Has been able to promise that diaspora La-Guineans will be registered and  
will be able to vote in the much-anticipated elections later this year. I am 
 very excited at this prospect. I understood the lack of funds but because 
this  is such a seminal election for all La-Guineans, I appreciated the 
extra efforts  in fundraising to make this promise possible. I encourage 
diasporan La-Guineans  to assist their embassies in their own registrations and 
where a La-Guinea  embassy is not present, to plead with the host government to 
help facilitate  their participation in THIS election. Part of the reason 
La-Guinea has always  been in flux is the non-participation of her gynormous 
(not a word Mams)  diaspora population. Practically half of La-Guinea lives 
outside of La-Guinea. I  don't need any statistics to tell me that.
 
Please enjoy this interview courtesy: _www.guineenews.org_ 
(http://www.guineenews.org) 
Haruna.
    
 
Suite à la polémique née  de son dernier point presse où il a annoncé la 
possible exclusion de  nos compatriotes vivant à l'extérieur de l'élection  
présidentielle prévue pour le 27 juin prochain,  Guinéenews© a rencontré Ben 
Sékou Sylla. Dans cet entretien qui suit,  le président de la CENI revient 
sur ce sujet très sensible  avec un tout autre ton, tout en mettant la 
polémique  engendrée au compte d'une certaine incompréhension. En  Outre, il aborde 
d'autres questions relatives au processus électoral,  le niveau des 
recensements à l'intérieur et à l'extérieur de la  Guinée ainsi que la tenue  des 
élections pour le 27 juin  prochain.   
Guinéenews© :  Le  27 juin prochain est la date proposée par la CENI pour 
la  tenue du premier tour des élections présidentielles. Sur quoi vous vous  
êtes fondés en choisissant cette date ? 
Ben Sékou  Sylla : Simplement il faut dire que pour faire un programme  d’
activité, il faut aligner un certain nombre  de tâche et situer  cette tâche 
dans des périodes liées à la capacité de réalisation et au  dispositif de 
lois afin de déterminer les résultats attendus. Donc  aujourd’hui nous avons 
fixé la date du 27 juin en fonction des tâches que  nous avons à réaliser, en 
fonction des tâches que nous avons  déjà  réalisées. Ce choix tient compte 
du temps qu’il faut pour réaliser ces  taches et des délais légaux. Voilà ce 
qui nous a amené à cela. Il faut  préciser qu’au moment où les Accords de 
Ouagadougou étaient signés, nous  étions déjà en train de préparer les listes 
électorales provisoires pour  l’intérieur du pays.  C’est en fait une 
continuité pour nous et nous  nous sommes situés dans ce cadre pour fixer la 
date du 27 juin. Donc c’est  pour répondre aux exigences de Ouaga et répondre 
également aux exigences  de réalisation des activités et enfin répondre aux 
exigences légales.  C’est l’ensemble de ces trois exigences qui nous ont 
amené à fixer cette  date du 27 juin. 
Guinéenews© :  Est-ce à dire que tous les aléas techniques et matériels 
sont  effectivement  réunis pour tenir cette date ? 
Ben Sékou Sylla :  En gestion du projet, vous mettez en place un programme 
avec des  activités et des tâches à réaliser et vous mettez dans un coin ce 
qu’on  appelle les hypothèses critiques. C'est-à-dire que si tout ce passe  
normalement, le 27 juin on va organiser le premier tour de l’élection  
présidentielle. Mais il va s’en dire qu’en cas de déstabilisation, de  problèmes 
inhérents en l’homme, des problèmes inhérentes en toute activité  à 
réaliser pourraient intervenir. C’est ce qu’on appelle les hypothèses  critiques. 
Pour le moment, nous nous avons mis en place notre programme de  travail. 
