Democracy and its cardinal values of Freedoms of speech and association  
generally yield a cornucopia of disjointed groups and individuals. Many have  
regarded this focus on the individual's rights and privileges as the only  
offensive attribute to democratic life and lore. I beg to differ. I 
understand  that in an age of corporate wayfaring and the hegemonies of military 
complexes,  it behoves the individual to assert individual rights and 
privileges. I submit  here that corporations and military complexes are agglomerations 
of individuals  and groups of individuals.
 
Democracy in multi-ethnic societies tends to facilitate occult. Folk of the 
 same ethnicities tend to aggregate 
together just as folk of similar race and linguistic distribution aggregate 
 together. If Democracy facilitates such aggregation for community, 
Democracy  disaggregates cults for common constitutions. Democracy therefore is a 
flexible  tool that readily adapts to demographic morphologies. It is this 
flexibility  that renders democracy superior to other governance lifestyles.
 
Democracy in Mali inevitably tempts Malians to yield to their basest  
notions because the human is a creature of maximum comfort. The population  
naturally gravitates to ethnic groupings for purposes of traditions,  
communication, and culture. Religion then comes in to paste over ethnic  distinctions 
but creates her own inflexible occult. And the people are none the  wiser. In 
their political formations, the ethnic enclaves and religious cults  
remain, but for success in governance of a common constitution, alliances of  
political parties is democracy's insurance policy for commoner relief. We  must 
be careful not to destabilize the balance of optimal alliance by calling  
for malignant total union of opposition parties for the purposes of 
governance.  There is an optimum level of political party alliance that all nations of 
 people must seek. It is advisable to remain to the south of that optimum 
number  and make the pusuit of the number the lifeblood of your societies. 
Never reach  for the north of that optimum number because you will be in an 
endless search  for an intractable monster which may wreak havoc on your 
constituent cultures  and leave you bare to extinction.
 
Mali's political parties are therefore a tapestry of alliances. Adema and  
PASJ have formed ADEMA-PASJ. CODEM is an alliance of several groupings. Even 
 USRDA and PSP are themselves alliances but here poised to form a greater  
alliance called USRDA-PSP. The fact that two parties who for over 60 years,  
prior to Mali's independence in 1950, have been mortal enemies, can fashion 
an  alliance today on the occasion of Mali's 50th independence anniversary, 
should  give us all pause. Their disagreements has led, after independence 
and the Mali  Franc, to the leader of RDA, former President Modibo Keita, to 
arrest,  try, and extradite the leaders of PSP, Fily Dabo  Cissoko 
Hammadoun Dicko and Kassoum Touré to Kidal where they were  left vulnerable to 
assassination.
 
Today, current President of Mali, ATT, having common bond with both  
parties, is the stmulus for a USRDA-PSP alliance. The leader of PSP, Oumar  
Hammadoun DIcko, is presently the President of Mali's commission for her 50th  
Independence anniversary celebrations. The two parties, USRDA and PSP, although 
 mortal rivals, have always worked for the good of Mali at large. Perhaps 
this  more than anything else, yielded this combination of fortunes at this 
epochal  moment in Mali's history.
 
Three Cheers for Mali!
Hep, Hep, Hep! Hurray!
Hep, Hep, Hep! Hurray!
Hep, Hep, Hep! Hurray!
 
Haruna. 
 
In a message dated 4/5/2010 10:41:13 A.M. Eastern Daylight Time,  
[log in to unmask] writes:

Mams and Karim, the transummary is coming  after this. Haruna. Allez-y!!
 
