Transummary to follow in good time. What in the name of Islam? Haruna. Autres Actus Sous le hijab se cachent des Voleuses pro! Leur habillement noir typique leur donne une apparence de vénérables musulmanes. Mais sous le "hijab" se cachent des vipères aspics. Sous cette rubrique, nous relatons de temps en temps des faits mettant en scène des voleuses. Les histoires sur les femmes indélicates suscitent généralement de nombreuses réactions. Une de nos lectrices a même soutenu que c’est pour «diversifier les auteurs des actes délictueux» que notre journal fait souvent appel à des personnages féminins. Notre chère lectrice oubliait les malfaiteurs se recrutent aussi parmi nos sœurs, épouses et mères. Il arrive que les malandrins au féminin soient plus dangereux que les hommes. Quand les femmes s’y mettent, elles n’y vont avec le dos de la cuillère. Ce ne sont pas les victimes d’une série de vols perpétrés ces deux derniers mois à Badalabougou qui diront le contraire. Il s’agit de Mme Berthé Kadi Diarra et Ibrahim Koné. L’un et l’autre sont des couturiers bien côtés du quartier. Leurs ateliers ne désemplissent pas la veille des grandes fêtes religieuses et celles de fin d’année. L’atelier de couture «Salam» de Kadi Diarra par exemple est pris d’assaut fréquemment par les clients. Sa renommée allant crescendo, elle a fini par se tourner vers l’exportation de ses créations. Cette popularité a eu des conséquences inattendues. Beaucoup de petits envieux ont commencé à faire la ronde dans les environs à la recherche d’un moyen de s’introduire dans l’atelier pour chiper quelques habits bien cousus. Le lot des jaloux incluaient deux femmes. Elles se nomment Mariam Sangaré et Koro. Elles ont la particularité de s’habiller en tchador. La première est une jeune fille de 19 ans. Elle est arrivée de son Sikasso natal, il y a juste cinq petits mois. Lavandière au bord du fleuve, elle est de taille moyenne, le teint clair naturel et le visage rond. La jeune fille fait penser sans hésiter à une Afghane sous le régime des talibans. Mariam est ce genre de jeune fille à qui l’on confierait sans hésiter la prunelle de ses yeux. Cependant la dame est dangereuse. La preuve ? Dans la nuit du 7 au 8 avril, les deux femmes, Mariam et Koro se présentèrent à l’ atelier de Kadi Diarra. La maîtresse des lieux était absente. Mais deux apprentis travaillaient d’arrache-pied pour satisfaire une commande de l’extérieur. Koro entra la première portant deux coupons de tissus qu ’elle présenta à l’homme qui était occupé à mettre en pièces une balle de tissu. Elle se mit à discuter le prix de la couture de ses deux coupons. Mariam entra sur ces entrefaites, drapée dans son tchador et tenant en main un sachet plastique. Elle s’arrêta près de Koro et échangea avec elle quelques mots. L’autre employé de Kadi Diarra les surveillait de près. Pour lui, l’attitude des deux femmes était suspecte. Sa méfiance s’avérera justifiée. Quelques minutes après, la femme au tchador s’approcha d’une table sur laquelle étaient entreposés des habits cousus de grande valeur. Discrètement, elle se mit à les emballer et à les fourrer dans son sachet plastique. Lorsqu’elle remplit son sac, elle le passa sous son habit noir et le porta à califourchon comme si c’était un bébé. Puis elle fit signe à sa compagne pour lui faire comprendre qu’elle avait fini de faire son boulot. Koro coupa net la discussion avec l’apprenti tailleur et sortit sans demander ses restes. Elle contourna l’autre employé de Kadi pour se fondre dans la foule. Mariam n’eut pas de chance. L’homme occupé dehors lui demanda ce qu’elle portait au dos. Elle répondit que c’était son bébé. Elle se hâta pour rattraper son amie qui avait déjà pris le large. Mais l’apprenti ne l’entendit pas de cette oreille. Il la saisit et palpa