Courtesy: Xinhua news agency.
La situation était calme jeudi à Conakry,
capitale de la Guinée, et à l'intérieur du pays, 24 heures après
l'instauration de l'état d'urgence par le gouvernement guinéen.
A Conakry, dans des quartiers où la tension a
diminué, les citoyens vaquent à leurs affaires et les marchés, boutiques
et magasins sont ouverts.
Dans d'autres quartiers "chauds" comme Hamdallaye, Bambeté et Cosa, la plupart des marchés et boutiques sont restés fermés.
Dans ces quartiers, fief du candidat défait Cellou
Dalein Diallo, des militaires au béret rouge étaient encore visibles au
niveau des grands carrefours.
Au centre ville de Conakry, dans la commune de
Kaloum, quartier des affaires et siège de l'administration en Guinée, un
calme relatif règne et les activités ont repris avec l'ouverture de
certains bureaux et offices publics ou privés.
Du coté de la population, l'état d'urgence est perçu
comme une bonne mesure visant à sécuriser la population et leurs biens
et à éviter les affrontements intercommunautaires.
"L'état d'urgence est une bonne chose pour sécuriser les populations
mais je pense qu'on pouvait l'éviter puisque cela risque de traumatiser
certaines populations innocentes", estime un citoyen.
"Je remercie le chef de l'Etat et son gouvernement. On devrait
commencer par l'état d'urgence avant les élections parce qu'il y a eu
assez de dégâts et de morts. Après l'élection, on doit s'associer pour
travailler, c'est ce qui fait le développement d'un pays", indique pour
sa part une habitante de Conakry.
Les autorités guinéennes ont décrété l'état d'ugence et imposé le
couvre-feu entre 19h00 et 06h00, pour faire face aux violences qui font
suite à l'annonce des résultats du second tour de l'élection
présidentielle. Alpha Condé, rival de m. Diallo, est donné vainqueur,
selon les résultats provisoires.
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