evenings used to be divided going from village to village in Foni writing letters for folk whose family and friends lived abroad, or to conclude written contracts between parties in Sareh Gubu or Brufut, or to do inventory for Mauritanian and Sarahule shopkeepers when it is time for their new orders. Men I used to love that. I made a friggin enterprise out of it. My siblings used to always wonder how I always had loose change in my pocket at financial famine times. I remmember my brother used to always want to borrow farthings from me with promise to pay me during harvest time. Them were the days. I was only 8. I could not refuse even though harvest time never came.
 
Haruna.
 
Photo de la semaine : L’ECRIVAIN PUBLIC EST TOUJOURS LA
L’écrivain public, dit le Larousse, est « une personne qui fait profession de rédiger des textes pour le compte de ceux qui ne savent pas écrire ou qui écrivent avec difficulté ».
See the photo here:
http://www.essor.ml/photo/article/photo-de-la-semaine-l-ecrivain
 
De fait, l’objet du métier d’écrivain public est de se placer entre les individus et les nécessités administratives ou sociales. La profession a connu différentes évolutions dans le temps, et aujourd’hui encore, elle est plus que jamais nécessaire puis qu’elle répond à une demande d’aide à l’écriture toujours forte dans nos pays. C’est vrai que chez nous, le métier est marginal sans doute à cause de la structure de la société qui reste fortement intégrée et solidaire quoi qu’on dise. Généralement ceux qui ne savent pas écrire font recours à un parent, un ami ou toute autre connaissance pour rédiger un texte. Le métier d’écrivain public est surtout pratiqué à Bamako. Le créneau est occupé essentiellement par des enseignants à la retraite, des partants volontaires à la retraite et quelques diplômés sans emploi. Les écrivains publics ont installé leur « atelier » d’écriture devant la Grande Poste comme on peut le constater sur cette image. Le lieu n’a pas été choisi au hasard. En effet, au départ, l’écrivain public rédigeait principalement des correspondances. Il était donc pratique de faire écrire sa lettre et de la poster sur place. Avec le développement des technologies de l’information et de la communication et la marginalisation de la lettre, l’on pensait que le métier était condamné à disparaître. Erreur. A l’heure du boom d’internet et du téléphone portable, l’écrivain public est toujours là. Il a même su diversifier ses activités. Certes, il est toujours sollicité pour écrire des lettres mais il affiche aussi des compétences dans la rédaction de demandes administratives, de lettres de recommandation ou de motivation. Grande est donc la capacité d’adaptation et de renouvellement de la profession.
Photo : O. DIOP

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