Reporters Without Borders / Reporters sans frontières / Reporteros  
sin fronteras

3 June 2010

English: http://en.rsf.org/IMG/pdf/RSF_Report_Environment-2.pdf
Espanol : http://es.rsf.org/IMG/pdf/RSF_Informe_Medio_Ambiante.pdf
Français : http://fr.rsf.org/IMG/pdf/RSF_Rapport_environnement.pdf


A Reporters Without Borders investigation

“Deforestation and pollution, high-risk subjects”


On the eve of World Environment Day (5 June) , Reporters Without  
Borders is today releasing a report entitled “Deforestation and  
pollution, high-risk subjects.” Attacks on journalists and bloggers  
who try to cover any kind of environmental damage are growing  
steadily all over the world but those who investigate industrial  
pollution or the destruction of forests are particularly exposed.

With the help of its worldwide network of correspondents, Reporters  
Without Borders has gathered information about incidents in  
Indonesia, Argentina, El Salvador, Gabon, India, Azerbaijan, China  
and Morocco. Behind each of these threats and attacks, there were big  
corporations, criminal gangs or government officials who had been  
corrupted by money from mining or logging.

Read the full report: http://en.rsf.org/IMG/pdf/ 
RSF_Report_Environment-2.pdf

The latest incident was the beating that an Indonesian army officer  
gave to Ahmadi, a journalist in Aceh province, two weeks ago. The  
officer did not like a story Ahmadi had written about his involvement  
in illegal logging. Ahmadi joins the long list of journalists who  
have been targeted for shedding light on deforestation, which is  
responsible for at least 18 per cent of the world’s greenhouse gas  
emissions.

Published in English, French and Spanish, this report condemns the  
responsibility of the Vietnamese and Chinese governments in serious  
press freedom violations that deprive the public of crucial  
information about cases of pollution or deforestation. The report  
describes, for example, the way the government in Hanoi has tried to  
suppress any debate about the environmental impact of bauxite mines  
being operated by a Chinese company. A field investigation in  
Argentina established that journalists are under pressure from both  
supporters and opponents of a mining project.

Mining companies (Aluminium Corp of China, China Metallurgical Group  
and the Canadian companies Yamana Gold and Pacific Rim), oil  
companies (Shell, Addax and Synopec), wood pulp companies (Sinar Mas  
and Riau Andalan Pulp and Paper) and two French multinationals  
(Bolloré and Areva) are identified in this report as having a direct  
or indirect role in cases of intimidation or censorship.

This is the second report that Reporters Without Borders has  
published on this subject. In September 2009, a report entitled “The  
dangers for journalists who expose environmental issues” looked at 15  
cases of journalists and bloggers who had been killed, attacked,  
jailed, threatened or censored for covering environmental problems in  
Russia, Cambodia, Bulgaria and Brazil.

Reporters Without Borders reiterates the appeal it launched during  
last December’s Copenhagen Summit: “The media are needed to gather  
information and disseminate it to the public. As regards the  
challenges of climate change, the media help to establish credible,  
independent diagnoses of the state of our planet. Their analyses play  
a crucial role in helping decision-makers to adopt policies and rules  
that will lead to the desired changes.”

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Rapport d'investigation

"Des enquêtes à hauts risques : Déforestation et pollutions"


A la veille de la Journée mondiale de l'environnement, le 5 juin,  
Reporters sans frontières rend public le rapport "Des enquêtes à  
hauts risques : Déforestation et pollutions". Les exactions contre  
les journalistes s'intéressant aux dégradations de l'environnement ne  
cessent d'augmenter à travers le monde. Les reporters et les  
blogueurs enquêtant sur les responsables de ces deux fléaux que sont  
la destruction des forêts et les pollutions industrielles, sont  
particulièrement exposés. Grâce à son réseau de correspondants à  
travers le monde, Reporters sans frontières a collecté des  
informations sur des incidents en Indonésie, en Argentine, au  
Salvador, au Gabon, en Inde, en Azerbaïdjan, en Chine ou encore au  
Maroc. Chaque fois, derrière les menaces se cachent des entreprises,  
des mafias et des officiels corrompus par l'argent des mines et de  
l'exploitation forestière.

Lire le rapport dans son intégralité : http://fr.rsf.org/IMG/pdf/ 
RSF_Rapport_environnement.pdf

Dernier incident en date, le passage à tabac, il y a deux semaines,  
par un militaire indonésien du journaliste Ahmadi dans la province  
d'Aceh. L'officier lui reproche la publication d'un article sur son  
implication dans un trafic illégal de bois. Le nom de ce reporter  
vient s'ajouter à une longue liste de professionnels des médias visés  
pour leur travail sur la déforestation qui représente au moins 18 %  
des émissions de gaz à effet de serre.

Dans ce rapport publié en anglais, français et espagnol, Reporters  
sans frontières dénonce la responsabilité des gouvernements  
vietnamiens ou chinois dans des atteintes graves à la liberté de la  
presse, privant l'opinion publique d'informations cruciales sur des  
cas de pollution ou de déforestation. Par exemple, le rapport décrit  
la manière avec laquelle le gouvernement d'Hanoi a tenté d'étouffer  
tout débat sur l'impact environnemental de mines de bauxite  
exploitées par une entreprise chinoise. En Argentine, une enquête de  
terrain a permis d'établir que les journalistes étaient sous la  
pression à la fois des partisans et des adversaires d'un projet minier.

