centres d'immatriculation de la capitale. Ahmed Diané Semega
était accompagné pour la circonstance de son homologue de la
Sécurité intérieure et de la Protection civile, Sadio
Gassama.
Cette décision fait suite aux nombreuses défaillances constatées
au sein de l'administration durant l'exécution d’une opération dont
la première phase de six mois arrive à terme ce 30 avril. Ces
dysfonctionnements tiennent grosso modo à l'insuffisance des
centres, des moyens humains et financiers, mais aussi à la lourdeur
de la procédure.
Au Garage administratif, par exemple, la cour
était bondée de monde au moment où arrivait le ministre, mais
l'opération se déroulait normalement. Depuis quelques mois, le
nombre de demandeurs a presque doublé passant de 80 à 150 par jour.
"Nous manquons de personnel et souvent de papier pour établir les
dossiers, c'est pourquoi nous sommes obligés de travailler en dehors
des heures normales", a expliqué Tiémoko Bengaly, le chef du
centre.
Au centre de la Cité des enfants, l'atmosphère était
identique. Les ministres Semega et Gassama ont assisté à une séance
pratique pour l'obtention du permis et à un cours théorique dispensé
à des candidats sur le code de la route.
Ici les usagers ont
surtout dénoncé la longue liste de pièces que doit présenter le
demandeur de permis mais surtout les nombreuses démarches et
procédures d'obtention de ces pièces. Parmi celles-ci la demande, la
vignette, le certificat de vente, le certificat de dédouanement,
etc. A cela s'ajoutent de cas de vol de moto au sein même du
centre.
"Nous avons constaté l'engouement que les usagers porte à
cette opération test", a souligné le ministre Semega lors de la
réunion technique avec l'ensemble des acteurs de l'opération. Les
difficultés que connaît l'opération, a-t-il constaté, tiennent moins
à l'adhésion des populations qu’à des problèmes liés au dispositif
installé par l'administration.
L'objectif principal est de
permettre de déterminer le nombre d'engins à deux roues et de créer
chez les usagers le réflexe d'immatriculer leur moto et d'avoir leur
permis de conduire, a expliqué le ministre qui s’est déclaré
favorable à un allégement des procédures de l'opération. Ainsi
désormais, la présentation la vignette ne sera plus obligatoire pour
les candidats à l'obtention de la plaque d'immatriculation ou du
permis pour moto.
La prolongation de 8 mois sera mise à profit
pour augmenter le nombre de centres, accroitre le personnel et les
moyens financiers affectés au bon déroulement de l'opération, a
indiqué le ministre Semega.
Be
COULIBALY