des États-Unis d’Amérique dont les universités sont les plus connues de nos étudiants. Au stand français (le plus grand du Salon), s’exposaient de nombreux centres universitaires comme l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, l’École supérieure d’ingénierie et de génie électrique (Esigelec), l’École des hautes études en santé publique (EHESP) et l’École nationale supérieure de chimie de Clermont Ferrand (ENSCCF). Il y avait aussi le Groupement pour l’étude de la mondialisation et du développement (GEMDEV) et l’Assemblée régionale d’Île de France.

Le représentant du jumelage région de Kayes-Île de France ne s’intéressait qu’aux étudiants originaires de la 1ère région. Dans le cadre du jumelage, les bourses n’étaient destinées qu’à cette catégorie d’étudiants désireux de se former pour revenir servir à Kayes. Avant de bien comprendre, beaucoup de visiteurs y avaient vu là une espèce de discrimination.

Pour leur part, les représentants des autres grandes écoles françaises, documents à l’appui, expliquaient aux visiteurs les programmes d’études de la 1ère année au doctorat, le dossier de demande de bourses à constituer, le fonctionnement des structures d’accueil et la mobilité dans le système LMD. Colette Ferrani, le chef du service des relations internationales de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et la secrétaire générale de GEMDEV, Catherine Choquet, ont reçu plus de 500 visiteurs dans leurs stands.

QUESTIONS ET REPONSES
Le stand du Canada et celui des États-Unis en ont vu passer presqu’autant. Dans le premier (Canada) on expliquait longuement aux étudiants les raisons pour lesquelles les bourses canadiennes n’étaient pas accessibles au commun des candidats. D’abord parce que les bourses canadiennes ont la particularité d’être provinciales et non nationales. Il y a aussi le fait qu’il faut payer souvent les formations (l’étudiant doit être en mesure de se prendre en charge). Quant aux États-Unis, ils offraient une documentation assez fournie qui donnait tous les détails nécessaires sur les conditions d’études et de séjour.

Aussi bien États-Unis qu’au Canada, il existe un système d’équivalence que ne saisissent pas bien de nombreux étudiants africains. L’attachée culturelle de l’ambassade des États-Unis, Kathleen Peoples, a ainsi mis beaucoup de temps à expliquer aux visiteurs qu’un certain niveau d’étude et la maîtrise de l’anglais étaient des conditions obligatoires pour aspirer à une bourse. Aux stands belge, allemand et espagnol, les étudiants avaient à leur disposition - comme partout d’ailleurs - une documentation où figuraient la liste des universités et d’autres grandes écoles ainsi que les conditions d’accès de toutes les filières et de tous les niveaux d’étude. Le guide des universités espagnoles outre les opportunités de formation universitaires et post-universitaires, propose des séjours en Espagne à la condition de parler la langue. Pour cela dès septembre 2009, un centre de langue sera ouvert à Bamako. Les facultés et instituts de l’université de Bamako, et certains écoles et centres nationaux ne furent pas en reste. L’Agence universitaire de la francophonie, l’IPR/IFRA, la FAST, Orange Mali, l’École supérieure d’ingénierie d’architecture et d’urbanisme (ESIAU), l’Institut des hautes études en management (IHEM), le Centre d’information et de gestion des migrations (CIGEM) et le Centre d’étude et de formation en informatique et bureautique (CEFIB) ont accueilli et expliqué les opportunités offertes aux étudiants dans leurs structures. Pendant ce week-end, la plupart des stands ont aussi présenté les systèmes universitaires, les structures d’accueil et le témoignage d’anciens étudiants au cours d’un exposé dans la salle de conférence du musée. Les questions-réponses ont permis à nombre d’étudiants de mieux s’orienter.

La cérémonie d’ouverture du Salon à laquelle participaient plusieurs ambassadeurs était présidée par le secrétaire général du ministère de la Culture, Al Hadi Koïta. Il a, avec Salia Malé qui représentait le directeur général du musée, salué l’initiative française et l’opportunité que le Salon représentait pour les étudiants maliens. Thierry Vielle, le conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France a, au nom de la commission d’organisation du Salon, rappelé que la modernisation, la lisibilité et le caractère comparable des cursus constituaient un élément décisif du développement de la mobilité des étudiants et des jeunes chercheurs. Ce qui explique le choix de la commission d’organisation du Salon de présenter ensemble les institutions nationales, au premier rang desquelles l’université de Bamako, les institutions privées et des établissements d’enseignement supérieur et de recherche d’Europe et d’Amérique largement ouverts à l’accueil d’étudiants étrangers. "La mobilité internationale dans l’enseignement supérieur et la recherche n’est pas un luxe. C’est désormais une condition sine qua non de la production du savoir. La mobilité est également une des conditions de la diffusion réussie du savoir", a souligné Thierry Vielle qui n’a pas manqué de saluer tous ceux qui sont venus parfois de très loin pour présenter leur université ou leur institution avant de souhaiter que ces journées soient l’occasion de contacts fructueux pour tous. Ce qui fut le cas.

C. DIAWARA

03 mars 2008 

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