The government of ATT is composed of folk from various parties who serve in various ministerial capacities. This is one of the values of an independent President. You will remember that Minister of Tourism Hon. Ndiaye Bah was in ATT's government under the aegis of his party CNID-FY whose president is Hon. Mountaga Tall. Well, Hon. Oumar Toure serves as minister of health under the aegis of SADI whose president is the Great Oumar Mariko.
The ministry of health was under audit by the world bank for allegations of theft and misappropriation of funds earmarked for Malaria and HIV-AIDS campaigns. The matter has caused ATT enormous chagrin and his personal intervention in New York recently to plead on the behalf of the innocent patients of Malaria and HIV-AIDS. Since then, the matter has been under investigation by the Mali Courts.
Now Hon. Oumar Toure was vice president of SADI, but in 2008 he was sanctioned for conduct unbecoming a member of that illustrious party. He has since withheld his monthly dues from the party and practically severed communications with the president, Mariko, who has a low tolerance for corruption. Now however, Hon. Toure needs the intervention of his party to plead his case with ATT so he could retain his position as minister.
So the rock is SADI/Mariko and the hard place is the courts.
Haruna. Courtesy: The independent newspaper / Afribone-CN
En désespoir de cause dans l’affaire du Fonds mondial : Oumar I. Touré sollicite l’intervention de l’URD auprès d’ATT
Accusé
depuis longtemps d’être assis entre deux fauteuils, celui d’ATT et
celui de Soumaïla Cissé, le 2ème vice-président de l’URD, Oumar Ibrahima
Touré, ministre de la Santé, est aujourd’hui sans soutien au sein de
son parti. Alors que l’étau est en train de se resserrer de plus en plus
sur lui dans le cadre du scandale du Fonds mondial où il est présumé
coupable de malversations et de corruption. Et les députés sollicités
pour intercéder en sa faveur auprès du président de la République ne
sont guère pressés de poser cette demande sur la table du Bureau
exécutif national du parti de la poignée de main.
Comme on le dit très souvent : " Un malheur ne vient
jamais seul ". Voilà une leçon que le deuxième vice-président de l’URD
et ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, serait très certainement
en train de méditer actuellement.
En effet, ayant boudé, et cela depuis belle lurette, les
réunions hebdomadaires de son parti et cessé de s’acquitter de sa
cotisations mensuelle de 100 000F CFA, depuis plusieurs mois déjà, voilà
que Oumar Ibrahima Touré cherche maintenant, à travers des députés
qu’il a reçus le 9 novembre 2010 dans son bureau à Koulouba, le soutien
de l’URD dans l’affaire dite du Fonds mondial qui secoue, depuis octobre
2009, le département très sensible de la Santé.
Selon les propos qui nous ont été rapportés, à l’issue
de cette rencontre, le deuxième vice-président de l’URD a souhaité que
les députés soient son porte-parole auprès de la direction du parti afin
qu’ils sollicitent le président de la République pour éviter que le
ministrene soit renvoyé du gouvernement ou envoyé en prison. Car,
aujourd’hui, l’opinion nationale est convaincue, sauf si un deux machina
s’interposait, qu’Oumar Ibrahima Touré n’a plus sa place en Conseil des
ministres. Depuis longtemps, cette opinion attendait de le voir soit
devant la Haute cour de justice soit devant la Cour d’Assises dont les
travaux se poursuivent actuellement.
Cette sollicitation que le ministre aurait faite auprès
des députés (ils étaient au total 7 dont deux dames) apparaît comme les
derniers mots d’un condamné à mort si, toutefois, la justice était
passée par là. Car, aux dires des gens proches du dossier de
détournement au niveau du Fonds mondial, ce ne sont plus les preuves qui
manquent, c’est plutôt la volonté politique d’envoyer un citoyen,
fut-il ministre, devant la justice qui manque.
Car, plusieurs preuves, déjà rassemblées tant par ceux
qui sont en prison à cause de cette affaire que par les juges qui ont eu
à traiter le dossier, sont là pour accabler Oumar Ibrahima Touré qui
porte une grande responsabilité dans la gestion calamiteuse des
subventions du Fonds mondial mises à la disposition de son département.
Maintenant, comment comprendre qu’il puisse solliciter
l’organe dirigeant de l’URD, au sein duquel il compte très peu de
sympathisants, pour défendre sa cause auprès du président ATT, dont le
rôle est loin de protéger des présumés délinquants à col blanc. Il
s’agit maintenant de savoir si les députés chargés de cette mission se
sont déjà exécutés. En tout cas, il est quasi impossible que le ministre
de la Santé puisse avoir le soutien de l’URD, qui l’avait d’ailleurs
suspendu pour mauvaise conduite et travail fractionnel en septembre
2008.
De source sûre, il semblerait que les députés soient
eux-mêmes divisés sur la question. Au cours de la rencontre, il avait
été rappelé qu’un ministre d’un parti de la majorité présidentielle
ayant détourné quelques centaines de millions de F CFA avait été absout
et maintenu au gouvernement. Et cela grâce à l’intervention de son parti
auprès du président de la République. Le nom de ce ministre (que nous
n’allons pas divulquer pour le moment) de l’équipe du Premier ministre
Modibo Sidibé aurait même été prononcé lors de la rencontre entre Oumar
Ibrahima Touré et les sept députés URD reçus en audience ce jour là.
C’est pourquoi, le deuxième vice-président de l’URD
souhaiterait avoir le même traitement et les mêmes faveurs que ceux
accordés à ce ministre corrompu. Alors que ce dernier devrait,
normalement, quitter le gouvernement pour aller directement devant la
justice et écoper de la peine de mort. La somme que ce ministre aurait
reçue en pots-de vin se chiffrant à plus d’un demi-milliard de F CFA.
Mamadou FOFANA
L’indépendant du 02 Décembre 2010