Thanx to the Prince Aga Khan Foundation's addition of the botannical garden. Mali Diasporans now vacation in Mali with their families and a visit to the Urban Gardens is a must. Cost of operation, management, and feeding however restricts expansion and the elephants get 10 gallons of milk rather than the normal 20 gallons. Here's an opportunity for a local rancher. Allez. Haruna.
 
Parc zoologique de Bamako
Il attire toujours pas mal de monde et beaucoup d’enfants mais peine de plus en plus à entretenir ses pensionnaires.Les vacances scolaires tirent vers leur fin et le parc zoologique de Bamako ne désemplit pas.Des centaines de personnes viennent y assouvir leur curiosité chaque jour. On croise là les vacanciers venus de l’intérieur du pays et même de la diaspora. Les enfants sont les plus nombreux. La plupart se font accompagner par leurs parents. Le ticket d’entrée ne coûte que 50 Fcfa par visiteur, ce qui incite certaines personnes à venir en famille pour montrer aux plus jeunes les animaux de plus près.
L es entrées au parc zoologique sont plus intenses en période de vacances. Le zoo a ainsi accueilli en août dernier plus de 17 600 visiteurs dont 6000 enfants. Les fréquentations sont encore plus fortes durant le week-end, les mômes se faisant généralement accompagner par leurs parents. C’était le cas samedi dernier. Malgré la fine pluie tombée sur la capitale dans la matinée, le parc avait accueilli un nombre impressionnant de visiteurs.
Certains le découvraient. C’est le cas des enfants de Makan Tounkara. Ce quadragénaire vit en France depuis des années. "C’est la première fois que mes enfants passent leurs vacances à Bamako et c’est l’occasion pour eux de découvrir ce parc", raconte notre interlocuteur dont les mômes étaient partagés entre la joie et la peur d’être en contact avec les bêtes.
Pendant ce temps, un groupe de jeunes filles se tenaient devant la cage d’un lion. "Nous venons ici très souvent et chaque fois c’est le lion qui nous impressionne", avoue une des visiteuses. La cage des serpents et autres gros reptiles retient moins de visiteurs. Beaucoup d’enfants et mêmes certaines grandes personnes ont peur de s’approcher de ces bêtes pourtant enfermées dans des cages sécurisées. "Les serpents me font peur, je ne les regarde même pas à la=2 0télé", lance un visiteur.
La bonne humeur régnait du coté des singes qui offraient un spectacle inédit aux visiteurs. Très intelligentes, ces bêtes multipliaient les grimaces derrière leurs grilles pour le grand plaisir des enfants qui applaudissaient à n’en plus finir. "C’est toujours comme ça avec les singes. Ils se mettent à danser quand on leur donne à manger. Mais quand on essaie de les intimider, ils se fâchent", commente un gardien qui veillait à ce que les visiteurs ne franchissent pas les barres de sécurité.
L’éléphanteau arrivé récemment attire aussi les enfants. Même si certains préféraient le voir à distance, loin des grilles de sécurité. Les cas d’agression étant de plus en plus nombreux, la direction du parc a installé des barres de sécurité, empêchant les visiteurs de se trouver en contact direct avec les animaux.
Des panneaux portant des indications précises du genre « ne pas donner à manger directement aux animaux Â» ou « ne pas jeter les sachets plastiques Â» sont visibles tout autour des cages. Nombre d’animaux ont en effet été victimes des sachets plastiques. "On ne peut pas acheter un animal à 4 millions de Fcfa et le laisser se faire banalement tuer par des sac hets plastiques", relève le directeur du parc biologique, Mamadou Ibrahim Kanté.
Plus de 91800 personnes.
Ce sont plus de 4779 élèves provenant d’une soixantaine d’établissement scolaires de la capitale qui ont visité le parc zoologique en juin dernier dans le cadre des visites guidées. "Ces visites guidées ont un but pédagogique, car elles permettent aux élèves d’apprendre toutes les informations sur les espèces qui vivent dans le parc", indique Mamadou Ibrahim Kanté.
Le parc a enregistré plus de 120 000 visites en 2008 et ce sont plus de 91 800 personnes qui s’y sont rendues entre janvier et juin 2009, ajoute le directeur du parc biologique.
L’engouement ne se dément pas même si le zoo s’est appauvri au fil des ans, faute de moyens. Le visiteur est d’ailleurs quelque peu déçu de l’état des animaux. Certains, à l’évidence, ne mangent pas à leur faim.
Difficile de comptabiliser les mammifères, oiseaux et reptiles qui cohabitent aujourd’hui dans le parc. On y rencontre un couple de lions, un couple de panthères, une dizaine d’hyènes et de chacals, une vingtaine de singes, toutes espèces confondues. Il y a aussi des porcs-épics, des phacochères, des buffles, des crocodiles, des o ies, des autruches, des vautours, des pythons, des varans, des tortues, des outardes et beaucoup de poissons. Des espèces qui sont aujourd’hui menacées parce qu’elles ne sont pas entretenues à souhait.
Avec un budget de 85 millions de Fcfa dont 25% logés au ministère de tutelle, la direction du parc n’arrive plus à faire face à ses multiples charges.
En conséquence, les bêtes ne mangent plus à leur faim. Elles sont mal entretenues et mal soignées. "Les espèces carnivores doivent se partager 10 kg de poissons par jour et trois ânes tous les trois jours", s’inquiète ainsi le directeur du parc biologique.
L’éléphanteau qui amuse pas mal d’enfants est dans un état d’amaigrissement pitoyable. La bête qui buvait 20 litres de lait par jour n’a droit maintenant qu’à 10 litres et 5 kg de patate douce. Le parc devait aussi acheter un hippopotame, mais la direction a abandonné le projet faute de moyens.
"Nous avons l’ambition de repeupler le parc, mais les moyens nous ne le permettent pas. Le budget du fonctionnement du parc est très insuffisant. Tout comme l’aide de la mairie du district. Nous avons la possibilité de faire venir de nouvelles espèces, mais on n’a pas les moyens de les nourrir et entretenir", avoué le direc teur du zoo qui emploie aujourd’hui une quarantenaire d’ouvriers.
La direction du parc biologique a récemment entrepris des travaux de construction de magasins et d’abris pour les gardiens.
Ce qui représente bien peu de choses, rapporté à la rénovation que nécessite le parc.
Rappelons que le parc biologique est constitué de deux entités : le parc zoologique et le parc botanique.
M. KEITA
L’Essor du 10 Septembre 2009.
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