The commerce in used tyres is commonplace. There is good environmental reason to encourage such re-use because it defers the deposit of the tyres in landfills or into fragile ecosystems where they can wreak havoc. There is also a good economic reason for re-use because manufacturers of tyres valuate them based on their likely life under normal use. For example; a tyre cost 35,000 fcfa is based on the tyre carrying optimal weight at optimal pressure and being run on a smooth surface at optimal speed. Therefore if you purchase a new vehicle, this 35,000 is included in your drive-out price of the vehicle. If your driving habits are such that you drive faster than the speed of the tyre's optimal life, then the threads wear quicker and when you replace the tyres before term, you are wasting the proportion of the cost attributable to the salvage value. Not only that, you are spending more money t purchase another tyre (new or used), whose cost may exceed the salvage value of your tyre. In so doing, you accelerate the rate of possible introduction in the environment of non-biodegradable junk. You are also not yielding the optimum benefit of a manufactured good whose purpose is to facilitate mobility and interaction. Further, the money that you waste comes out of global fortunes even though it is temporarily in your possession. These cumulative wastes of global fortunes is what contributes to global malaises like warming, earthquakes, Tsunamis, hurricanes, satellites runing into each other etc. Perhaps this gives you perspective as to how it is all our business to live value-life. It does not make environmental, economic, or safety sense to purchase a used tyre for the same vehicle. This is exactly the reason why in Europe and Ameica, there is a surcharge for the disposal of a used tyre. Not only that but considering the life of a tyre, the following are prudent steps to take in their recycling:

1. Eliminate pot-holes and other road hazards by the use of weather-appropriate materials for road construction, routine resurfacing, and scheduled cleaning by magnets and road sweepers.
2. Establish and enforce safe driving speeds and weight and vehicle occupancy limits.
3. Standardize re-use of used tyres according to thread bearings. As they wear but are still usable, relegate their re-use to lower and lower-speed and utility vehicles in the same size and axle. I have always commended the use of donut tyres for cars for ONLY temporary use. Those same donut tyres should be used and passed down to charriots, mopeds, wheelbarrows, ATVs, riding mowers, golf carts, etc. You get the idea. A nation that introduces non-interchangeable tyres into its transport industry risks uneconomic growth when we consider that mobility of persons, goods, and services is the engine of growth in any society. Do not use second-hand tyres in public buses, airplanes, and tractor-trailers. You may use them20in farm and construction vehicles however but consider the weight requirements. There is a much overlooked compound attribute of Velopoid. A tyre may be perfectly ok for a certain combination of weight and speed but when you keep the weight the same and increase the speed, the tyre becomes an IED. ALternatively, when the weight is increased and the speed maintained, you have reduced the life and safety of your vehicle.

4. Now re-cycle the non-reusable tyres by shredding, reconstitution, and re-application. Utility shoes, road signs, paving, construction material such as siding, re-inforcement material etc. come to mind.

This is the logical and most valuable re-cycling effort. If and when there is value, I will revisit this discernement in value-life.

Pneumatiques d'occasion : BONS POUR LE PORTEFEUILLE, MAUVAIS POUR LA SECURITE
l'Essor n°16444 du - 2009-05-18 08:00:00

