of La-Guinea. Hear his cockamayme story. Please. Haruna. Un-friggin-believable.



Courtesy:AFRIBONE CN



Mr Daddis, l’"otage" de l’armée et du peuple 






Le chef de la junte au pouvoir en Guinée, le capitaine Dadis Camara, a affirmé être l’"otage" de l’armée et du peuple, dans un entretien à l’AFP et RFI mercredi, deux jours après la sanglante répression de manifestations contre sa possible candidature à la présidentielle.

"Je suis pris par l’armée en otage. Ils (les militaires) disent : si tu laisses le pouvoir, nous, nous allons le prendre".

Et "je suis pris (en otage) par le peuple. Une partie du peuple dit Dadis ne doit pas être candidat (...), une partie du peuple dit qu’il faut que Dadis soit candidat", a assuré Moussa Dadis Camara, président autoproclamé de la Guinée depuis neuf mois.

"Si les leaders politiques le veulent aujourd’hui, je leur donne le pouvoir : ils ne feront même pas deux jours !", a lancé l’officier. Et "si je quitte le pouvoir aujourd’hui, la Guinée ne connaîtra pas la paix (...) Il y aura des accrochages au sein de l’armée", a-t-il ajouté.

Les forces de sécurité sont accusées par les organisations des droits de l’homme d’avoir tué au moins 157 personnes et de s’être livrées à des actes de barbaries, lundi à Conakry, en réprimant un vaste mouve
ment de manifestations contre l’éventuelle candidature de Dadis Camara à la présidentielle de janvier. Mais la junte avance un bilan officiel de "57 morts dont 4 par balles et 53 par bousculade" selon un "conseiller spécial" de Dadis Camara, Idrissa Chérif.

Des militaires avaient tué par balles et brutalisé de très nombreux manifestants au stade du 28-septembre, selon des témoignages concordants.

"Ce qui s’est passé au stade, c’était incontrôlé", a plaidé le chef de la junte, en insistant sur l’indiscipline et la totale désorganisation de l’armée qu’il "faut obligatoirement réformer".

Mais il a assuré que s’il y avait eu "carnage", c’était avant tout de "la faute des leaders" de partis d’opposition, accusés d’avoir maintenu un rassemblement interdit et de n’avoir "pas pris les dispositions pour contenir la marée humaine" des manifestants.

Pour lui, ce sont ces "leaders qui ont conduit les enfants (jeunes) à la boucherie", puisque chacun savait selon lui que l’armée n’était pas contrôlable et avait déjà tué un très grand nombre de manifestants en 2007.

CONAKRY (AFP) - jeudi 01 octobre 2009 - 8h31

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Guinée Moussa Dadis Camara, président autoproclamé et controversé

C’était un inconnu pour les Guinéens encore une semaine avant son accession au pouvoir. Le 23 décembre 2008, coiffé, à=2
0son habitude, d’un béret rouge, le capitaine Moussa Dadis Camara s’autoproclamait président en tant que chef de la junte baptisée "Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), quelques heures à peine après le décès du général président Lansana Conté. Alors âgé de 45 ans, Camara mettait ainsi fin à 24 ans de règne contesté, se targuant que l’armée avait pris le pouvoir "sans effusion de sang".

Il est entré, 17 ans plus tôt, dans les forces armées, après des études de droit et de sciences économiques, où il ne s’était pas démarqué pas de ses camarades.

Ce n’est que peu de temps avant son accession au pouvoir que le petit et mince Camara s’est fait remarquer, et ceci, à deux reprises : au printemps 2007, il était meneur de la révolte des soldats qui réclamaient le paiement d’arriérés de soldes et une augmentation de leur traitement ; en mai 2008, il était l’un des participants actifs aux mutineries de soldats qui réclamaient le paiement de primes promises et la libération de militaires détenus. Une vingtaine de personnes ont trouvé la mort dans ces deux manifestations violentes.

Quelques mois plus tard, lorsqu’il a accédé, en décembre 2008, au pouvoir, il a clamé avoir toujours été celui qui "calmait" les troupes en cas d’"événements".

Moins 
d’un an après, le doute n’est plus permis. Au moins 157 opposants (57 selon le ministère de l’intérieur) ont trouvé la mort lundi, lors d’un meeting pacifique organisé pour protester contre l’éventuelle candidature du capitaine Camara à la prochaine élection présidentielle prévue en janvier. Des actes barbares, parmi lesquels de nombreux viols, auraient été commis. Les militaires sont aussi accusés de ramasser les corps pour dissimuler ainsi le véritable bilan.

Paris, Washington, Londres, Dakar, l’ONU, l’Union européenne, l’Union africaine et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest ont condamné ces violences. La France, ex-puissance coloniale, a décidé la suspension immédiate de sa coopération militaire avec la Guinée et réexamine l’ensemble de son aide bilatérale.

Toutefois, le secrétaire d’État français à la coopération, Alain Joyandet, a tenu à préciser que la France était "encore prête à soutenir l’œuvre de transition".

Et de poser ses conditions : "Que le capitaine Dadis Camara et l’ensemble des militaires tiennent leurs engagements, à savoir, essentiellement, assurer la paix civile, organiser les élections et rendre le pouvoir aux civils." Interrogé par Europe 1 , Dadis Camara rejette entièrement la faute sur l’armée...

Par Louise Cuneo (avec AFP)


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