Nous avons mis place l’ensemble des tâches à réaliser.  Techniquement donc 
nous arriverons au 27 juin pour  réaliser le  premier tour de l’élection 
présidentielle. Maintenant les autres aléas  naturels qui viendront s’ajouter, 
certainement, pourront nous aider à  réaliser, à accélérer le processus. Tout 
comme ils peuvent également nous  empêcher à réaliser certaines tâches. Mais 
toute programmation est  assujettie à certain nombre de conditions 
préalables favorables ou  défavorables à la réalisation de l’action. Pour le moment 
nous avons  l’objectif du 27 juin. Nous mettrons tout en œuvre pour 
respecter cette  date du 27 juin. 
Guinéenews : Dans  un de vos récents points de presse, vous avez affirmé 
que les guinéens  vivant à l’étranger pourraient ne peut participer à cette 
échéance  présidentielle prévue pour le 27 juin prochain. Cette décision 
suscite  aujourd’hui de vives réprobations autant auprès de nos compatriotes de  l
’extérieur que de certains leaders politiques. Face à cette polémique qui  
enfle quel éclairage pouvez-vous nous apporter ici ? 
Ben Sékou Sylla :  J’avoue qu’il y a une polémique. Mais une polémique due 
à une  incompréhension des propos tenus en rapport avec les guinéens de  l’
étranger. Je reprécise que nous avons fixé la date du 27 juin que nous  
avons assortie d’un certain nombre de conditions comme je le disais  exactement 
tout à l’heure. La première condition, nous avons dit que nous  ne sommes 
pas satisfaits du niveau d récemment des guinéens de l’étranger.  Il va 
falloir poursuivre ce recensement. Deuxièmement, nous avons élaboré  un budget qui 
doit être libéré à temps. Troisièmement, nous avons dit que  la loi 
fondamentale devra être adoptée à temps. Donc ces trois questions  devront être 
résolues par le gouvernement et les partis politiques pour  que nous, nous 
puissions exécuter. Les gens ont certainement compris par  là que nous avons une 
volonté d’exclure les guinéens de l’étranger. Or il  fallait que nous 
posions clairement le problème des guinéens de l’étranger  et que nous puissions 
le résoudre. Aujourd’hui, il y a une entente dessus.  C’est que nous 
allons poursuivre le recensement des guinéens de l’étranger  tel que l’avions 
souhaité. Nous entendons le faire dès la deuxième  quinzaine du mois de mars 
pour que nous puissions avoir un fichier  électoral fiable et accepté par 
tous. 
Guinéenews© : Par  rapport à l’ordre de la tenue des élections, 
contrairement à la  proposition de la CENI, d’aucuns estiment qu’il serait plus 
judicieux de  commencer par les élections par la base (Communautaires, 
municipales,  législatives et puis présidentielles) qu’en pensez-vous ? 
Ben Sékou  Sylla : A ce niveau encore, il faut constater que beaucoup de  
gens confondent le rôle de la CENI dans ce processus électoral. Je  rappelle 
donc que le rôle de la CENI n’est pas de décider quel type  d’élection il y 
a. il n’est pas non plus de décider qui doit être recensé  et qui ne doit 
pas l’être. Le rôle de la CENI n’est pas de décider comment  est ce que les 
lois doivent être votées. La CENI est maître d’œuvre. Le  maître d’ouvrage, 
c’est le président de la transition, le gouvernement,  les partis 
politiques. On nous dit faites ça, nous le faisons. C’est en  cela qu’on nous a 
demandé de réaliser l’élection présidentielle. C’est ce  que nous allons 
organiser. C’est pourquoi j’en appelle vraiment à la  compréhension de tous pour 
qu’avant d’émettre un jugement de valeur sur  une situation donnée, il est 
important de cerner ces différents rôles.  Nous, nous sommes maîtres d’œ
uvre et nous  ne sommes pas maîtres  d’ouvrage. 
Guinéenews© : Les  recensements, vous l’aviez dit, doivent se poursuivre. 
Sur combien de  temps cette fois ils pourront s’étendre et à quand 
pourrions-nous nous  attendre à la publication des premières listes provisoires ?  
