« Si aucune mesure n'est prise pour arrêter cette folie meurtrière, on ne pourra que demander aux citoyens de se défendre...", clame haut et fort Mamadou Cellou Dalein Diallo. Ces propos tenus devant la presse nationale et internationale, viennent d’un homme politique, candidat de son état à la magistrature suprême et sensé diriger les destinées de la Guinée, Cellou Dalein Diallo.

C’est au cour s d’une conférence de presse, que le malheureux candidat à l’élection présidentielle du second tour  a animé dans son bureau de Hamdallaye qui il a lancé de tels propos. Cependant, le leader de l’Ufdg oublie que ses militants blottis dans ces bleds de renom, se sont toujours nourris de violence depuis la première République jusqu’à nos jours. Et que dans une telle circonstance et sachant que personne n’est au dessus de la Loi, les Service de sécurité ont le droit de poursuite derrière quiconque troublera l’ordre public et la quiétude sociale dans le pays. Surtout que, lorsque ces individus son armés de machettes et s’arrogent le droit d’agresser, de piller les domiciles, brûler les maisons,  blesser ou égorger de paisibles citoyens parce que tout simplement, ils ont eu tord de choisir le camp adverse.

Encore que les Guinées ont finalement compris tout ce qui tramait derrière cette soi-disant revendication. Hier, mercredi 17 novembre 2010, la Télévision guinéenne a montrée des images émouvantes à la face du monde. Une grande quantité d’arme découverte chez un responsable de l’UFGD. Que peut répondre Cellou Dalein à cet état de fait et que cache t-il ?

Toutefois, quoique la Cité commence à reprendre vie grâce à l’instauration de l’état d’urgence, il est encore temps pour les autorités de la Transition, de faire toute la lumière sur ces éléments tapis dans les couloirs du siège de l’UFDG, et  qui cherchent à tout prix à enflammer la case Guinée.   

Blo Kouyaté

Conakry, radio-kankan.com