improves respiration by reducing dust. The homeowners contribute a sum each and bring together local youth to pave the streets. The streets are cleared of derelict and abandoned vehicles and the rainwaters are better drained. The youth gain valuable skills and some acquire further training in masonry and landscaping to begin their own enterprises and hire other youth. This is industry. Now what the Mayors and councillors can do is to tap into the water and sewerage budget and provide separate storm and sewer drains for each community that paves their street. These drains can be directed to their respective treatment plants. Whatever you do, you must separate storm drains from sewer drains. The focus of the national government must be to construct water and sewerage treatment plants or expand existing ones to anticipate the higher influent volumes. Another area the national government can help in is to make available opportunities for further professional training and access to venture capital for this burgeoning and enterprising sector. There is a new cement factory, there is marble mining, there is kaolin and other ingredients for mortarmix. There is no excuse for Mali not to produce the best tiles and craftsmanship. With recycling in plastics, glass, and a healthy supply of hardwoods, Mali should be the flooring capital of West Africa. Haruna
  
Pavage des rues : INITIATIVE CITOYENNE SALUTAIRE
l'Essor n°16445 du - 2009-05-19 08:00:00
 


Une rue pavée de Missira
De Missira où il a commencé, l'embellissement des voies dans les quartiers est en passe de s'étendre à d'autres parties de la ville de Bamako

Aussi bien à Bamako que dans

beaucoup de localités, bien des rues et des routes ne donnent pas envie de circuler. Défoncées et semées de flaques d'eau, elles présentent un aspect repoussant de saleté et de dégradation. Cette situation ne fait que s'aggraver du fait que la capitale s'agrandit démesurément. De même que les autres agglomérations du pays. Avec l'urbanisation effrénée, les populations de certains quartiers vivent dans des conditions d'insalubrité insoutenables. Les grandes artères sont goudronnées et offrent un visage agréable et participent de ce fait à l'embellissement des cités. Mais les routes secondaires et les rues dans les quartiers sont laissées pour compte. Pas d'asphalte, encore mois de goudron.
Heureusement, dans bien des quartiers, les populations ne restent pas les bras croisés. Celles-ci ont entrepris de s'investir dans l'assainissement de leur cadre de vie en participant au pavage des rues et au dallage des caniveaux. L'exemple bienfaiteur est parti du quartier de Missira avec une initiative citoyenne de Aminata Dramane Traoré.
L'initiative de pavage des rues et de dallage des caniveaux est un programme ambitieux, mais réaliste. Pour la circonstance, des matériaux extraits des carrières sont disponibles à foison et la main d'œuvre locale notamment les jeunes des quartiers sont employés sur le chantier à peu de frais. C'est ainsi que des jeunes désœuvrés et d'autres diplômés au chômage et souvent ayant des enfants en charge ont accepté de se constituer en main d'oeuvre locale disponible pour participer à la réalisation de l'initiative. Ces personnes ont acquis désormais un savoir-faire dans certains domaines comme la maçonnerie, tailler la pierre, paver les rues. Ces jeunes n’hésitent pas à faire usage de ce savoir pour d'autres travaux, explique Adama Diakité, un résident du quartier de Missira. Il n’est plus rare de voir des habitants des quartiers paver maintenant les alentours de leurs maisons, participant ainsi à l’embellissement et à l’assainissement collectif, indique ce résident fier de leur initiative.
Ce qui paraissait modeste est en réalité un bel exemple de coopération concertée. Sans doute eut-il été plus simple et beaucoup plus cher de déverser de beaux rubans d’asphalte et de laisser la nature le défaire peu à peu, faute pour la ville de pouvoir l’entretenir elle-même. Là, on a trouvé des matériaux inépuisables et formé des hommes et des femmes qui peuvent eux-mêmes transmettre ce savoir. Ce sont aussi des compétences monnayables sur le marché du travail. Cette réalisation permet de drainer les eaux de pluie et d’assainir des quartiers qui se retrouvent dans la boue à chaque saison humide. Maintenant fini le calvaire des rues embouées pendant la saison hivernale. Les résidents des quartiers pavés ne risquent plus de vivre dans un environnement malsain avec des flopées de moustiques et de mouches. Un autre effet, plus esthétique, est que l’image de ces rues propres incite la population à entretenir l’hygiène dans les habitations.

UN NOUVEAU VISAGE DE BAMAKO D'ICI 2010 ? Mais grâce au pavage des rues et dallage des caniveaux, nous avons moins de poussière et moins de moustiques, explique Assa Diallo, ménagère résidente du quartier de Missira. Les rues ont été débarrassées des vieilles voitures qui encombraient les rues depuis des années, cela m'a fait énormément plaisir, affirme avec une mine fière Assa Diallo.
Chaque chef de famille a déboursé 30.000 Fcfa pour la réalisation du projet de pavage, explique Mariam Sylla, une résidente du quartier de Médina-coura. Au Mali, beaucoup de maladies résultent du manque d'hygiène et d'assainissement dans les familles et les rues, a-t-elle ajouté. Mariam soutient et encourage cette initiative de pavage et de dallage. Elle invite également les autres quartiers à suivre l'exemple de sa rue. Les moustiques et l'insalubrité sont devenus des souvenirs lointains et la population a procédé à la plantation d'arbres dans chaque rue pavée. Ce qui a contribué davantage à non seulement embellir le cadre de vie, mais à le rendre plus agréable à vivre.
A l'opposé de Assa et de Mariam, Oumou une habitante du quartier de Bagadadji qui habite une rue non pavée, prend son mal en patience et attend de voir le jour, où son cadre de vie s’améliorera. En attendant cet hypothétique futur, elle affirme avoir du mal à voir son quartier dans un état d'insalubrité insupportable. Pour rendre son environnement plus vivable, elle balaie chaque matin la devanture de sa concession. Mais cela ne suffit pas parce que sa voisine ne faisant pas autant, son effort est vain, dit-elle. Oumou est dans le même état d'esprit que Néné qui habite le quartier Hippodrome.
Quid de la mairie du District et les mairies des autres communes (voir encadré) ? Approchée la mairie du District indique qu'elle aide en collaboration avec leurs partenaires les associations qui viennent la consulter pour le pavage de leurs rues. Moussa Bocoum, chef de division route et assainissement à la mairie du District de Bamako, explique que la mairie n'a pas de budget propre pour financer le pavage des rues. Le rôle de la mairie consiste à l'entretien des voies et des routes. Il faudra bien sûr encore de longs mois de labeur à la mairie du District de Bamako pour refaire toutes les rues de la ville.
Ceci sera la concrétisation d'un vaste programme de réhabilitation de la ville de Bamako, témoigne Moussa Bocoum. Selon notre interlocuteur, la mairie fait des efforts pour assainir et embellir la ville de Bamako, un plan d'investissement est en cours qui prévoit à long terme la réhabilitation des anciens quartiers et la viabilisation des nouveaux quartiers. D'ici juin 2010, la mairie se propose de rendre un nouveau visage à Bamako, nous fait savoir Moussa Bocoum.
On peut espérer que d'autres maires des communes emboîtent le pas à leur consœur du District et qu'ensemble elles matérialisent le rêve de tous les Bamakois, à savoir vivre dans un environnement débarrassé des moustiques et des mouches grâce à un cadre de vie agréable.

Djouma DIABATÉ

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