I like this. Transition Prime Minister Dore also suggests political office seekers translate their program and policy papers into language that is digestible by those citizens who are not literate in French. This is a long-term linguistic project but surely they can hold town-hall and village-hall meetings in the local languages. I hope they heed Dore's wise counsel. Haruna. Allez!!
 
Présidentielles 2010 : Le temps des contestations s'ouvre en Guinée
Source : Autres : Dernière Mise à jour : 06/07/2010 (Auteur : .)
Après la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle le vendredi dernier, l’heure est à la contestation des résultats.
Même ceux qui sont retenus pour le second tour ont crié à la fraude.
En effet, Cellou Dalein Diallo de l’UFDG qui a occupé la tête avec 39, 72% pense que son score doit être revu à la hausse par la Cour Suprême qui est son dernier recours.
Le leader de l’UFDG a parlé d’irrégularités à l’image de la quasi-totalité des candidats malheureux à l’élection présidentielle du 27 juin 2010 et les observateurs nationaux et internationaux.
Le Professeur Alpha Condé du RPG arrivé en deuxième position à la consultation avait dénoncé très tôt lui aussi les irrégularités. Surtout que dans ses fiefs de Siguiri, Matoto et Kankan des bureaux de vote ont été annulés.
Le Professeur Alpha Condé entend lui aussi déposer une plainte à la Cour Suprême.
Cependant, le leader du RPG dans sa dernière intervention sur les médias, tout en affirmant suivre les voies légales pour corriger les irrégularités, a utilisé le langage de l’apaisement.
Pour le leader de l’UFR Sidya Touré et plusieurs autres malheureux candidats, la défaite est difficile à digérer. Ils soutiennent tous que les irrégularités ont été très nombreuses et méritent des réparations au niveau de la Cour Suprême qui a huit jours pour recevoir les plaintes et trois jours pour les examiner afin de valider ou non l’élection présidentielle.
Aussi, la quasi-totalité des candidats ont dénoncé le vote ethnique. Même le 1er ministre Jean Marie Doré a déploré cette situation et exprimé son inquiétude face à l’esprit ethnique qui a prévalu pour cette élection.
Jean Marie Doré a également regretté que le Gouvernement qu’il dirige n’ait pas géré le processus électoral. Ce qui d’après lui a favorisé les irrégularités constatées çà et là dans les circonscriptions électorales.
S’agissant de ce que les uns et les autres dénoncent et notamment l’expression ethnique dans le vote, elle a été frappante et mérite d’être analysée et non diabolisée.
En effet, sous le premier régime politique la volonté de créer une nation unie avait conduit les dirigeants à refuser que l’identité ethnique soit valorisée. Ainsi la communauté de langue et de culture a toujours été mal vue dans le paysage politique.
La diversité ethnique et culturelle a connu une forte pression bien qu’elle se soit toujours exprimée de la plus belle façon.
Le temps est venu pour positiver la diversité et de reconnaître les valeurs ethniques comme une richesse.
Pour le cas précis des élections, seulement une éducation politique peut conduire à un choix libre et objectif. Pour l’instant, seul les intellectuels peuvent analyser les programmes des candidats afin de faire un choix. Or, ceux-ci sont très minoritaires au regard de l’effectif de ceux qui n’ont pas été à l’école. Et plus grave, ils représentent le syndrome de la haine, de la division et de l'ethnocentrisme.
C'est dire que la classe politique guinéenne doit travailler pour le respect de la diversité et de la coexistence pacifique entre ethnies et valeurs ethniques. Car cette diversité est une richesse, une valeur qu’il faut préserver et promouvoir. Le refus de l’expression multiculturelle ne peut provoquer que des frustrations et des affrontements aux conséquences fâcheuses.
L’histoire médiévale guinéenne démontre avec éloquence que les ethnies guinéennes ont vécu dans la compréhension et le respect mutuel.
Désormais, les regards restent tournés vers la Cour Suprême pour se prononcer en toute indépendance sur les plaintes des leaders politiques.
Pour le deuxième tour de l’élection présidentielle les tractations ont déjà commencé. C’est le moment approprié pour comprendre que seule la solidarité ethnique peut permettre à l’un des deux candidats d’être élu. C’est dire qu’il faut compter sur l’ensemble de l’électorat qu’il soit du nord, du sud, de l’est ou de l’ouest.
Autrement dit, il faut une action conjuguée de toutes les ethnies et autres minorités pour qu’un candidat ait droit au fauteuil présidentiel.
Elhadj Abdoulaye DIALLO pour Aminata.com

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