Signature d’une déclaration commune de  réconciliation US-RDA / PSP:Une 
vraie fausse réconciliation 
Le Secrétaire politique de l’Union Soudanaise RDA, Bocar  Moussa Diarra, et 
le Secrétaire général du PSP, Oumar Hammadoun Dicko, ont  fait, le mardi 30 
mars 2010, une déclaration commune dans la salle des 1000  places du CICB, 
en présence de plusieurs personnalités et leaders politiques  du Mali.
De réconciliation, il n’y a aucune action concrète annoncée  pour sceller 
ce bonheur des cœurs et des esprits. En dehors de la littérature,  abondante, 
on est loin d’une réconciliation. C’était du tape à l’œil ,décidé  par 
les officiels.
Le premier signe de cette vraie fausse réconciliation réside  dans la 
faible mobilisation des cadres et militants des deux partis, absents  au cours de 
cette cérémonie, qui a quand même enregistré la présence du chef  de l’
Etat, Amadou Toumani Touré.
Dans la déclaration, on note ceci :  "S’inscrivant pleinement dans la 
démarche consensuelle du président de la  République, Son Excellence, Monsieur 
Amadou Toumani Touré, dans son expression  retrouvons ce qui nous unit, 
décidons de nous retrouver, dans un esprit  d’ouverture, de compréhension mutuelle 
et de service à la Nation, à l’occasion  du Cinquantenaire du Mali ; 
prenons solennellement l’engagement de  réconcilier la mémoire et les esprits de 
tous ceux qui, par les vicissitudes  de l’histoire politique de notre peuple, 
se sont parfois opposés dans leur  vision pour un Mali fort, rayonnant et 
prospère ; appelons à la  réconciliation des cœurs et des esprits, pour la 
réhabilitation de nos valeurs  et idéaux partagés ; appelons au sursaut 
salvateur, propice à un meilleur  développement du Mali apaisé ; invitons le 
peuple du Mali à soutenir  cette initiative historique".
A-t-on besoin de ce folklore de mauvais goût pour proclamer  que le PSP et l
’US-RDA se sont réconciliés ? Que non ! Un écrivain  allemand disait que le 
secret de la réconciliation avec soi-même réside bien  dans le souvenir. 
Sans rappeler l’histoire et sans remuer le couteau dans la  plaie, il faut 
dire que ces deux formations politiques historiques du pays, le  PSP, créé le 
13 février 1946 et l’US-RDA, née le 18 octobre 1946 ont toujours  été des 
ennemis jurés.
Le parti de Fily Dabo Cissoko dominait la scène politique  jusqu’en mars 
1957, lors des élections générales qui ont vu naître la  suprématie du RDA, 
avec 57 sièges contre 6 pour son rival. C’est dans ce  contexte politique que 
le Mali sera indépendant et la proclamation de cette  libération du joug 
colonial a été faite par Modibo Kéïta, le 22 septembre 1960  lors du congrès du 
RDA.
Dans la mouvance de cette fête le PSP, à travers son leader  charismatique, 
s’est même dilué dans le RDA. Avec les manifestations de 1962  contre le 
franc malien, Fily Dabo Cissoko, Hammadoun Dicko et Kassoum Touré  seront 
arrêtés, jugés par un tribunal populaire et déportés à Kidal, avant  d’être 
sauvagement assassinés en 1964.
Nous faisons l’économie des autres exactions du régime US-RDA  durant les 
années de son règne. Depuis, beaucoup d’eaux ont coulé sous les  ponts, avec l
’avènement du régime dictatorial de Moussa Traoré et de celui,  
démocratique, du double quinquennat du président Alpha Oumar Konaré.
Pardonner sans  oublier ?
Depuis, les uns et les autres se sont ont pardonné. Sans,  peut-être, 
oublier. Sans déchirer les pages de l’Histoire. Depuis, un travail  de mémoire, 
de reconnaissance et de réhabilitation des anciens a été entrepris  par le 
régime ADEMA. C’est ainsi que Modibo Kéïta a été dignement réhabilité,  à 
travers un Mémorial et un Stade qui porte son nom. Un lycée a été baptisé en  
Commune I du nom de Fily Dabo Cissoko et un autre à Mopti de celui de  
Hammadoun Dicko. Qui dit mieux !
Ce qui s’est passé mardi dernier relève du pur folklore. Une  
réconciliation ne se proclame pas, elle se vit à travers des actes. Les  dirigeants du 
PSP et certaines victimes du régime de Modibo Kéïta ne se  sont-ils pas 
opposés à l’organisation de funérailles nationales pour le père  de l’
indépendance ?
Maintenant, si l’on oublie que "les haines sont  si longues et si 
opiniâtres, que le plus grand signe de mort, dans un homme  malade, c’est la 
réconciliation" (Jean de la Bruyère, extrait des  Caractères), bonjour les 
maladresses.
Comment peut-on parler politiquement de réconciliation entre  ces deux 
formations politiques ? Étaient-elles encore en guerre ?  Que non ! Le devoir de 
mémoire, le travail de l’historien imposent qu’à  chaque fois que les 
circonstances l’exigent ce qui a été fait durant cette  époque noire soit dit. 
Aucune réconciliation ne pourra empêcher cette  réalité.
Le PSP, aussi bien que l’US-RDA, ne pèsent pas aujourd’hui sur  l’
échiquier politique national. Les deux partis représentent certes,  historiquement, 
quelque chose.
Ils incarnent des valeurs qui tendent à disparaitre. Leur  division, s’il 
en est une, ne perturbe point la gestion publique des affaires.  Encore que, 
plusieurs vrais RDA et PSP ne sont plus dans ces deux partis  aujourd’hui. 
Les gens ont pardonné, mais, de grâce, il ne faudrait pas nous  faire prendre 
des vessies pour des lanternes.
La soi-disant réconciliation de mardi dernier n’en est pas  une. Cette 
déclaration n’apporte rien de nouveau dans la vie des deux  formations 
politiques.
Depuis longtemps, elles se fréquentaient de nouveau et leurs  relations s’
étaient civilisées. Elles se sont retrouvées dans plusieurs  coalitions 
politiques et ont même établi des listes communes, dans plusieurs  localités du 
territoire.
La cérémonie de mardi dernier est une vraie fausse  réconciliation, parce 
que le PSP et le RDA n’ont rien décidé comme activités  qui n’aient été 
faites auparavant.
C’est une simple machination politicienne, tendant à donner  bonne 
conscience à celui qui a réussi son putsch interne contre Macalou et à  conforter le 
Président de la Commission d’organisation du Cinquantenaire du  Mali.
A suivre.
Chahana Takiou
Le 22 Septembre du 01 Avril 2010.