Ben Sékou Sylla :  Je me dois tout d’abord de préciser que la poursuite des 
recensements  et le recommencement des recensements font deux. Nous n’avons 
pas  dit que nous allons recommencer les recensements. Non. Il s’agit en 
tout  premier de publier la liste provisoire pour l’intérieur du pays,  l’
affiché, le corrigé. Deuxièmement, poursuivre le recensement des  guinéens de l’
étranger. Ce n’est donc pas du tout un recommencement. C’est  une 
poursuite du processus de recensement à l’étranger. De là maintenant  nous allons 
sortir également une liste provisoire que nous allons  repartir, afficher en 
vue de corriger à l’étranger et ainsi nous aurons un  fichier électoral 
propre. Le temps que nous allons prendre pour la  correction des listes à l’
intérieur du pays, c’est le même temps que nous  allons prendre pour poursuivre 
le recensement à l’étranger. Soit 15 jours  de recensement pour l’étranger, 
15 jours de correction de liste pour  l’intérieur du pays. Puis 15 autres 
jours pour la correction à l’étranger  pour que nous ayons le fichier 
électoral commun à l’intérieur et à  l’extérieur de la Guinée. Sachez que les 
recensements pour l’intérieur  sont terminés. Nous allons maintenant pour 
afficher et corriger :  ceux qui ont les photos mal faites, ceux qui ont leurs noms 
mal écrits,  ceux qui ont des dates de naissance tronquées. C’est tout ce qu
’on appelle  affichage et correction des listes provisoires. Il est valable 
pour  l’intérieur du pays. L’extérieur du pays, c’est la poursuite des  
recensements. Donc nous avons en vue deux opérations différentes. Mais au  
bout c’est pour obtenir un fichier électoral commun à l’intérieur et à  l’
extérieur de la Guinée. Il s’agit de regarder le chronogramme et de  respecter 
les différents délais que nous avons donnés pour pouvoir  répondre aux 
préoccupations des guinéens. 
Guinéenews : Puis  que la poursuite de ces recensements ne concerne que nos 
compatriotes de  l’extérieur, est-ce que l’on peut savoir le nombre de 
personnes déjà  enrôlées parmi eux, ceux qui restent, le nombre de pays pouvant 
être  touchés par ces opérations qui vont bientôt être lancées ?  
Ben Sékou Sylla :  Encore une fois personne ne peut vous dire combien de 
guinéens vivent  à l’étranger. Chacun donne sa part de chiffre ou de 
statistique. Nous,  nous  allons installer nos machines. Nous prendrons 15 jours. 
Tous  ceux qui viendront pour se faire recenser auront les papiers légaux  
guinéens de recensement. Nous allons faire suffisamment de battages  médiatiques 
pour que tout le monde soit informé de la date du démarrage et  la date de 
la fin. Je précise que selon la loi, le recensement électoral a  un début  
et une fin. Ce n’est pas indéfiniment qu’on le continue.  Donc ne spéculons 
pas sur le nombre de guinéens qui sont à l’étranger. Il  y a en qui disent 
que c’est cinq millions, quatre millions. D’autres  l’estiment à trois 
millions et chacun va de son chiffre. Ensuite nous  n’allons pas recenser dans 
tous les pays où il y a les guinéens. Nous  avons choisi 17 pays africains, 
européens et américains. Et ces 17 pays  n’ont pas été choisis par la CENI. 
Ils ont été choisis par les partis  politiques. Parce que c’est eux qui vont 
en compétition. Ce sont eux qui  ont dit : CENI allez en recensement dans 17 
pays. Je rappelle encore  notre rôle de maître d’œuvre. C’est dans ces 17 
pays que nous allons  repartir encore pour installer nos machines, accueillir 
les guinéens pour  les recenser. Maintenant le nombre de guinéen qu’on 
obtiendra à l’issue de  ces opérations, sera la population électorale de ce pays 
là. Maintenant si  l’Etat dans l’avenir veut recenser tous les guinéens à l
’étranger, ça  c’est une autre paire de manche. Cela n’est pas un 
recensement électoral,  on a plutôt affaire avec un recensement normal. 
Guinéenews : Le  nerf de la guerre c’est l’argent, dit-on. Financièrement 
combien  reste-t-il à la CENI pour boucler son budget électoral ? 
