ethnic conflict is for savages. It will delay the second phase ad-infinitum and justify continued military rule. I think if this continues, the La-Guinea military should consider scrapping the presidential election for now and hold legislative elections first. This presidential election is much to hyped for my sanity. Haruna.
Guinée: Nouvelles violences politico-ethniques malgré les appels au calme (AFP)
Source : Autres presses : Dernière Mise à jour : 25/10/2010 (Auteur : )
De nouveaux cas de violence politico-ethnique
en Guinée ont été rapportés dimanche par des témoins, en dépit des
appels au calme lancés la veille par les deux candidats à la
présidentielle et celui du général Sékouba Konaté, président de la
transition, à "l'unité de la Nation".
Divers témoins ont rapporté que des affrontements
avaient opposé dimanche des Guinéens d'ethnies malinké et peule dans la
ville de Kissidougou (sud-est de la Guinée), où des boutiques ont selon
eux été pillées et plusieurs personnes blessées.
"Beaucoup de magasins tenus par des Peuls ont été
saccagés", a ainsi affirmé un entrepreneur d'ethnie malinké, interrogé
depuis Conakry. Il a affirmé qu'au moins deux personnes avaient été
blessées, "un jeune de 15 ans, malinké, blessé à la main par un tir, et
un policier".
Un habitant, d'ethnie peule, a affirmé de son côté
que "des partisans du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG, parti du
candidat à la présidentielle Alpha Condé) avaient attaqué un boutiquier à
la gare routière et pillé son commerce. (...) Puis il y a eu des
bagarres et des blessés. Quatre magasins ont été vandalisés".
Ces derniers jours, le pays avait déjà connu des
accrochages entre partisans des deux candidats au second tour de la
présidentielle - Alpha Condé (malinké) et Cellou Dalein Diallo (peul) -
mais également des agressions visant spécifiquement des Peuls à Conakry,
Siguiri (nord-est) ou Kankan (est).
Dans la ville de Siguiri, divers habitants ont affirmé qu'un commerçant
peul avait été battu à mort, samedi, "au moment des violences perpétrées
par des malinkés contre les peuls", et que les assaillants avaient
emporté Le général Konaté, ex-officier putschiste nommé en janvier pour
diriger la Guinée jusqu'aux premières élections libres de son histoire,
avait affirmé samedi soir à la télévision d'Etat: "la Guinée appartient à
tous les Guinéens qui doivent se sentir chez eux partout où ils auront
choisi de vivre sur notre territoire, un et indivisible, comme notre
destin".
"Je n'accepterai pas que des Guinéens se sentent
étrangers chez eux ou soient traqués à cause de leur appartenance
ethnique, religieuse ou politique. L'unité de la Nation sera préservée à
tout prix", avait-il ajouté, lisant une déclaration, des militaires en
armes derrière lui.
Promettant "la tolérance zéro", il avait assuré que
"les auteurs, commanditaires ou complices des actes de violences"
étaient "de tous les bords".
Samedi, les candidats avaient chacun appelé leurs militants au calme, les exhortant à bannir les tensions entre ethnies.
Le pays attend toujours de connaître la date du second tour de la présidentielle, reporté vendredi.
Le tout nouveau président de la Commission
électorale, le général malien Siaka Toumani Sangaré, a indiqué qu'il
poursuivait ses consultations, en ayant toujours l'intention d'annoncer
"lundi" une nouvelle date pour le scrutin.
Dans une résolution adoptée dimanche à l'issue d'un
sommet en Suisse, les chefs d'Etat et de gouvernement francophones ont
souhaité l'organisation de ce second tour "dans les meilleurs délais et
dans un climat apaisé".
Le président malien Amadou Toumani Touré avait appelé
samedi à être "indulgent" au sujet de la présidentielle en Guinée, en
disant: "depuis 50 ans, c'est la première fois que la Guinée organise
des élections plurielles. Ils ne sont pas habitués".