Allez. Haruna. For their sheer rogue and petulance.

 

© C'est en faite la conclusion que tirent les membres du CNDD mais aussi du gouvernement en ce qui concerne l'extrémisme en leur sein. L'engagement du gouvernement, au nom du président par intérim, face aux représentants des institutions internationales basées en Guinée à poursuivre le dialogue, en est la preuve. Car, selon nos informations, la décision de suspension de la participation du CNDD au dialogue a été unilatéralement prise par le colonel Moussa Keita et Idrissa Chérif. Puisque ni les membres du CNDD encore moins ceux du gouvernement n'avaient été consultés.

Cependant, ce n'est pas aujourd'hui que ces deux extrémistes ont commencé leurs actions. L'on se rappelle qu'à N'Zérékoré, le Secrétaire permanent du CNDD le colonel Moussa Keita, avait dit haut et fort que c'est ''Dadis ou la mort''. La suite on le sait quelques mois après précisément le 28 septembre 2009, les manifestants des Forces vives qui ont voulu dire non à Dadis ont été massacrés.

Par cette décision de suspendre la participation du CNDD aux négociations de Ouaga, les proches de la présidence rapportent qu'il a voulu salir l'entrée sur scène du président par intérim en refusant de partager l'information par rapport à la prise de décision.

En ce qui concerne Chérif Idrissa, au-delà des preuves d'accusation des services secrets français dans l'attentat contre le chef de l'Etat que les autorités compétentes attendent de lui, mais en vain, Idrissa Chérif ferait parti également à la prise unilatérale de la décision de suspension, qui a voulu mettre le général Sékouba Konaté devant un fait accompli.