Kotokeh,
You succintly expressed our joint sentiment in the following:
"Everything Western is universal and it must be accepted by the rest of
humanity. But the West will never accept what non-Western societies
offer." (Wassa)
African States must be able to pass anti-homosexuality legislations without being lectured on human rights by Western Governments and Human Rights organisations.
Thanks
Bailo
--- On Sat, 27/2/10, Wassa Fatti <[log in to unmask]> wrote:
From: Wassa Fatti <[log in to unmask]>
Subject: Re: The first recorded Lesbian marriage in Mangambougou, Mali. I say happy gammy!
To: [log in to unmask]
Date: Saturday, 27 February, 2010, 17:07
Bailo,
Point well stated and thanks for it. The problem is that the West is always hypocritical in many things and without hypocrisy and cunning of others (non-Western parts of the world), their system will fail. Everything Western is universal and it must be accepted by the rest of humanity. But the West will never accept what non-Western societies offer. Those who follow Western dictates are those who fail in the long run. Those who refused are doing well. Well, it is time for Africans to wake up. That is the only answer to Western hegemony.
Wassa
Date: Fri, 26 Feb 2010 15:52:25 -0800
From: [log in to unmask]
Subject: Re: The first recorded Lesbian marriage in Mangambougou, Mali. I say happy gammy!
To: [log in to unmask]
Most Western countries have laws banning polygamy yet these same governments lead in condemning other countries that legislate against pervasions such as homosexuality. Talking about spreading moral decadence in the world in the guise of human rights!
Bailo
--- On Fri, 26/2/10, Haruna Darbo <[log in to unmask]> wrote:
From: Haruna Darbo <[log in to unmask]>
Subject: The first recorded Lesbian marriage in Mangambougou, Mali. I say happy gammy!
To: [log in to unmask]
Date: Friday, 26 February, 2010, 3:45
Culled from AFRIBONE-CN / The AURORA newspaper. Haruna. You know what comes next don't you? These are some of the growing pains of democracy. But total commitment to democracy requires you let folk be as long as they do not infringe on the rights of their fellows. I am sad however. But I will accept it because they have the right. I'd rather they do it out in the open than have to hide their consciences.
Mariage homosexuel à la mairie de Magnambougou
Deux femmes officiellement unies pour le meilleur et le pire
Ce que les gardiens du temple redoutaient le plus est déjà arrivé au Mali : L’union des homosexuel(le)s. Quand bien même les textes aujourd’hui en vigueur dans notre pays interdisent la pratique, ce couple a trouvé la parade infaillible en célébrant son union par le centre d’État Civil de Magnamboubou.
Le mariage homosexuel par définition, est une union célébrée entre deux personnes (homme et femme) ayant la même tendance sexuelle. Il s’agit, en clair, de l’union d’un homme d’avec une femme (et non de deux hommes ou de deux femmes eux ou elles) ayant les mêmes penchants sexuels.
La nuance est de taille. Mais aujourd’hui, force est d’admettre que le concept a profondément évolué. Dans l’imaginaire populaire, un mariage homo concerne deux personnes de même sexe. C’est le cas à l’ordre du jour ici.
L’une se fait appeler « B » et l’autre « F.C ». Selon toute évidence, c’est « F.C » qui joue le rôle d’époux. Elle réside en Suède, pays de tolérance sexuelle par excellence. Quant à « B », elle vit dans la capitale malienne à Magnambougou, dans une villa que lui a généreusement offerte son « mari » depuis la Suède.
Cette dernière, « F.C », ne lésine pas sur les moyens. Elle est très riche et a entrepris de faire expatrier son « épouse ».
Le couple s’est connu à travers Internet, sur un site de rencontres. Depuis, elles n’ont jamais arrêté de se fréquenter. C’est F.C qui effectue régulièrement le déplacement sur Bamako. Sur place, elle partage la même villa et la même chambre que « B ». Un secret de polichinelle pour les voisins du quartier Magnambougou !
Mais comment pareille union a pu être célébrée dans un pays où la pratique est prohibée et, de surcroit, par une autorité légitime, à savoir le maire du quartier ?
C’est au mois de d’Octobre-Novembre que le drôle mariage a été consacré, non au centre d’État civil, mais à domicile. De source bien au fait de l’histoire, un homme a pris la place de « F.C » et les papiers d’identité des deux époux ont été délibérément falsifiés. Le choix du domicile avait pour but de limiter la présence des curieux.
Dans la législation malienne, rien n’interdit la consécration d’une union civile à domicile par un officier d’État civil. La pratique se trouve cependant en porte-à-faux avec le principe de la publicité du mariage lequel constitue un acte public par excellence.
En somme, le domicile est une propriété privée dont l’accès peut être limité alors que le mariage reste un acte public ouvert à tous. En célébrant donc une union à domicile, les époux peuvent restreindre l’accès de cette cérémonie à caractère public. La stratégie s’est avérée payante pour « B » et « F.C ». Seul(es) les intimes, et quel(les) intimes, ont pu accéder ce jour, à l’autel.
Le maire dont la bonne foi n’est pas en cause, en tout cas, jusqu’à la preuve du contraire, a tout simplement usé d’une prérogative et a cautionné le fait.
Aujourd’hui, l’épouse « B », sur incitation de son « mari » FC cherche à s’expatrier en Suède où la pratique des unions libres est reconnue. Au Mali, elle n’a aucune valeur juridique puisque le code du mariage précise bien que l’union est célébrée entre homme et femme.
Un concept qui, malheureusement, connaît aujourd’hui ses limites dans la mesure où la science parvient dorénavant à faire changer le sexe biologique d’une personne.
En somme, une femme peut désormais s’octroyer les caractères secondaires mâles et un homme de même par rapport aux attributs femelles. Toute chose qui met à défaut le principe malien selon lequel le mariage n’est célébré qu’entre homme et femme… « De naissance » n’aurait pas été de trop… Et si l’on revoyait sérieusement ce fameux code du mariage, sans passion, s’il vous plaît !
B.S. Diarra
L’Aurore du 25 Février 2010.¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ To unsubscribe/subscribe or view archives of postings, go to the Gambia-L Web interface at: http://listserv.icors.org/archives/gambia-l.html
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