Ben Sékou  Sylla : Nous  avons exposé le  budget électoral  à l’occasion de 
la 11ème session du Groupe International de  Contact sur la Guinée (GIC-C). 
Nous avons 35 millions de dollars de  budget. Nous avons 500 mille dollars 
qui ne sont pas encore trouvés.  Figurez-vous donc que finalement que le 
budget est bouclé. Mais je  voudrais mettre l’accent sur un fait parce que 
beaucoup de gens croient  que c’est la CENI qui a tout cet argent en train de le 
gérer. Cet argent  n’est pas géré par la CENI. Il est géré par le PNUD. La 
CENI participe à  la décision de savoir qu’est-ce qu’on va  faire avec l’
argent et le  reste est géré par le PNUD. Il faut que les gens comprennent ce 
mécanisme.  Parce que j’entends assez de spéculations qui soutiennent à tort 
et  travers que la CENI a l’argent où est-il, on va auditer la CENI etc…  j
’invite tout le monde à venir auditer. Nous n’avons pas 1 franc que nous  
gérons en dehors de l’argent que l’Etat nous envoie. Et cet argent que  l’
Etat nous envoie, nous ne le gérons jamais seuls. Nous le gérons avec le  
PNUD. Donc toute décision de sortir un sou, est décidée avec le PNUD. Nous  
avons ce qu’on appelle la réunion des points focaux tous les mercredis à  
11onze heures où il y a tous les bailleurs. C’est à cette instance que la  
décision de gérer l’argent se décide. Il faut donc que nos compatriotes  
comprennent que la gestion de l’argent par rapport au processus électoral,  c’est le 
PNUD, c’est le MATAP, c’est la CENI qui se retrouvent pour  décider de ce 
qu’il y a à faire. Le décaissement et autre, c’est le PNUD.  
Guinéenews : Que  répondez aux gens qui pensent que la structure actuelle 
de la CENI est  devenue caduque. Parce qu’elle ne reflète, ne correspond plus 
aux donnes  politiques, aux rapports de force politique présentement en 
face dans le  pays? 
Ben Sékou  Sylla : Encore une fois on ne peut pas vouloir une chose et son  
contraire. La CENI a été mise en place après des tractations d’au moins  
une année. La CENI n’est pas mise place par décret. Elle est mise en place  
par la loi. C’est cette loi qu’il faut changer pour faire une autre loi  pour 
ramener encore la CENI dans d’autre niveau d’organisation. A ce  niveau si 
on veut les élections en 2012 ou 2015, il n’y a pas de problème.  Mais 
nous, nous pensons que nous avons réussi en deux ans à construire une  
administration électorale fiable, à avoir des assistants techniques  compétents, à 
mettre en place des activités réalistes. Nous avons réussi à  transformer…. 
Les membres des partis politiques sont à la CENI en  véritable cadres de l’
administration électorale. Je pense que nous devons  pouvoir gérer cela pour 
que nous puissions avoir des élections paisibles  et surtout transparentes. J’
ajoute que nous avons demandé aux partis  politiques d’assister à certaines 
de nos réunions d’organisation. Nous  leur avons même demandé de nous 
envoyer des délégués. A chaque fois que  nous prenons des grandes décisions, nous 
réunissons les partis politiques  pour les mettre au courant afin qu’ils 
puissent décider. En Guinée, il  faut qu’on cesse de d’orienter nos jugements 
sur les personnes. Nous  devons orienter nos jugements sur le résultat du 
travail qui est accompli.  Essayons d’aider les gens pour progresser et 
refusons de nous déployer de  façon acharnée pour les tirer toujours vers le bas. 
Ce n’est pas une  question de personne ici, c’est une question de vie 
nationale. Il faut  qu’on compose forcement avec. C’est cela le plus important. 
Mais s’il y a  des erreurs, on appelle et on aide à corriger. Quand il y a 
des fautes, on  les corrige et on avance. On ne va pas éternellement changer 
les hommes  cela ne nous amènera nulle part et on ne fera jamais d’élection. 
 
Propos recueillis par  Camara Moro Amara  


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