You will find vendors of these plastic, glass, and metal containers throughout West Africa. The jugs contained motor-oil, gasoline, paint, fertiliser, acids, or any number of lethally toxic material. No matter how well the vendor cleans them, do not buy them for use to collect or store food or water or milk. The shelf life of some of these carcinogenic chemicals makes them very difficult to clean. Besides, using chlorox or soap to clean the jugs only compounds the problem. They may appear clean to you but you will have created a more lethal emulsion or residual toxin clinging to the inner walls of the jug waiting for a host to menace.
 
Another caution is to limit the amount of time you spend sleeping under trees at night. They give off carbon dioxide which can compromise your respiratory organs. Haruna. 
Bidons de pesticides :DANGER !
l’Essor n°16427 du - 2009-04-21 08:00:00


Ces fûts de pesticides sont moins chers, mais dangereux
Ces récipients sont couramment utilisés pour stocker l'eau et d'autres aliments liquides

Les emballages de pesticides et autres produits chimiques font partie des outils ménagers de premier rang. Pour la conservation de l'eau, surtout dans les milieux

les plus défavorisés où il n'existe pas de système d'adduction d'eau, ces bidons sont largement utilisés.
Pour s'en rendre compte, un tour dans nos familles suffit. Les personnes et les bidons qui ont contenu des produits toxiques cohabitent quotidiennement. Ces bidons sont utilisés dans nos familles pour la conservée d'eau, pour le transport du lait, et d'autres aliments liquides.
Pourtant, ces emballages constituent un danger pour l'homme et pour l'environnement. Car ils contiennent des symboles corrosifs. Des restes des produits toxiques, inflammables ou explosifs. Il y a aussi des sceaux de peinture, des bidons d’huile à moteur, de batteries, de médicaments, des pesticides, des produits cosmétiques, etc.
Salif N'Diaye est vendeur de bidon au marché Dibida. Il vit de ce métier depuis plusieurs années. Les bidons qu'il vend sont généralement issus de produits importés. Ils viennent d'un peu partout de la sous-région, confie Salif N'Diaye qui vend généralement les bidons de 4 à 20 litres, appelés couramment "emballage perdu". "Quand je reçois mes marchandises, je prend le soin de les laver avec de l'eau de Javel, du savon et souvent des désinfectants. Car ce sont généralement des bidons qui ont contenu du savon liquide, de l'acide, du vin rouge, de l'huile de moteur, etc.", explique Salif N'Diaye. Malgré les soins qu'il apporte à ses marchandises, notre commerçant reconnaît qu'il ne maîtrise pas leur propreté intérieure. Car c'est plutôt l'extérieur des bidons qui est bien rincé pour attirer les clients qui se fient à cette apparence. Malgré la mise sur le marché de matériels appropriés par l'usine "Fofy industrie", les emballages perdus sont les plus prisés par les ménagères à cause de leurs coûts réduits.

Grand risque d'intoxication. Les utilisateurs se soucient peu de la nuisance de ces emballages pour la santé des personnes et pour le cadre de vie. Ils contiennent des métaux lourds tels que le plomb ou le nickel qui peuvent provoquer des maladies comme le cancer, les tumeurs pulmonaires et d'autres pathologies congénitales, alerte Sidy Keïta, chef de la division formation et recherche de la Direction nationale de l'assainissement, du contrôle des pollutions et des nuisances (DNACPN). Rappelons qu'une infime quantité d’un résidu domestique dangereux peut provoquer des ennuis de santé. Par exemple, un litre d’essence est suffisant pour rendre impropre à la consommation un million de litres d’eau potable. En l’absence de collectes spéciales, on estime que les deux tiers des résidus se retrouvent dans les bidons et le reste dans les nourritures. Les résidus qui se retrouvent dans la fosse sceptique d’un particulier peuvent détruire la microflore vivant dans la fosse et responsible de la décomposition des matières organiques et du bon fonctionnement de toute l’installation. Ils peuvent aussi contaminer les boues et empêcher leur utilisation comme des amendements agricoles.
Sékou Dembélé est ingénieur biologiste en contrôle de qualité et analyse au Laboratoire national de la santé. Selon lui, les produits obsolètes sont tout aussi dangereux. Quelque soit le procédé de lavage, le risque persiste. Les risques d'intoxication sont grands. Il y a deux sortes d'intoxication, explique l'ingénieur. L'intoxication chronique résulte d'une consommation infime du produit toxique. Son effet n'est pas immédiat.
Quant à l'intoxication aiguë, quelque soit la quantité consommée, elle perturbe l'organisme et vous pouvez immédiatement tomber malade. Cela dépend de la nature du produit initial qui se trouvait dans l'emballage. Sékou Dembélé rappelle que son service n'a pas fait d'étude de terrain, mais il reste convaincu que ces emballages ne doivent pas être destinés à un usage domestique. "Quand il y a contact entre le composant chimique du bidon et les aliments, automatiquement, il y a un risque d'intoxication. Et il suffit qu'une quantité pathologique soit atteinte pour l'intoxication", précise Sékou Dembélé.
Face au danger que représente le phénomène, la DNACPN a entrepris des actions de communication et de sensibilisation à l'endroit des populations. La gestion des emballages de pesticides est devenue une prérogative de la structure. En effet, des équipes ont été constituées pour collecter ces emballages partout où ils traînent après leur usage. Ces efforts n'ont pas donné de résultats probants. La pauvreté des populations par exemple les poussent à l'utilisation de ce type de récipients auxquels elles ont facilement accès. Aujourd'hui nous constatons une prolifération anarchique des bidons plastics. L'autre danger viendrait du fait que ceux qui commercialisent ces bidons ignorent totalement le contenu et son danger sur l'homme, analyse les spécialistes. Les emballages plastics peuvent néanmoins être utilisés comme des poubelles, des matériaux de construction, etc.

