These abandoned wives generally are left with children or alone with no sense of love or security. They generally live among their in-laws (the husband's family) where they are tormented and their every move and outing watched and controlled. Besides a telephone call here and farthings there, the marriage is only in name and enslavement. Even if the husbands expect to re-unite with these "wives" in a short time, only 1 out of 10 such husbands actually are able to complete that promise. The women who get into these marriages are also hoping that as long as it may take, it is better than the suffering they would have endured without the token remittances of support. Is it not better therefore to remain friends rather than encumber yourselves with fosse marriage????? Guineenews shares some ideas and stories from the abandoned wives. Marriage presumes a union of lifestyles. Allez. Haruna.
 
Les femmes mariées dont les époux se trouveraient ailleurs à la recherche de l’eldorado traversent des moments difficiles dès fois. Par le fait non seulement que les messieurs est loin d’elles mais aussi, dans les belles familles, elles sont soumises à de divers contrôles qui ne leur collent pas du tout la paix. Quelles sont entre autres les conséquences que cela peut provoquer chez ces femmes pour lesquelles si le mariage était de la sorte, elles n’allaient pas s’engager ?

Nous avons aujourd’hui dans les familles, des personnes qu’on appelle femmes mais qui ont le même statut que celles qui n’ont encore pas eu de mari. Pour beaucoup plus d’illustrations voici la réaction de quelques unes.

Maimouna Camara est une femme mariée il y a deux ans mais le mari n’est jamais revenu depuis après le mariage. « Mon mari depuis la première semaine de notre mariage, est parti et jusqu'à présent ; sinon que les coups de téléphone, il n’y a rien d’autres. Je trouve cela très affreux aujourd’hui, je regrette pourquoi j’ai accepté cette union ; je reste quand même confiante qu’il sera là un jour. »

Ramtoulaye Bah est élève de cette même école. « J’ai refusé à 4 candidatures dans la famille, elles sont toutes de mes cousins qui vivent tous en occident mais, je me dis que je préfère un paysan à leur place qui vie en Guinée au lieu que ceux –ci ne m’épousent et me laissent ici. Je suis témoin de deux autres cas de mes amies qui se sont faites mariées à des occidentaux mais ceux-ci ne sont jamais revenus. C’est regrettable. »

De simples coups de téléphones, des transferts d’argent, l’envoi des bons complets et d’autres articles ne signifie pas à vrai dire du vrai amour. Que les Hommes prennent conscience et que les femmes aussi sachent faire leur choix, qu’elles ne soient pas emportées par l’écho des biens accumulés par ces gens de la diaspora, estiment plusieurs critiques.

Dans le même angle, d’autres hommes condamnent cet acte d’abandon de sa femme au profit de l’occident.

M. Touré est boulanger à Bailobaya dans Dubréka : « Je condamne ce phénomène d’abandon, ces hommes qui laissent leurs femmes mariées pour l’occident, je me demande pourquoi il faut se marier et laisser derrière sa femme c’est alors inutile et même le Coran le condamne. On se marie pour l’union ; l’amour et la procréation mais si les deux ne frottent pas ou l’on pourrait alors parler de ces actes là ? »

Dans les belles familles, elles sont tout le temps suivies et contrôlées soit par les grandes mères soit par les belles sœurs pour exactement savoir où vont-elles lorsqu’elles s’habillent.

Morlaye Soumah est enseignant au lycée du 2 octobre à Kaloum. « ces hommes doivent savoir qu’ils font de ces femmes des prisonnières hors des calles car, selon une règle biologique, un corps ou une partie d’un corps qui ne fonctionne pas s’atrophie. Sexuellement, il y en a qui ne se retiennent pas. Ils conduisent leurs femmes vers la prostitution pure et simple. Il est dit qu’au moins malgré la distance qui peut séparer un homme et sa femme, il faut une fois l’entretenir après chaque quatre mois. Mais, il y en a qui vont pour cinq ans ou six ans sans revenir cela est anormal ».


Daouda Taban Sylla

Guinéenews, Conakry, Guinée
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