You will recall about a month ago I shared a story with you about an imminent and incendiary brinksmanship in Yanfolila county. A herder had murdered a farmer. The farmers in turn formed militias comprised of hunters and other farmers to avenge the death of their comrade. The Mali government, under the auspices of Minister Kafougouna Kone, takes these potentially insiduous conflicts very seriously. The reason is because these same arguments are at the heart of the Tuareg-Peul skirmishes. These occupational conflicts could easily expand into inter-necine/inter-ethnic conflicts because the only ingredient you need is that the farmer and the herder be from different ethnicities or communities.
 
After profuse shuttle diplomacy, pleadings from the National Association of Hunters, Farming Cooperatives, and Herder Associations, General Kafougouna Kone is conducting a Forum for Dialogue. This is how such conflicts are doused in Mali. Dialogue. And it is the most effective form of conflict resolution for folk who do not have alternative considerations for negotiation. Ask for forgiveness and be forgiven. There may be some token restitution paid for the life lost but in general, communal harmony is maintained through a series of dialogues.
Haruna.
 
Courtesy: Telediaspora News.
 
Le ministre Kafougouna Koné demain mercredi au Wassolou : Désamorcer la bombe entre sédentaires et éleveurs
Source : Autres presses : Dernière Mise à jour : 21/07/2010 (Auteur : )
Le Wassoulou brûle. Depuis l'assassinat, en décembre 2009, d'un agriculteur par un éleveur à Tabakoro, localité située dans la commune rurale de Yorobougoula, cette partie du territoire national a perdu toute quiétude. En fait, il n'est pas exagéré d'écrire qu'elle se trouve au bord de la guerre intra-communautaire, agriculteurs et éleveurs appartenant tous à la même ethnie peulh. Les premiers, pour venger leur mort et prévenir toute récidive, ont lancé une véritable chasse à l'homme contre les seconds. De véritables milices, constituées le plus souvent de chasseurs, ont été mises sur pied pour traquer et éliminer les éleveurs. D'ailleurs, un ultimatum a été lancé à l'endroit de ces derniers pour quitter le Wassoulou, faute de quoi ils seront abattus comme des chiens.
Le ministère de l'Administration territoriale et des collectivités locales, sous la houlette de son premier responsable, le général Kafougouna Koné, a multiplié les rencontres sur le terrain pour tenter de nouer un dialogue fécond entre les parties en conflit. En vain. Il a mis à contribution les associations des ressortissants à Bamako, des cercles de Bougouni, Yanfolila et Kolondièba. La Fédération nationale des chasseurs du Mali a été appelée à la rescousse. Rien n'y fit. De guerre lasse, il a décidé d'initier un forum sur la transhumance dans le cercle de Yanfolila, du 22 au 23  juillet. Sera-t-il plus productif que les nombreuses initiatives qui l'ont précédé ?
 
e forum qui est très attendu par les plus hautes autorités du pays, enregistrera la participation des douze patriarches représentant les douze communes du cercle, les délégués des éleveurs, des agriculteurs et des chasseurs, les ONG opérant dans le cercle de Yanfolila, les acteurs politiques, les représentants de l'administration et ceux de la société civile. Deux jours durant, soit du 22 au 23 juillet, ces acteurs échangeront pour trouver enfin des solutions appropriées à un conflit qui embrasse le Wassoulou.
Le cercle de Yanfolila, connu sous le nom de Wassoulou, issu de Wassolo Na, qui signifie en Malinké "va dans la plaine" rime avec transhumance, qui veut dire mouvement cyclique et saisonnier des animaux sous la garde des bergers, suivant des itinéraires précis, en vue de l'exploitation des ressources pastorales d'un terroir donné.
La dernière grande sécheresse qu'a connu le pays, dans les années soixante, jusqu'au début des années quatre vingt, a été dramatique. En effet, elle a provoqué l'appauvrissement des pâturages et la désertification d'une grande partie du territoire national. C'est ainsi que le cercle de Yanfolila, qui regorge de ressources pastorales énormes, attira les éleveurs (sédentaires et transhumants) d'horizons divers (Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti etc.)
Les transhumants se présentent sur le territoire d'accueil avec une pléiade de problèmes tels le non respect des pistes pastorales existantes qui se solde par une répartition du cheptel sur tout le terroir, la destruction des champs de culture, la coupe, l'émondage, l'étêtage, l'écimage des espèces ligneuses protégées pour nourrir les animaux.
La situation conflictuelle a atteint son paroxysme avec la chasse à l'homme organisée suite à l'assassinat d'un agriculteur par un éleveur à Tabako, dans la commune de Yorobougoula.
Cet assassinat a conduit les populations de Yanfolila, sous la coupe des chasseurs (donso), très craints dans la zone, à lever de véritables milices pour assurer désormais leur sécurité. D'après des sources que nous avons contactées, les populations n'entendent plus obéir à  une quelconque autorité. Car, "les peulh bénéficient de la protection de hauts fonctionnaires de l'Etat dont ils gardent le cheptel. C'est pourquoi, ils nous prennent pour des moins que rien" témoigne un agriculteur.
Face à l'escalade, le département en charge de l'Administration territoriale a dépêché plusieurs missions de conciliation et de bons offices afin de ramener les deux parties au dialogue. Ainsi, le 19 février 2010, à la tête d'une forte délégation, le Général Kafougouna s'est rendu à Yanfolila pour faire remarquer la nécessité pour toutes les populations de vivre ensemble, de surmonter les conflits passagers et de se comprendre.
Du 2 au 4 avril 2010, une autre mission, conduite celle-là par le colonel Mamadou Seydou Touré, a effectué le déplacement de Yanfolila. Accompagné par le président de l'Association pour le développement intégré des cercles de Bougouni, Yanfolila, Kolondièba et la commune rurale de Massigui (ABYK).
Ce dernier, en dépit de la colère de ses parents, leur a demandé de savoir raison garder.
Dans la même lancée, la Fédération nationale des chasseurs du Mali, l'Amicale des ressortissants des cercles de Bougouni, Yanfolila et Kolondièba ont, à leur tour, entrepris des démarches pour ramener le calme et la quiétude dans le Wassoulou.
Dans tous les cas, force doit rester à la loi, puisque nous sommes dans un Etat de droit. C'est pourquoi, le forum qui se tiendra du 22 au 23 juillet sous la conduite du Général Kafougouna Koné, doit permettre de vider ce contentieux que d'aucuns ont qualifié de bombe à retardement.
Kafougouna et ses hommes doivent faire comprendre à tous, notamment éleveurs et agriculteurs, qu'ils appartiennent à une même communauté de destin et qu'au lieu d'entretenir une rivalité inutile, ils gagneraient plutôt à mettre l'accent sur la complémentarité, afin de faire face aux grands défis de développement qui se posent à eux.
                                 Diakaridia YOSSI

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