Plusieurs entreprises minières (Aluminium Corp Of China, les  
canadiennes Yamana Gold et Pacific Rim, China Metallurgical Group),  
des groupes pétroliers (Shell, Addax ou Synopec) et du secteur  
papetier (Sinar Mas, Riau Andalan Pulp and Paper) mais également des  
entreprises françaises (Bolloré ou Areva) sont citées dans ce rapport  
pour leur rôle direct ou indirect dans des cas d'intimidations ou de  
censure.

Il s'agit du second rapport publié par l'organisation sur ce sujet.  
En septembre 2009, le rapport d'enquête "Journaliste  
environnementaliste, un combat périlleux" détaillait une quinzaine de  
cas de journalistes et de blogueurs tués, agressés, emprisonnés,  
menacés de mort ou censurés pour avoir traité de problèmes  
environnementaux en Russie, au Cambodge, en Bulgarie ou encore au  
Brésil.

Reporters sans frontières réitère son appel lancé lors de la  
conférence de Copenhague : "Les médias sont nécessaires pour  
collecter et diffuser l'information au public. En ce qui concerne les  
défis du changement climatique, les médias aident à établir des  
diagnostics crédibles et indépendants sur la situation de la planète.  
Leurs analyses sont cruciales pour aider les décideurs à adopter des  
politiques et des règles qui permettront d'obtenir ce changement  
attendu."

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Informe

"Investigaciones de alto riesgo: Deforestación y contaminaciones"



En vísperas del Día Mundial del Medio Ambiente, el 5 de junio,  
Reporteros sin Fronteras hace público el informe “Investigaciones de  
alto riesgo: Deforestación y contaminaciones”. Las exacciones contra  
los periodistas que se interesan por las degradaciones del medio  
ambiente están en aumento en todo el mundo. Los reporteros y  
blogueros que investigan a los responsables de esas dos calamidades –  
destrucción de las selvas y contaminaciones industriales – están  
particularmente expuestos.  Gracias a su red de corresponsales en  
todo el mundo, Reporteros sin Fronteras ha reunido información sobre  
incidentes ocurridos en Indonesia, Argentina, El Salvador, Gabón, la  
India, Azerbaiyán, China y Marruecos. Detrás de las amenazas, siempre  
se ocultan empresas, mafias y funcionarios corrompidos por el dinero  
de las minas y la explotación forestal.

Leer el informe integralmente : http://es.rsf.org/IMG/pdf/ 
RSF_Informe_Medio_Ambiante.pdf

Último incidente constatado, la paliza que le dio hace dos semanas un  
militar indonesio al periodista Ahmadi en la provincia de Aceh. El  
oficial le reprocha la publicación de un artículo sobre su  
implicación en un tráfico ilegal de madera. El nombre de este  
reportero se añade a una larga lista de profesionales de los medios  
de comunicación en el punto de mira por su trabajo sobre la  
deforestación, representando ésta al menos un 18% de las emisiones de  
gases de efecto invernadero.

En este informe publicado en inglés,  francés y español, Reporteros  
sin Fronteras denuncia la responsabilidad de los gobiernos  
vietnamitas o chinos en graves casos de ataques a la libertad de  
prensa, privando de esta forma a la opinión pública de información  
crucial sobre casos de contaminación o deforestación. Por ejemplo, el  
informe describe la manera con la que el gobierno de Hanói intentó  
acallar cualquier tipo de debate acerca del impacto ambiental de  
minas de bauxita explotadas por una empresa china. En Argentina, una  
investigación sobre el terreno permitió establecer que los  
periodistas se veían presionados por partidarios y adversarios de un  
proyecto minero al mismo tiempo.

Varias empresas mineras (Aluminium Corp Of China, las canadienses  
Yamana Gold y Pacific Rim, China Mettalurgical Group), grupos  
petroleros (Shell, Addax o Synopec) y del sector papelero (Sinar Mas,  
Riau Andalan Pulp and Paper) y también empresas francesas (Bolloré o  
Areva) se citan en este informe por su papel directo o indirecto en  
casos de intimidaciones o censura.

Se trata del segundo informe publicado por la organización sobre este  
tema. En septiembre de 2009, el informe de investigación “Periodista  
medioambientalista : un combate peligroso” detallaba unos quince  
casos de periodistas y blogueros asesinados, agredidos, encarcelados,  
amenazados de muerte o bien censurados por tratar problemas  
ambientales en Rusia, Camboya, Bulgaria y también en Brasil.

Reporteros sin Fronteras reitera el llamamiento que ya lanzó durante  
la conferencia de Copenhague: “Los medios de comunicación son  
necesarios para reunir y difundir la información al público. En lo  
que atañe a los desafíos del cambio climático, los medios de  
comunicación ayudan a establecer diagnósticos creíbles e  
independientes sobre la situación del planeta. Sus análisis son  
cruciales para ayudar a los responsables a adoptar políticas y normas  
que permitirán obtener el cambio esperado.”


Vincent Brossel
Asia-Pacific Desk
Reporters Without Borders
33 1 44 83 84 70
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---
Ambroise PIERRE
Bureau Afrique / Africa Desk
Reporters sans frontières / Reporters Without Borders
47, rue Vivienne
75002 Paris, France
Tel : (33) 1 44 83 84 76
Fax : (33) 1 45 23 11 51
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