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Me Ousmane Ngom, le juge Cheikh Tidiane Diakhaté et le ministre Cheikh Tidiane Sy constituent, aux yeux du Parti socialiste (Ps), les pièces maîtresses d’une vaste fraude que Me Wade prépare pour sa réélection en 2012. Ousmane Tanor Dieng et ses camarades l’ont affirmé dans une déclaration en date du 22 septembre.


Le Parti socialiste (Ps) d’Ousmane Tanor Dieng soutient, dans une déclaration datée du 22 septembre, que le Ministre Ousmane Ngom est un élément du vaste complot que Me Wade prépare en direction de 2012. Cette « vaste machine à frauder qui lui permettra de rééditer le hold-up électoral de 2007. », lit-on dans la déclaration.
Pour les socialistes, même pour les moins avertis de la chose politique savent que Me Ousmane Ngom, « cet homme, qui croit toujours devoir donner des gages de repentance de sa trahison, à la tête du Ministère en charge de l’administration du territoire et de l’organisation des élections ne peut être, qu’un acte préparatoire supplémentaire du crime contre la démocratie dont le clan Wade poursuit sans désemparer la réalisation . » Et pour de poursuivre : « A l’évidence, la machine à frauder est en branle et repose principalement sur un Ministre de l’Intérieur, préposé aux viles besognes de son maître, et qui revient pour permettre à Abdoulaye Wade de rééditer le coup de février 2007. »
Les camarades de Tanor soutiennent que « Ousmane Ngom, pour ce qu’il a fait et pour ce qu’il a dit, est disqualifié pour organiser les prochaines élections de 2012 ». Ils le considèrent d’ailleurs comme « Chef d’orchestre de la mascarade électorale de février 2007, le fraudeur en chef, maître d’œuvre du fichier électoral piégé et du recyclage des cartes d’électeur non distribuées, restera toujours comptable des mensonges d’Etat au sujet des vraies-fausses cartes d’identité et d’électeur soit disant biométriques qui ont englouti dans l’opacité la plus ténébreuse plus de vingt deux milliards des maigres ressources du Sénégal et qu’il faudra un jour ou l’autre auditer pour en retracer l’utilisation et la destination. »
Le Ps rappelle que « C’est le même qui a remis en 2007 à l’opposition et à la CENA des listes électorales expurgées de près de 1 5000 000 électeurs et qui a presque disjoncté dès que la question a été posée sur la table par l’ancien Président de la CENA contre qui il a proféré des menaces à peine voilées en disant sans vergogne que si chacun se mettait à dire ce qu’il sait, on en serait pas là. »
L’histoire, poursuit toujours la source, « le regardera à jamais comme l’homme qui, déjà dans l’opposition, a été cité dans l’affaire des fausses ordonnances massivement délivrées par le PDS à ses militants lors des élections de 1993. » Comment peut-on faire confiance à un ministre de l’intérieur qui, dans l’opposition déjà, avait été cité dans une affaire de fraude électorale ?, se demandent les socialistes qui poursuivent : « L’histoire retiendra également qu’il a été le Ministre de l’Intérieur qui en 2007, en pleine campagne électorale, oublieux de ses devoirs républicains de réserve et délaissant ses responsabilités régaliennes à Dakar, s’en alla organiser une marche de soutien à son maître à Saint Louis avec fanfare et motards. »
De plus, souligne le Ps, il ne peut être un interlocuteur crédible pour l’opposition. « Au contraire, Ousmane Ngom constitue aujourd’hui, pour Bennoo, un obstacle dirimant à tout dialogue avec le pouvoir, lui qui, sans raison autre que le zèle afin de bénéficier de l’absolution de son maître qu’il a naguère trahi, s’est répandu en insultes et invectives dans une lettre adressée, après l’élection présidentielle de 2007, aux leaders du Front Siggil Senegaal en réponse à une demande de concertation sur le processus électoral. »
Le Parti socialiste « appelle Bennoo Siggil Senegaal, tous les démocrates et au-delà, tout le peuple sénégalais à refuser l’organisation des prochaines élections par un homme, Ousmane NGOM, disqualifié par tant d’abatis et de compromissions et exige d’Abdoulaye Wade son départ sans condition. »
Par ailleurs, Tanor et ses camarades manifestent leur soutien au Conseil municipal de la Ville de Dakar . Ils « l’exhorte aussi dans son ensemble à ne pas se laisser divertir par les gesticulations et par les élucubrations du régime, et l’encourage également à rester dans la voie vertueuse de la transparence et à poursuivre les actions et projets pertinents et cohérents dont la mise en œuvre pourrait changer le visage de la capitale. »


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