Senegalese government yields stranded passengers. This was an on-going  
disagreement now at a climax of sorts. I will try transummarize this article as 
 time permits. It has become complicated by negligent abandon. Haruna.
 
Courtesy: Jeune Afrique.
 
Lune de fiel entre le Maroc et le Sénégal
Lune de fiel entre le Maroc et le Sénégal©  Jeune Afrique  
La rupture est consommée entre les deux actionnaires d’Air Sénégal  
International, la RAM et l’État sénégalais, qui se déchirent une nouvelle fois  
devant les tribunaux. 
Chronique d’une mort annoncée ? Le dernier épisode du différend qui oppose 
 depuis 2007 Royal Air Maroc (RAM) à l’État du Sénégal sur la maîtrise de 
la  destinée d’Air Sénégal International (ASI) ne laisse guère planer de 
doute sur  l’issue fatale qui guette la compagnie aérienne sénégalaise. L’
ordonnance du  tribunal régional de Dakar du 6 avril a donné un avis globalement 
favorable  aux demandes de l’État formulées le 30 mars 2009, Dakar 
reprochant à la RAM  sa décision de se retirer totalement d’ASI au plus tard le 30 
juin 2009.  L’assignation à comparaître adressée à la compagnie marocaine 
avait pour  objectif de contraindre la RAM, qui détient 51 % du capital d’ASI 
depuis  2001, à rester l’actionnaire de choix de la compagnie. À la grande 
satisfaction  des pouvoirs publics, le juge a ordonné la désignation d’un 
expert judiciaire  chargé d’auditer la compagnie et a interdit à la RAM de plier 
bagage avant la  remise de ses conclusions « sous peine d’une astreinte 
financière  excessivement lourde ». 
« Il est clair qu’il serait impossible à quiconque de maintenir le  
pavillon aérien sénégalais sans le concours minimal des premiers responsables de  
ce pavillon », a affirmé Driss Benhima, le président de la RAM, en réaction  
à la sentence. Décidé à ne pas se laisser faire, il a aussitôt précisé que 
sa  compagnie allait faire appel de la décision. À Casablanca, au siège, le 
ton est  moins policé. « L’assignation nous a surpris, on ne s’y attendait 
pas du  tout, concède-t-on en interne. En tout cas, ces prises de position 
vont à  l’encontre des intérêts d’ASI, qui ne peut être que plus fragilisée, 
alors que  plusieurs événements au cours de ces derniers mois lui ont déjà 
porté un lourd  préjudice comme la non-attribution du pèlerinage à La Mecque, 
remporté par  la RAM, le fait que le conseil d’administration ne se soit 
toujours pas réuni  et, enfin, la saisie des comptes. » 
L’incompréhension est totale entre les deux anciens partenaires, dont le 
sort  se joue désormais à la barre des tribunaux. « Nous avons beaucoup de mal 
à  comprendre la stratégie de l’État sénégalais. Un jour il veut récupérer 
la  compagnie à son seul profit et, le lendemain, il nous assigne devant un 
tribunal  pour nous condamner à rester dans ASI en nous obligeant à demeurer 
leur  partenaire », poursuit-on à la RAM. Mais quelle que soit l’issue de 
ce bras  de fer, il ne fait aucun doute qu’ASI n’en sortira pas indemne. 
Surtout que sa  situation financière est catastrophique. 
Différend stratégique 
Tout a commencé à se gâter en octobre 2007, lorsque le ministre  sénégalais 
des Transports aériens, Farba Senghor, a dénoncé une perte cumulée  pour 
ASI de 12,9 milliards de F CFA (environ 20 millions d’euros) au  31 décembre 
2005 et de 11 milliards de F CFA (17 millions  d’euros) pour le seul exercice 
2006. Accusant le partenaire marocain de mauvaise  gestion, il avait alors 
annoncé la volonté du Sénégal de renforcer ses parts  dans le capital d’ASI, 
qui devaient passer de 49 % à 75 % par l’apport  de 20 à 24 milliards de F 
CFA. Le Sénégal a-t-il eu les yeux plus gros que  le ventre ? L’opération, 
qui devait ramener la part de la RAM à 25 % du  capital, n’a jamais eu lieu. 
Dans le même temps, un différend stratégique est  venu envenimer les 
relations entre les deux actionnaires. Dans l’euphorie du  décollage réussi d’
ASI, le gouvernement sénégalais a voulu accélérer le  développement alors que 
Driss Benhima restait sur la position de départ :  développer étape par étape 
une compagnie à l’ambition régionale limitée. Depuis,  la situation n’a 
fait que se dégrader. Le sommet a été atteint lorsque la RAM a  demandé, le 26 
février 2009, la fameuse « feuille de route »  définissant les modalités de 
son retrait. Ce qui paraît sûr, c’est qu’ASI aura  mis la clef sous la 
porte avant que la justice ne détermine les responsabilités  d

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