-----Original  Message-----
From: Haruna Darbo <[log in to unmask]>
To:  [log in to unmask]
Sent: Mon, Apr 5, 2010 10:23 am
Subject:  Some wonderful things are happening in Mali.


Transummary to come later. Haruna.
 
ATT lors de la cérémonie de réconciliation  entre le PSP et l’US-RDA : "Je 
suis fils de l’US-RDA et  j’appartiens aussi au PSP" 
Le président de la République, Amadou Toumani Touré a joué un  grand rôle 
dans la réconciliation qui a été scellée le 30 mars 2010 au CICB  entre le 
Parti pour la Solidarité et le Progrès (PSP) et l’Union Soudanaise du  
Rassemblement Démocratique Africain (US-RDA) en sa présence. Il a, à cette  
occasion, revendiqué sa filiation avec ces deux premières formations  politiques du 
Mali
Représenté au début de la cérémonie par son Directeur de  cabinet, Aliou 
Sankaré, le président Amadou Toumani Touré n’a pas pu résister  au désir d’
être un témoin oculaire de cet événement. ATT est arrivé par  surprise au 
moment où la cérémonie battait son plein sous les ovations de la  salle où 
avaient pris place des hommes politiques de tous horizons et  plusieurs 
personnalités de haut rang.
Dans son témoignage en tant que "simple Malien", ATT n’a pas  caché sa joie 
de voir les frères du PSP avec à leur tête, le président du  parti, Oumar 
Hammadoun Dicko et de l’US-RDA avec à leur tête, le Secrétaire  politique 
Bocar Moussa Diarra, se donner la main.
" Je suis venu non pas en tant que président de  la République mais en tant 
que fils de l’US-RDA. J’ai dormi avec le RDA…  ", a-t-il déclaré 
visiblement satisfait.
Il a parlé entre autres du Général Moussa Traoré, de ses liens  de parenté 
avec le Sénateur Mamadou M’Bodj (un cousin de sa mère qui lui-même  et par 
alliance, est du PSP. Et ATT d’affirmer "Je suis un fils  de l’US-RDA et du 
PSP.
Je suis comblé par cet événement"


, avant de conclure, à  l’endroit des responsables de ces deux partis, 
parlant de la signature de cet  acte de réconciliation "ce que vous avez fait 
aujourd’hui est  grand et le Mali vous le reconnaîtra". 
Auparavant, le Directeur de Cabinet du président de la  République, Aliou 
Sankaré a, selon ses mots, trahi un secret en confiant à  l’auditoire que 
"ces retrouvailles, le président de la  République les a souhaitées, 
conseillées depuis très longtemps… ", avant  d’affirmer que "cette réconciliation 
était tant attendue par les  militants mais aussi par les Maliens tout court. 
Merci, militants du PSP et de  l’US-RDA pour ce grand cadeau du 
Cinquantenaire que vous faites au Mali  ".
Pour Oumar H. Dicko du PSP et non moins président de la  Commission d’
organisation du Cinquantenaire, le moment est venu de panser  toutes les plaies 
du Mali, de donner l’exemple du pardon à travers cette  réconciliation.
Pour sa part, Bocar Moussa Diarra de l’US-RDA a, à partir de  la sagesse 
africaine selon laquelle les vieux sacs de piment peuvent toujours  faire 
éternuer, affirmé que les deux partis ont décidé d’  "asperger d’eau ces vieux 
sacs, les composter et, de l’engrais nourricier  ainsi obtenu, fertiliser le 
terreau des valeurs positives de notre  peuple".
Et le Secrétaire politique du parti de la charrue de déclarer  que les deux 
partis « comptent sur chacun afin que se  dissipent les passions dans une 
symphonie des cœurs apaisés et d’esprits  réconciliés dans un Mali émergent 
et respectueux de nos valeurs  cardinales ».
La Déclaration commune consacrant cette réconciliation, a été  lue par Mody 
Fily Dabo Sissoko et signée par les deux responsables politiques  à la 
grande joie d’un ATT, un digne fils RDA, aux anges.
Des prières de bénédictions ont été ensuite dites pour sceller  
définitivement auprès du Tout puissant cette paix et ce bonheur pour le peuple  du Mali.
Fait notoire et inédit à signaler : la rencontre devrait  accueillir le 
Général Moussa Traoré, comme annoncé dans les coulisses par le  Protocole de la 
République. Mais aux dernières nouvelles, l’embouteillage  monstre dans la 
circulation routière n’aurait pas permis à l’ancien président  de la 
République de venir assister à l’événement.
La seule fausse note de cette cérémonie a été l’absence vite  remarquée du 
ministre (US-RDA) des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration  
africaine, l’ancien Secrétaire général du parti, Dr. Alou Badra Macalou.  Est-il 
ainsi laissé à quai par le train de la réconciliation ?
Bruno Djito SEGBEDJI
L’Indépendant du 01 Avril 2010.



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