Djouma Diabaté

DORMIR SOUS LES ARBRES LA NUIT EST-IL DANGEREUX ?

En ces temps de chaleur intense, il est tentant pour beaucoup de s'abriter la nuit sous les arbres. L'abri de la végétation offre plus de fraîcheur, donc plus de confort. Peu de gens savent cependant que cette pratique peut s'avérer dangereuse sous certaines conditions pour les hommes, comme pour les animaux, explique Adama Sidibé, médecin généraliste à l'hôpital Gabriel Touré. Car dans sa fonction chlorophyllienne, l'arbre rejette du gaz carbonique (CO2) dans l'air. Ainsi, à moins de 1,50 mètre du sol, le CO2 dégagé par l'arbre pendant la nuit peut causer des troubles respiratoires et des risques d'asphyxie au pire des cas. Même si aucun cas fatal n'a encore été enregistré au niveau des services hospitaliers, certaines précautions s'imposent, avise le médecin.
Professeur Fafré Samaké, agronome et enseignant à l'Institut polytechnique rurale (IPR/IFRA) de Katibougou, confirme lui aussi qu'une concentration trop forte de CO2 dans un espace restreint, peut devenir dangereux pour la santé. Le risque est grand surtout quand la végétation ne dépasse pas 1,50 mètre de hauteur et que les plantes occupent l'espace trop densément. Cet avis scientifique peut être l'explication de certaines croyances traditionnelles d'antan selon lesquelles les personnes touchées par le phénomène, seraient victimes du mauvais sort des "djinns" ou d'autres esprits méchants ayant élu domicile dans le feuillage des arbres.
Le CO2 est présent dans l'atmosphère à une proportion approximativement égale à 0,0375 % en volume. Il est produit lors de la respiration des êtres vivants et des végétaux. Pour ces derniers, la photosynthèse piège beaucoup plus de CO2 que sa respiration en produit. La concentration peut être élevée sous l'arbre surtout pendant la nuit. Le professeur Samaké ajoute que la photosynthèse est un phénomène complexe. Le dioxyde de carbone est produit lors de tous les processus de combustion.
La déforestation augmente la possibilité de concentration du CO2 dans l'atmosphère. S'il y a moins d'arbres, la mise en réserve du gaz carbonique se fait de moins en moins et donc, sa concentration dans l'atmosphère ne peut qu'augmenter. On ne peut pas compter sur les plantes annuelles ou à cycle de vie court pour un stockage efficace du gaz carbonique. Le recyclage est alors trop rapide. Dans notre atmosphère, il existe un recyclage permanent oxygène/gaz carbonique. Pour un développement durable, l'équilibre devrait être maintenu pour le bien de tous.

D.D.



Access 350+ FREE radio stations anytime from anywhere on the web. Get the Radio Toolbar!
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ To unsubscribe/subscribe or view archives of postings, go to the Gambia-L Web interface at: http://listserv.icors.org/archives/gambia-l.html

To Search in the Gambia-L archives, go to: http://listserv.icors.org/SCRIPTS/WA-ICORS.EXE?S1=gambia-l To contact the List Management, please send an e-mail to: [log in to unmask] ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