Notre pays importe plus de 11 millions de tonnes de pneus chaque année de l'Union européenne, d'Amérique, d'Asie et... d'Afrique
L'utilisation de pneus d'occasion est devenu un réflexe répandu chez les propriétaires de véhicule chez nous tant ces pneus sont disponibles partout et surtout bon marché. Des gros-porteurs aux camions en passant par les citernes, les bennes, les autobus, les minibus jusqu'aux véhicules particuliers, tous s’accommodent tant bien que mal avec ces pneus de seconde main.
A Bamako, le marché Dossolo Traoré est devenu au fil20des années, le haut lieu du commerce de ces pièces de fortune. Le fronton des boutiques affiche des enseignes de marques célèbres comme Toyota, Mercedes, Citroën, Ford, Hyundai, Terrano et Nissan etc. Dans ces magasins, s'empilent des pneumatiques de tout gabarit.
TOUT LE MONDE EN IMPORTE. Le marché des pneus d'occasion s’est agrandi au rythme de la croissance du parc auto de notre pays. Il y a une quinzaine d'années, seuls des pneus neufs étaient vendus dans notre pays par des concessionnaires attitrés ou une poignée d'importateurs. Les seuls pneus d’occasion disponibles sur le marché provenaient de véhicules de particuliers ou de service. Ces pneus usés étaient liquidés aux vulcanisateurs qui, eux mêmes, les refilaient à des charretiers car aucune auto n’aurait pu rouler avec.
Adama Traoré est un pionnier en la matière. Le commerce, raconte-t-il, était dominé à ses débuts par des étrangers notamment les Libanais. "Aujourd'hui, tout le monde en importe. Les jeunes ont massivement investi le créneau. Mêmes les vacanciers amènent d'Europe avec eux des conteneurs de pneus d'occase", constate notre interlocuteur.
Aliou Sylla est un poids lourd de la vente de pneus à Bamako. N’est pas vendeur de pneus qui veut, assure-t-il, car il faut connaître le circuit d’approvisionnement et, surtout, avoir des=2 0fournisseurs bien avertis en Europe. Les pneus d’occasion sont parfois obtenus gratuitement ou acquis à vil prix à l’étranger, particulièrement en Europe et aux États-Unis. Donc, il faut s’y connaître pour percer dans ce business, fait remarquer le commerçant.
Le parcours de Salif Fofana est atypique. Cet ancien mécanicien s'est très vite converti en vendeur de pneus d'occasion. "C’est un de mes clients qui m’a initié au commerce de pneu", indique l'ancien mécano. Aujourd’hui, il gère son magasin de pneus à Sogoniko sur l’avenue de l'OUA. "C’est un commerce très juteux. Les marges bénéficiaires sont vraiment intéressantes. Le pneu dont le prix de revient (toutes charges comprises) est de 2.500 Fcfa, est revendu entre 6.000 et 10.000 francs. Le même pneu neuf coûterait entre 35 000 et 50 000 Fcfa", détaille le jeune homme avec un grand sourire. En effet, l’écoulement se fait très rapidement, du moins pour certaines catégories de pneus. Par exemple, les pneus 13 ou 14 que chaussent les petites voitures sont très prisés. Le commerçant assure que le conteneur qui contient plus 6.000 pièces du genre s’écoule en une journée.
MARCHE FLORISSANT. "J’ai déjà vendu plus d’une vingtaine de pneus dans la journée", annonce Hamidou Touré un autr e jeune revendeur, installé à Bagadadji. La saison chaude, souligne-t-il, est la période la plus propice aux affaires. "La raison est simple, avec cette canicule, les pneus éclatent au moindre choc. Même chose pour la saison des pluies. Un pneu qui entre dans une flaque d’eau se refroidit pour être à nouveau chauffé par la chaussée. Et ainsi de suite. Le mauvais état des routes contribue à écourter la vie d'un pneu sous les tropiques", analyse le jeune revendeur.
Le commerce du pneu d’occasion se porte comme un charme. Selon le directeur national du Commerce et de la Concurrence, Mahamane Ansoumane Touré, plus de 11 millions de tonnes de pneus toutes catégories confondues représentant environ 12 milliards de Fcfa sont importés chaque année dans notre pays. Les principaux fournisseurs du marché malien sont les pays de l'Union Européenne, les États-Unis, la Chine, l'Arabe Saoudite, le Brésil, le Canada, la Corée du Sud, l'Inde, l’Indonésie, le japon, le Royaume Uni ainsi que le Maroc, l'Algérie, l'Égypte.
C'est le coût qui explique l'engouement des usagers pour les pneus d'occasion. " Il n'est pas permis à tout le monde de s’acheter un pneu neuf qui coûte plus de 35000 Fcfa. A cause de la difficile conjoncture économique, les gens préfèrent recourir aux pneus d'occasion qui ne coûtent que 4.000 ou 7000 Fcfa", explique Mahamane Ansoumane Touré.
Les principaux ach eteurs des pneus d’occasion sont les propriétaires de taxi, de minibus de transports collectifs, de bus, de gros-porteurs, de tracteurs et de voitures particulières. Bref, presque tout le monde.
Dans les pneus d’occasion, rien ne se perd disent les spécialistes du secteur. Après avoir servi les véhicules ils sont récupérés par les charretiers pour chausser leur attelage. Plus tard, les mêmes pneus peuvent servir à la fabrication de produits caoutchoutés (semelles de chaussures artisanales). Ils sont aussi utilisés dans les carrières ou en sport pour la délimitation des aires de travail ou de jeu, etc.
L'avenir des pneus d'occasion n’est pas garanti pour autant. En effet, les consommateurs prennent de plus en plus conscience de leur mauvaise qualité. Les experts estiment qu'ils constituent une des causes principales des accidents de la route. Selon, une enquête de la gendarmerie nationale, du 1er juin 2008 au 28 février 2009, les grands axes routiers de notre pays ont enregistré plus 47 accidents imputables à l'éclatement et à la crevaison des pneus. Ces accidents ont fait une trentaine de décès et une centaine de blessés graves. Les enquêtes ont établi que 85 % des pneus des véhicules accidentés étaient des pneus d'occasion.
Dans le domaine, le petit prix réduit la sécurité d’autant que la plupart des pneus importés d’Europe ne sont pas forcément conçus20pour rouler sur les routes africaines.

Doussou DJIRE
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