vis-a-vis The Supreme Islamic Council of Mahmoud Dicko. Transummaries to come later. Please bear with me. ALl that seems to glitter with the Wahabbist SIC is not gold but a haze of gold dust. Neansmoins, the SIC has its own local interests that it weaves with the Mali CODE thread. Allahu Akbar, Wali-LlaahiL Hamdu. Haruna.
 
La mise en garde du prêcheur Cherif Haidra contre le HCI
« Mahmoud Dicko n’a pas intérêt à jouer sur la division entre les musulmans du Mali Â»
Après le meeting monstre du 22 août au stade du 26 mars pour protester contre le Code des personnes et de la famille adopté par l’Assemblée nationale le 3 août précédent, les choses ont vite évolué au sein du Haut Conseil Islamique, la grande organisation qui regroupe l’ensemble des associations islamiques du Mali. Présidée par l’imam Mahmoud Dicko, celle-ci est traversée par une crise profonde qui sape la cohésion et l’esprit de groupe de ses membres.
Dans un entretien exclusif qu’il a20bien voulu nous accorder, le guide spirituel de l’association Ançardine, le célèbre prêcheur, Ousmane Chérif Madani Haidara, accuse le président Mahmoud Dicko et les Wahhabites d’entretenir la division et de faire prévaloir l’esprit partisan au sein du Haut Conseil Islamique.
L’Indépendant : Les fidèles ont remarqué votre absence au cours du meeting du 26 mars. Certains soutiennent que vous vous êtes trop peu prononcé sur l’adoption du Code des personnes et de la famille contrairement à votre habitude. Peut-on savoir les raisons de ce silence ?
Chérif Ousmane Haïdara : Merci pour l’opportunité que vous m’offrez de me prononcer sur le Code des personnes et de la famille dans les colonnes de votre journal et de vous dire les raisons qui ont fait que je n’étais pas présent au cours des premières manifestations. Au moment où l’on organisait le meeting, j’étais profondément alité. Je me suis fait excuser auprès du Haut Conseil Islamique.
Le président Dicko, son Secrétaire général Diamouténé et Moussa Bah le savaient. Sinon, je serais présent aux côtés de mes frères. Pour ce qui est de l’adoption du Code, je tiens à préciser que le Mali est un pays laïc. Autant il appartient aux musulman s, autant il appartient aux chrétiens et aux Maliens appartenant à d’autres composantes sociales.
Cependant, les musulmans constituent la composante sociale la plus nombreuse. Il va de soi que pour chaque décision ou grande réforme, il est légitime qu’ils soient consultés afin qu’ils puissent donner leur opinion. Mais il n’est pas dit qu’il faut légiférer forcément comme le souhaitent les musulmans.
Parce que le Mali n’est pas un Etat islamique (c’est-à-dire une nation régie par la Charia ). Après le rejet du Code par la communauté musulmane, les leaders religieux ont été reçus par le président de la République à Koulouba avec beaucoup de respect et de considération. J’insiste beaucoup sur ce passage, parce que le président Amadou Toumani Touré a fait preuve de grande sagesse, non seulement en s’entretenant avec nous, mais également en prenant la décision de faire passer un Code qui ne transigera pas, selon ses dires, avec les valeurs religieuses et sociales de notre pays.
Au cours de la rencontre, il nous a dit « qu’en sa qualité de musulman issu d’une famille musulmane, il ne fera rien qui va à l’encontre de sa religion. Qu’il est de son devoir, lorsque les députés adoptent un texte de le promulguer, mais dans le cas présent il=2 0a pris l’engagement de tenir compte des remarques du HCI Â». C’est un acte de courage et de responsabilité pour un dirigeant qui a souci de la quiétude et de la stabilité de son peuple.