son dos. Le bébé s’avéra être une balle de tissus. Sans hésiter, l’employé souleva l’habit noir et découvrit le pot aux roses. Il retira le colis et appela sa patronne, une femme très versée dans la religion. Kadi arriva et exigea de ses employés de ne pas brutaliser la voleuse mais de la conduire à la police. Ainsi Mariam a été transportée au commissariat du 4e arrondissement. Elle a été prise en charge par l’inspecteur principal Maria Dama Sidibé de la section P.J. Téléphone de grande marque. Le flagrant délit était sans équivoque. Mariam a reconnu les faits en partie, mais s’obstina à ne pas dévoiler aux enquêteurs où se cachait sa complice Koro. «Je peux vous dire seulement qu’elle habite au Banconi. Nous nous sommes connues au bord du fleuve. Nous étions des lavandières. Ensuite, nous avons arrêté ce métier pour faire équipe. Il arrive que Koro conduise les mendiants non voyants en ville et moi, je me repose le jour», confia-t-elle à la police. La couturière Kadi affirme n’avoir pas l’intention de faire emprisonner Mariam. «Je l’ai conduite ici pour montrer aux gens que sous ce manteau de religieuse se cachent souvent des femmes sans scrupule. Elles font honte à la religion. Dieu a horreur des personnes qui portent des tenues qui rappellent la religion pour poser des actes contraires aux prescriptions de l’ islam», a condamné Mme Kadi Berthé. L’audition de la voleuse terminée, les hommes du commissaire Abdoulaye Danfaga prirent des dispositions pour l’envoyer devant le juge pour répondre de ses actes. A ce moment, un certain Ibrahim Koné, lui aussi tailleur de son état se présenta à la P.J. Il avait été victime d’un vol similaire, il y a deux mois. Lorsqu’il apprit l’arrestation de Mariam, il était en train de chercher une solution à l’amiable avec le propriétaire de plusieurs habits volés. Devant les policiers, il affirma que le vol opéré dans son atelier avait été perpétré de la même manière que celui réalisé au dépens de Kadi. Mais il ne pouvait certifier que Mariam et Koro avaient volé des habits dans son atelier. Une autre enquête démarra pour essayer de dévoiler l’implication des deux femmes. Cela ne saurait tarder pour qui connaît l’efficacité de la policière en charge du dossier. L’inspectrice Maria Dama Sidibé aura aussi à démêler une autre affaire. Une belle de nuit accusée par son copain européen d’avoir volé son téléphone de grande marque était en garde-à-vue. Les faits se sont passés durant le week-end dernier. La jeune H. d’une beauté féerique sortait avec un Européen qu’elle fréquentait depuis quelques semaines. Ils se rendirent dans un bar de la place et occupèrent une table. Après avoir ingurgité quelques bouteilles d’alcool, le toubab se leva et alla aux toilettes. De retour, il s’aperçut que son téléphone avait disparu. Il se mit à composer le numéro et son appel était fréquemment renvoyé sur la boîte vocale. Il était fou de rage. Il interrogea tout le monde. L’un des serveurs lui répondit qu’il avait vu sa compagne remettre quelque chose à une autre fille. Le Blanc attendit donc la journée de mercredi dernier pour se rendre à la police. Il porta plainte contre H. pour le vol de son téléphone. Conduite devant l’inspecteur Maria Dama Sidibé, la belle de nuit a nié les faits en bloc. Mais cuisinée par les policiers, elle se déclara prête à donner un autre appareil à son client plus la somme de 100.000 Fcfa. Au passage de notre équipe, les conciliabules allaient bon train. Mais L’Européen rejettera sûrement la proposition de H. Il soutenait que le contenu de son téléphone était plus important que tout ce que la jeune fille proposait. G. A. DICKO Essor du 14 Avril 2009 **************The Average US Credit Score is 692. See Yours in Just 2 Easy Steps! 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