Presidential elections. This is due to cost and other logistical  
shortcomings and issues. She hopes however that diaspora Guineans will be fully  
registered (to the extent possible) to vote in the legislative elections that  
will come after the Presidential elections. This makes sense. I wish the 
Conte'  and Tidiane Souare government was sober enough to atleast begin the 
registration  of diaspora Guineans when such costs were half what they are now. 
This is  what whiling time away does to you. De-minimis, it increases your 
logistical  costs. If you know you gotta do it one day, do it while the cost 
is half. You  know costs as a general rule ONLY go up. So why dither and 
dally????????
 
    Le président de la CENI Ben Sékou Sylla a animé ce  samedi 20 février 
2010, une conférence de presse à l’hôtel Camayenne pour  parler des 
préalables « indispensables » à l’échéance électorale exigée  par les accords de 
Ouaga signés le 15 janvier dernier entre le président  du CNDD le capitaine 
Moussa Dadis Camara et son intérimaire le général  Sékou Konaté, a constaté 
Guinéenews©. Pour Ben Sékou Sylla, afin de  satisfaire les accords de Ouaga 
concernant l’organisation d’élections  libres, crédibles et transparentes dans 
un délai de six mois permettant à  la Guinée de connaître enfin la 
démocratie, il y a obligatoirement des  sacrifices à consentir. 

«…Oui on peut aller aux élections dans le  délai imparti (6 mois) mais, il 
faut que le président par intérim le  général Sékouba Konaté et le premier 
ministre Jean Marie Doré prennent une  décision politique pour sensibiliser 
nos parents qui vivent à l’extérieur  à ne voter les présidentielles… Il 
faut que nous puissions leur dire que  nous allons continuer à les recenser, 
mais on ne peut pas les conduire aux  prochaines échéances électorales. Ils 
pourront voter pendant les  législatives », exhorte-t-il.

Il a affirmé que compte du temps et  de nombreux facteurs responsables de 
la faiblesse de l’enrôlement des  Guinéens de l’étranger, il serait 
difficile de continuer à recenser ou de  reprendre le recensement des électeurs à l’
extérieur du pays pour leur  permettre de voter les présidentielles prévues 
le 27 juin prochain.  

« … La durée de vingt jours pour une opération de cette envergure  était 
insuffisante notamment pour les pays de la sous région. Cette  opération a de 
plus subi les impacts des événements du 28 septembre  notamment en France où 
l’ambassade a été saccagée et donc nos machines  emportées ; en Belgique et 
au Gabon où on a enregistré la méfiance de bon  nombre de Guinéens pour le 
recensement biométrique ; la distance et les  coûts de transports entre les 
lieux de recensement (Ambassade et  Consulats), sont entre autres facteurs 
qui font qu’on n’a pas pu recenser  plus de 56 215 personnes dans les 17 
identifiés pour le recensement des  Guinéens de l’étranger…On spécule trop sur 
le nombre de Guinéens vivant à  l’extérieur, il y en a qui disent trois 
millions (3 millions), d’autres  cinq millions (5 millions). Mais, personne ne 
connaît le nombre exact.  Parce que, la plupart d’entre eux vivent dans la 
clandestinité.…»,  argumente le président de la CENI.

Insistant sur la nécessité de  pouvoir « éliminer » le vote des Guinéens de 
l’étranger aux prochaines  élections présidentielles compte des facteurs 
cités haut, Ben Sékou a  indiqué que si on doit reprendre l’enrôlement des 
Guinéens de l’étranger,  il va falloir chercher à mobiliser plus de quatre 
milliards de francs  guinéens (4 000 000 000 gnf). 

« Depuis qu’on a commencé les  opérations de recensement, nos partenaires n’
ont donné aucun franc. Toutes  les ressources financières qui ont servi à 
ces opérations jusqu’ici, ont  été mobilisées à l’interne ici. L’Union 
Européenne avait promis de nous  aider mais, ça coïncidé que la Guinée était sous 
sanctions… Aujourd’hui,  si nous devons reprendre le recensement des 
Guinéens de l’étranger, cela  va nous coûter plus de quatre milliards de francs 
guinéens (4 000 000 000  gnf). Et les partenaires ne vont financer tout ça. 
Il faut que l’État  montre d’abord ce qu’il a pour qu’on puisse demander 
aux autres… Et puis,  ce n’est même pas un problème financier, mais, le 
chronogramme de Ouaga  qui nous exige d’aller aux élections le 27 juin 2010 », 
évoque-t-il sa  crainte.

_Hamidou  Sow_ (mailto:[log in to unmask])  


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