were not able to vote through no fault of their own, but through the fault of the CENI, I think that region ought to be allowed to vote tomorrow and that news communicated properly to all. This is sheer idiocy I'm hearing of. How can you schedule anyone in La-GUinea to vote at a precinct that is more than 3 km from their area of registration?????????? Especially in remote villages where people have to travel on foot from precinct to precinct just to determine where they are supposed to vote??? Sickening. The CENI had ample time to figure these sophomoric problems out before today. This is high delinquency. I think some precincts ought to do their voting over. Proper communication is extremely valuable for rural voters.

 

Ils sont 95 314 citoyens recensés de la région administrative de Faranah qui sont appelés ce 27 juin à choisir le candidat de leur choix pour être le président de la République de Guinée dans les 220 bureaux de vote de la ville.

Très tôt le matin, les électeurs se sont rendus nombreux devant les bureaux de vote pour s’acquitter de leur devoir civique. Les rangs étaient composés de femmes, des jeunes et de vielles personnes, le plus souvent analphabètes. Si certains parviennent à trouver facilement leur bureau de vote, en revanche beaucoup ne savent pas encore où voter.

D’un bureau de vote à un autre, les distances sont parfois longues et les électeurs s’épuisent. Dans chaque bureau sont présents, les 5 membres et les représentants des partis politiques.

Idrissa, recensé au marché 1 se plaint : « Depuis 6 heures, je suis sur pied en train de chercher mon bureau de vote. Chaque fois que je vais quelque part, on me dit que ce n’est pas là-bas. J’ai fait le tour de toute la commune sans trouver.»

Par ailleurs, certains bureaux de vote n’ont pu ouvrir qu’à 10 heures. Le bureau de vote 174 de l’école primaire Kalelaye n’avait pas encore commencé les opérations à 9 heures du matin. C’est lorsque le président de la commission électorale préfectorale indépendante(CEPI) Abdouramane Camara s’est rendu sur les lieux que les membres se sont précipités pour aménager le bureau devant les électeurs en colère.

L’autre problème constaté est l’affectation des bureaux en dehors de la ville. En effet, certains votants quittent la ville de Faranah pour aller voter dans les villages environnants situés souvent à 20 kms. Mamadi Camara,50 ans, recensé au quartier Abattoir de Faranah doit aller au village de Sokoura, situé à 20 km pour voter, nous témoigne-t-il.

Une situation qui pousse les électeurs à pointer un doigt accusateur sur la CENI, de vouloir saboter le processus. Interrogé sur la question, le président de la commission électorale communale, tout en déplorant cette situation, a dit que les solutions sont en train d’être trouvées. Pour lui, la faute n’est pas à leur niveau mais au niveau de la planification qui a été faite à Conakry, qui a fait cette répartition.

Tout semble entrer dans l’ordre, les membres locaux de la CENI sillonnent entre les différents bureaux de vote. Si certains bureaux de vote sont pleins, d’autres sont déjà vides. constate-t-on.

Les rues sont désertes, les magasins sont fermés. Les agents de la FOSSEPEL sont déployés un peu partout sur les grands axes de la ville. Aucun incident n’a été signalé pour le moment.

Mamadou Sarifou Barry, envoyé spécial de Guinéenews© à Faranah