Just enjoy fact from fiction for now. Haruna.
Perpétuelle victime que fais-tu pour la Guinée?
Source : Autres : Dernière Mise à jour : 22/11/2010 (Auteur : .)
Dans
la vie de tous les jours, il est des actes qui honorent tandis que
d’autres déshonorent un Homme ou un groupe social, professionnel ou
politique
Depuis la proclamation des résultats du premier tour de la
présidentielle guinéenne le 27 juin 2010, le compatriote Mamadou Cellou
Dalein Diallo ne cesse de « verser notre figure à terre » (expression
populaire ivoirienne pour dire honte) devant le monde entier.
Il ne fait de doute qu’il prononce chaque jour le mot
sacré : démocratie, sans en comprendre le principe et le sens
fondateur. Donc un peu de leçon pour mon frère Mamadou Cellou Dalein
Diallo !
La démocratie, avons-nous appris, est d’origine
grecque. Elle a été introduite dans la cité quand l’oiseau minerve,
après le dur labeur de la journée, a pris son envol. Ce qui libéra
l’esprit lequel se mit à réfléchir et créa le pouvoir du peuple par le
peuple et pour le peuple : la démocratie.
De l’époque à nos jours, la gestion de la cité
s’effectue par le politique sous mandat de la majorité. C’est en cela
que les élections (choix) ont le sens de départager des candidats. Et
ceux-ci, dans le respect de l’esprit démocratique, acceptent le verdict
des urnes dont le principe est l’isolément lors du choix du candidat de
confiance. Ce choix est un acte de conviction, car il est conscient et
consciencieux. Lorsqu’il est exprimé, tout candidat digne, honnête et
surtout patriote, s’incline en reconnaissant sa victoire ou sa défaite.
Mais souvent, c’est au vaincu de s’avouer vaincu. Cette noble attitude
donne à la politique la noblesse qui caractérise la démocratie, en tant
que valeur universelle, même si chaque société produit sa propre
démocratie. La Guinée vient de donner jour à la sienne en déjouant tous
les pronostics qui ventilaient, ici et là, le chaos, bien cher aux
ethnostratèges. Les voilà encore dans les traineaux de la complotite
inventant des preuves virtuelles et imaginaires de massacres de Peulh
qui n’auront jamais lieu en Guinée.
Souvent, et de façon démocratique, le vaincu prend la
parole pour montrer, à la face du monde, son attachement au respect des
électeurs en acceptant sa défaite dans l’honneur. Ce simple geste est
un acte hautement responsable et honore celui qui l’accomplit. Il est
une invitation des électeurs pour des prochaines échéances.
Mais que constatons-nous depuis l’annonce des
résultats provisoires d’une élection qui est reconnue par la majorité
des Guinéens et nombreux observateurs comme ayant été libre (parce que
les électeurs sont partis librement aux urnes), transparente
(puisqu’elle s’est déroulée dans le respect de la loi électorale en
présence des représentants de chaque candidat et de nombreux
observateurs, non Guinéens) et démocratique (du fait qu’aucun n’a été ni
inquiété, ni forcé dans l’expression libre de son choix) ?
Alors l’obstination de Mamadou Cellou Dalein Diallo
devient, à partir de ce moment inquiétante, non pas pour la Guinée, mais
une peur pour sa santé mentale parce qu’il est un compatriote, et
surtout pour nous avoir représenté onze ans durant, sans avoir reçu
notre mandat.
Et c’est à ce titre que nous devons l’assister, sinon demain, nous pouvons être accusés de non assistance à personne en danger.
Du coup, la multiplication diversifiée et
contradictoire de ses déclarations, dont le dénominateur commun reste la
victimisation, paraît attentatoire à la sécurité publique et à la
sûreté de l’Etat guinéen. Par conséquent, il n’est pas exagéré de
s’interroger s’il n’est atteint soit d’une schizophrénie, soit de la
paranoïa. L’appel aux experts, dans ce contexte, est toujours la règle
d’or pour le sauver.
L’acte est pressant, d’autant que sa posture fait de vagues dangereuses
parce qu’entraînant de pauvres enfants dont les commanditaires sont tous
partis actuellement de la Guinée pour se retrouver aux côtés des leurs à
l’étranger tout en poussant ceux des pauvres guinéens à la rue.
Cyniques personnages, n’est-ce pas ?
En tout cas, les accusations faite, devant la presse,
du premier ministre Jean Marie Doré et du ministre de la sécurité et de
la protection civile, le général Mamadouba Toto Camara, de diriger la
répression contre son ethnie est l’un des symptômes de cette atteinte
pathologique de notre ancien PM voleur. Ses propos sont dignes d’un
homme public qui vient d’échouer, à quelques milliers de voix, dans
l’accession au fauteuil présidentiel. Et pourtant il briquait la
magistrature suprême ! Comment peut-on, même dans un avenir proche ou
lointain, la lui accorder tant son discours égo-ethnocentriste est
porteur de la haine envers les autres composantes sociales guinéennes?
Le malheur est qu’il a éclaboussé nos respectables compatriotes de la
Moyenne de Guinée Faisons tri de la bone graine et de l’ivraie pour la
paix sociale en Guinée !
En ce moment crucial, n’avions-nous pas entendu le
sinistre Bah Oury déclarer qu’ils peuvent affamer la Guinée entière
quand ils le veulent (l’expérience a été faite, juste après les
résultats provisoires du second tour : flambée des prix des denrées,
dévaluation à outrance de la monnaie, par exemple, 100€ s’échangeait
contre 1 million de FG). Comment ce club de mercantilistes peut-il être
porteur de la graine de la démocratie guinéenne à semer désormais pour
le bonheur de nous tous alors que, comme l’écrivait Kylé Diallo : « [Ses
membres] ne pensaient qu’à leurs containers… » pendant que l’Alliance
arc-en-ciel, elle, réfléchissait au changement en Guinée?
Au regard de tout cela, les Guinéens doivent se
donner la main pour construire avec le Président élu la nouvelle Guinée
dans laquelle la cohésion et la paix sociales permettront le
développement durable de la nation. C’est possible en refusant d’écouter
les incendiaires, mais irresponsables accusations et propos du candidat
vaincu, que j'interroge : Victime perpétuelle que fais-tu de l’intérêt
supérieur de la Guinée ?
Jacques KOUROUMA
Jacques KOUROUMA
2010-11-21