is highly misplaced. He focuses on France and the international community's "media manipulation" but forgets to condemn the La-Guinea murders. His disdain for the west overwhelms his sobriety and solidarity with La-GUineans. He should call his organisation "Friends of Dadis" instead of Friends of La-GUinea. The Republican newspaper's editorial below this Ras Idiot's march coverage captures my sentiments entirely. He ought to be glad he lives in Mali where idiots also have rights. Allez - Haruna. I encourage more conscientious Malians to form a real "Malians for Guineans" Association and come out in their good numbers to march in the streets of Bamako. Malians must not let these idiots represent them to La-Guineans.
 
Marche de soutien à la Guinée : Dadis comparé à Sankara et à Lumumba...
Invités par le « Collectif pour le soutien de la paix en Guinée Â», des Bamakois ont manifesté, le 26 octobre 2009, pour soutenir la paix en Guinée et inviter les autorités maliennes à jouer leur partition pour amener les frères guinéens à la table de la négociation.
Partie du centre islamique d’Ham-dallaye, à partir de 9 heures 30 mn, la marche a pris fin au monument N’Kwamé Nkrumah, 1 heure après, par la lecture d’une déclaration par Mohamed Bathily dit Ras Bath, président du « Collectif pour le soutien de la paix en Guinée Â». Pendant une trentaine de minutes, des manifestants ont scandé des slogans du genre : « Sans paix en Guinée, pas de paix au Mali et en Afrique. Tous contre la France Afrique Â», « Non à la manipulation, à l’intoxication de l’opinion africaine par les medias occidentaux Â», « après Thomas Sankara, Lumumba…, Dadis sera-t-il le prochain ? Â».
Au moment où certains marcheurs scandaient « la paix en Guinée, l’Afrique aux Africains Â», d’autres exprimaient leur désapprobation de la politique occidentale sur le continent Africain.
Dans la déclaration lue par Mohamed Bathily, au nom du collectif pour le soutien de la paix en guinée, il a rappelé qu’après le Libéria, la Sierra Leone, la Côte d’ivoire, c’est le tour de la Guinée Conakry de recevoir les démons de la guerre et de la division.
Selon lui, depuis le 28 Septembre 2009, avec les évènements survenus au stade du 28 septembre, les prémices d’une guerre civile sont perceptibles en Guinée. Il a estimé que depuis le « non Â» historique du président Sékou Touré, le 28 septembre 1958, à la France du Général De Gaule, la paix en Guinée n’a jamais été aussi menacée.
Pour cause, il dira que les ressources minières préservées par Sékou Touré et protégées dans une certaine proportion par le Général Lansana Conté, sont aujourd’hui au centre de toutes les convoitises. « Loin de nous la volonté de soutenir ou de condamner, avant toute enquête, le Capitaine Moussa Dadis Camara et la junte en place en Guinée Â», a-t-il déclaré.
Avant d’indiquer qu’ils s’élèvent avec la dernière énergie contre ce qui s’est passé au stade du 28 septembre. « Mais, nous disons non à la guerre civile planifiée en Guinée et exigeons la mise en place d’une commission internationale indépendante pour faire toute la lumière sur les tueries et les viols du 28 septembre 2009, si viole il y en a, afin d’identifier les vrais responsables et de les juger conformément à la loi Â», a-t-il déclaré. Il a estimé qu’avant cela, toutes tentatives en Guinée ne seront que des aventures qui ne seront pas faits pour le bonheur du peuple guinéen.
En ce qui concerne notre pays, le président du « Collectif pour le soutien de la paix en Guinée Â», a estimé que le Mali, pays voisin et frère de la Guinée, pourrait subir les conséquences directes d’un embrassement de ce pays.
Pour cela, il a invité les autorités maliennes à rapidement développer des initiatives pour amener les frères guinéens à une table de négociation dans l’intérêt de la Guinée et de la sous-région.
Pour sa part, le doyen Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djikoroni, venu spécialement pour soutenir les jeunes progressistes maliens dans leur initiative, a rappelé que Modibo Kéïta a toujours dit que « le Mali et la Guinée sont deux poumons d’un même corps Â».
Pour cela, il dira que ce qui se passe aujourd’hui, devrait concerner les maliens au premier chef. « Nous devons soutenir la Guinée dans la recherche d’une solution durable à la crise qui secoue ce pays. Je suis venu pour inviter les autorités maliennes à s’impliquer en Guinée pour une solution rapide au conflit naissant Â», a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter que le moment où certains restent dans les capitales occidentales pour régler des problèmes en Afrique est révolu. « C’est aux africains de résoudre leurs problèmes Â», a-t-il indiqué. Il a conclu par des vÅ“ux de paix et de prospérité pour la Guinée et pour le Mali.
Assane Koné
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Éditorial : La marche de la honte
Quelques dizaines de manifestants sans plus : voici ce qu’a donné, hier, la marche de Bamako pour la Guinée. Aucune condamnation des tueries, au contraire, des pancartes dénonçant la Françafrique et élevant Dadis au rang de martyr. Comme Lumumba et Sankara !
Mais personne ne s’y trompera : cette marche était tout sauf celle de la démocratie et de la compassion avec la Guinée réelle. Celle-ci pleurent ses morts, cherche ses disparus, pansent les blessures de ses viols, vit dans la peur et sous les kalachs.
Cette marche de la honte ne pouvait porter que la marque de l’imposture, de la manip soudoyée, voire la souillure. Des Maliens, et pas des moindres, qui ont vu tomber les leurs, il y a dix huit ans, au nom de la démocratie, n’ont pas le droit de banaliser le combat de leurs frères guinéens fauchés au nom des mêmes valeurs.
Ils n’ont pas le droit, pour les mêmes valeurs, d’invoquer les arguments déniés à Moussa Traoré, à savoir qu’il a été déposé par l’Elysée qui, pour l’occasion, avait drogué et armé la rue.
Certes, la politique de deux poids deux mesures de la communauté internationale vis-à-vis de la Guinée doit être condamnée avec la dernière vigueur, car c’est elle qui a convaincu Dadis que ce qui a été accepté pour les autres ne saurait lui être refusé.
Nous sommes tous d’accord sur cela. Mais halte à l’indécence, chers progressistes nationaux : votre sang ne vaut pas mieux que celui trop facilement versé des Guinéens sans autre raison que la volonté de puissance d’un illuminé et la folie meurtrière qu’elle génère bien souvent.
Ne présentez pas vos condoléances aux familles des enfants zigouillés des banlieues de Conakry, n’aidez pas les opposants traqués de l’intérieur et forcés à l’exil. Mais de grâce, ne tuons pas la Guinée une seconde fois.
Adam Thiam
Le Républicain du 27 Octobre 2009.
 
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