Au cours de l’assemblée générale de l’Union Nationale des Jeunes Musulmans du Mali, le samedi 12 septembre, j’ai dit à ceux-ci d’arrêter de s’en prendre aux députés qui sont nos élus, des gens pour qui nous avons voté et qui sont, dans leur écrasante majorité, issus de familles musulmanes. Il nous appartient à nous musulmans de nous assumer pour pouvoir mieux défendre nos droits. Malheureusement, nous arrivons difficilement à nous entendre sur l’essentiel pour avancer. C’est pourquoi, nous sommes chaque fois à la merci du pouvoir.
L’assemblée générale de l’Union nationale des jeunes musulmans du Mali, tenue le 12 septembre, n’a, semble t-il, pas été du goût du HCI. Et pourtant la rencontre a eu lieu, vous en étiez le parrain et Mahmoud Dicko un invité de marque. Que s’est-il passé réellement pour que vous en veniez à ce stade ?
COMH : L’Union nationale des jeunes musulmans du Mali m’a adressé une lettre d’invitation pour me demander d’assister à son assemblée gé nérale en ma qualité de président d’honneur. Les jeunes ont fait la même requête au président Dicko qui a donné son accord de principe et qui a même pris l’engagement d’être présent.
Mais finalement, il n’est pas venu à la rencontre. Il s’est fait représenter. Personne ne sait pourquoi. Au lendemain de cette rencontre, à la surprise de tous, les wahhabites dont Dicko est un des responsables, sont passés sur certaines radios pour accuser de tous les péchés d’Israël tous ceux qui ont pris part à l’assemblée. Ils ont traité les initiateurs de traîtres, de cafres.
Parce que, selon eux, après le HCI aucune association ne doit se prononcer sur le Code. Alors que notre propre association, l’imamat (l’association des imams et prêcheurs) s’est aussi réunie à la Grande Mosquée avant la rencontre des jeunes pour dégager une position. Et personne n’a condamné cette démarche. Parce qu’ils sont des jeunes qu’il faut bâillonner ? Je dis non.
La précision que je donne, c’est que le Haut conseil islamique n’a pas pouvoir d’empêcher une association religieuse de se réunir.
Quelle a été la réaction du bureau du HCI, suite à la conduite des wahhabites ?
0A
COMH : Le Haut conseil ne peut pas réagir. Parce que, c’est le président Mahmoud Dicko qui est à l’origine de la fronde des wahhabites. Il les a dressés contre nous.
Le dessein des wahhabites c’est d’avoir la main mise sur le Haut conseil islamique et d’amener les musulmans à se soumettre à leur volonté. Donc, ce sont eux qui entretiennent la division au sein de la communauté musulmane. Nous leur défendons de ressusciter les vieilles rivalités qui ont empoisonné l’islam. Personne n’a intérêt à cela. Nous sommes musulmans et nous entendons le rester. Si nous avons accepté de siéger au Haut conseil, c’est pour la défense des intérêts de l’ensemble des musulmans.
Et non pour une bataille de secte. Jusque-là, nous, nous sommes acceptés au sein du Haut conseil islamique, malgré nos différences. Ce n’est pas le moment de se jeter des flèches. Une association de la trempe du HCI doit faire preuve de modestie et de sagesse. C’est à ce titre qu’elle a été créée. Mahmoud Dicko n’a pas intérêt à jouer sur la division. Il doit s’assumer
Votre mot de la fin ?
COMH : Nous avons besoin de la paix et de la coh sion. Les wahhabites doivent comprendre que le Haut conseil islamique n’est la propriété de personne. C’est un organe qui a été créé pour rassembler tous les fidèles musulmans.
Nous allons travailler à cela. Personne ne pourra nous en empêcher. Nous leur demandons d’arrêter d’inciter leurs troupes à l’invective. Sinon, ils nous retrouverons sur leur chemin.
Abdoulaye DIARRA
L’Indépendant du 24 Septembre 2009.
 
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ To unsubscribe/subscribe or view archives of postings, go to the Gambia-L Web interface at: http://listserv.icors.org/archives/gambia-l.html

To Search in the Gambia-L archives, go to: http://listserv.icors.org/SCRIPTS/WA-ICORS.EXE?S1=gambia-l To contact the List Management, please send an e-mail to: [log in to unmask] ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