to review the march and Mali-50 commemorations. I agree with the petition and I call on the government of ATT to disallow Moussa Traore from participating as a state honoree. Former president Moussa Traore may participate in the ceremonies as a citizen of Mali but to be accorded state honour is unconscionable and unsupportable. The celebration of Mali-50 is a celebration of her glorious history that inspires her future story. The odious and malignant history must be relegated to the national history museum and taught in schools for sobriety. Man does not CELEBRATE idiocy. If you do, you must be returned to the insane asylum after the celebration.
 
Former President Moussa Traore presided over hopeless times for Mali. He was the wrong man for Mali at the wrong time. Those times required ATT and Konare. When a nation entertains an accidental president, the life of the nation will be mortgaged perhaps through no fault of the accidental president. He doesn't know better, and he was none the wiser. Perhaps having now been more sober and "wiser" you would think he would graciously decline the state honor and save Mali from re-persecution.
 
Allez. Haruna. I will try to get an interview with Hon. Hamadoun Dicko. He is The GDP's subject for Profiles in Democracy on the occasion of Mali-50. We look forward to it.
 
Défilé du cinquantenaire du Mali : L’ancien Président Moussa Traoré, persona non grata
Source : Le Republicain : Dernière Mise à jour : 14/09/2010 (Auteur : )
L’idée d’inviter le général Moussa Traoré à la tribune officielle, le 22 septembre 2010, n’est pas du tout du goût de certains Maliens. Sont-ils nombreux ? Ont –ils raison ? Une pétition circule déjà à Bamako pour recueillir la signature des Maliennes et des Maliens qui ne sont pas d’accord avec cette exhibition programmée de celui qui a été chassé du pouvoir après des marches de contestation à son régime, avec de nombreuses victimes qui ont payé de leur vie.
Les auteurs de la pétition encore restés à l’ombre prévoient de se découvrir ce mardi. Depuis quelques jours, ils s’activent pour exposer leur désapprobation sur la place publique. Le premier acte est la circulation d’un document qui pourrait pécher par l’absence de signature, l’heure de la lutte clandestine étant à jamais révolue au Mali, pays de démocratie multipartite. Mais un document auquel ses auteurs encore à l’ombre (à tort ou à raison) ont donné une allure de pétition. Ils veulent recueillir des signatures de citoyens maliens qui ne souhaitent pas que l’image du général Moussa Traoré soit associée au défilé du cinquantenaire qui aura lieu le 22 septembre 2010.
« Le vaillant Peuple malien se dressera de toute sa taille et criera à la face des monteurs de cette farce macabre : NON ! NON ! … Ce tyran ne verra jamais la tribune du 22 septembre 2010 ». Tel est l’engagement des signataires de la pétition qui circulera à Bamako et dans des grandes villes de l’intérieure du pays.
Dès les premières lignes, la pétition précise que le Mali fête ses 50 ans d’indépendance qui se résument en 8 ans de régime Républicain socialiste, 23 ans de régime militaire néocolonial et 19 ans de régime Républicain multipartisan. Une prise de position qui n’est pas révélée pour la première fois, du moins pour ceux qui suivent les déclarations de l’association Repères dont le président est Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djicoroni, une victime parmi de nombreuses autres de la dictature du régime de Moussa Traoré.
Pour convaincre les Maliens à signer en grand nombre la pétition, ses rédacteurs ont pris la peine de rappeler à la mémoire collective des actes posés par le général Moussa Traoré. On peut lire : « Le régime militaire a instauré du 19 novembre 1968 au 26 mars 1991 une dictature militaire qui a flétri notre indépendance, hypothéqué notre souveraineté, et restauré le pacte colonial pour asservir et exploiter notre pays »…
La pétition est aussi formelle : « Moussa Traoré a exterminé de nombreux officiers de valeur dont le Capitaine Diby Silas Diarra, Tiékoura Sogodogo, Alassane Diarra, Bakary Camara, Mamy Ouattara, Boubacar Traoré et leurs compagnons d’armes au bagne-mouroir de Taoudénit ». Les initiateurs de la pétition reprochent aussi à Moussa Traoré d’avoir « fait torturer à mort à Taoudénit l’adjudant Mamadou Sissoko, fils de Fily Dabo Sissoko et ses compagnons ». Ils estiment aussi qu’ « il a liquidé froidement ses propres compagnons d’armes du coup d’Etat du 19 novembre 1968 dont Yoro Diakité, Tiékoro Bagayogo, Kissima Doukara, Attman Diallo, etc. ». Moussa Traoré est aussi accusé par les initiateurs de la pétition d’ « avoir tué des étudiants comme Cheick Oumar Tangara, Abdoul Karim Camara dit Cabral, Ibrahim Thiocary » et d’ « avoir torturé et humilié des enseignants, des chefs de familles, des mères, des syndicalistes, des paysans, sans aucun autre motif que pour intimider le Peuple malien ».
Dans le domaine de l’affaissement de l’économie du Mali, il lui est reproché d’ « avoir fermé de nombreuses sociétés et entreprises d’Etat, mis au chômage des milliers de travailleurs, bouché la perspective d’emploi aux jeunes, clochardisé les fonctionnaires ». Et, pire, les initiateurs de la pétition estiment que Moussa Traoré sentant sa perte, « a injurié vulgairement et publiquement les femmes du Mali ». Avant de rappeler que « le monde se souvient de ce que le 6 janvier 1991, Moussa Traoré a menacé de faire descendre sur la tête des Maliens et des Maliennes les foudres de l’enfer ». Selon, les initiateurs de la pétition, « effectivement Moussa Traoré, dans la violence la plus brutale et la plus inhumaine a fait abattre cruellement 292 personnes et blesser 699 autres ».
La pétition dénonce le fait que « ces derniers temps, l’ORTM le porte aux nues et certains griots l’encensent ». Avant de se lever contre le fait que « cet homme qui n’a que mépris pour le Peuple du Mali, est invité à la tribune officielle le 22 septembre 2010 pour y trôner arrogamment et narguer notre armée nationale, notre vaillant Peuple, notre valeureuse jeunesse ».
Et déclarent : « Nous disons non ; non et NON ! Car c’est une insulte à la démocratie, c’est une insulte à la mémoire des victimes de mars 1991, c’est une insulte à la mémoire de toutes les victimes des 23 ans de terreur et d’infamie, c’est une grossière tentative de réhabilitation qui ne dit pas son nom, c’est un acte de révisionnisme de notre histoire, c’est un acte de provocation du Peuple malien, c’est une infamie … Nous la combattrons avec la dernière énergie », indiquent les initiateurs de la pétition.
A.Koné
B.Daou
 
Le Républicain 

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