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L’Assemblée nationale après le renvoi du code
Le sentiment mitigé des députés
C’est un sentiment mitigé qui prévaut à l’Assemblée nationale, après le renvoi du code des personnes et de la famille par le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré pour relecture. Cela, à l’issue de sa rencontre avec les institutions de la république et les leaders religieux.
L’Assemblée nationale, faut-il le rappeler fut au centre de la contestation populaire et des foudres des milieux religieux.
Le renvoi du code pour une seconde lecture ne semble pas produire les mêmes effets sur les députés que nous avons rencontrés. Est-il nécessaire de préciser que les députés échanger avec nous, n’ont pas voulu s’exposer. En raison du caractère sensible de la question. Chacun de son coté dit ne pas regretter la décision qu’il a prise.
Pour ce député du parti, Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) un de ceux qui ont voté pour l’adoption du code, un rejet des dix articles qui font l’objet de la controverse par le Haut conseil islamique, n’était pas prévisible. Notre interlocuteur estime que les députés ne méritaient pas une telle levée de boucliers. « Nous avons produit un travail sur lequel, nous ne nous reprochons rien.
Le code a été étudié avec beaucoup de discernement. Le chef de l’état est le garant de la constitution du pays, il est par conséquent de son devoir légitime de renvoyer le code à une seconde lecture. Surtout s’il juge que la cohésion et la stabilité de la nation sont menacées. Seulement, je déplore, le fait que nous avons tous failli à notre politique de communication Â» a t-il laissé entendre
Son collègue de l’Union pour la république et la démocratie (urd) de nous affirmer sa grande déception après le renvoi du code. « C’est la première fois dit-il, en tout cas à ma connaissance que le chef de l’Etat se voit obliger de revenir sur un projet adopté par l’Assemblée nationale. Les députés qui ont adopté le code sont pour la plupart de confession musulmane.
Je ne crois pas que ceux-ci puissent poser un acte qui va à l’encontre de leur propre religion. Quoi que le renvoi du code nous mette mal à l’aise, nous n’avons pas le choix. Nos mandants ne se sont pas donnés l e temps de comprendre son contenu. C’est ce qui explique toute la campagne d’intoxication dont nous avons été témoins Â».
« Nulle part, on ne peut pas nous accuser d’avoir agit contre les valeurs sociétales et religieuses de notre pays Â», nous a dit cet autre élu de l’Adema, parti de Dioncouda Traoré. Avant d’inviter la population de s’approprier le contenu du code
Le sentiment de joie exprimé par cet autre élu de l’Union pour la république et la démocratie est de loin contraire à celui de beaucoup de ses collègues. Pour cause, il fait partie des rares députés qui ont voté contre son adoption.
« Je ne suis point surpris à ce que le chef de l’état soumette le code à une autre lecture. C’est une décision sage qui prouve son sens de la responsabilité. Contrairement à ce que les uns, les autres, pensent le chef de l’état n’a point lâché les élus que nous sommes. Sa décision est dictée par un souci de la concorde sociale et de la quiétude que de tout autre considération Â».
Alassane DIARRA
28 Août 2009
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