Les appréhensions des journalistes sur le ''régime d'Apha Condé'', les premiers-ministrables en vue, l'interpellation controversée de KPC, le businessman guinéen à l'aéroport de Dakar et le jeu de chaises musicales au sein de l'armée, sont, cette semaine, les principales préoccupations de la presse nationale. Compilations.
















La République N°084 du 26 novembre 2010 tente de situer les uns et les autres sur « Les appréhensions des journalistes sur le régime d'Alpha ». Après la première élection que les Guinéens ont voulue libre, démocratique et transparente, les journalistes guinéens ont des appréhensions sur le régime d'Alpha Condé qui se profile à l'horizon. 

« En fait, celui qu'on qualifiait jusque-là d'opposant historique aux régimes qui se sont succédé depuis l'indépendance guinéenne, en 1958, n'a pas toujours eu des relations tendres avec la presse locale.

Ainsi, pour Abdoulaye Bah, Secrétaire général de l'Observateur : « Il est trop tôt de dire quelle sera la relation entre le futur Président et la presse. On attend les premiers actes de nos dirigeants pour apprécier, positivement ou négativement ». Notre confrère affirme toutefois qu'on ne demande pas du miracle du futur dirigeant du pays, bien au contraire. « Mais il doit promouvoir et garantir la liberté d'expression. Je préfère mille fois le bruit assourdissant d'une presse libre au silence des dictatures », dit M. Bah. Qui explique par ailleurs que pour garantir la liberté de la presse : « il faudra laisser les journalistes faire leur travail sans entrave, sans censure. Et si nos dirigeants sont adeptes de la bonne gouvernance et de la transparence, ils doivent  donner le bon exemple, en déclarant leurs biens, dès leurs prises de fonctions. Garantir la liberté de la presse, c'est aussi couper le fossé gouvernants-médiats, en instaurant une stratégie de communication agressive qui  coupera cours aux rumeurs. La Guinée de 2010 a besoin de technocrates, d'hommes neufs et de cadres intègres. Une chose est sûre, on ne peut reconduire les cadres décriés au passé sulfureux et s'attendre aux louages de la presse. Que le futur gouvernement sache que le peuple attend des comptes, et la presse ne reculera pas », tranche notre confrère de l'Observateur. De son côté, Abou Bakr, rédacteur en Chef  du Satirique "Le Lynx", estime que « pour qu'un pouvoir puisse prétendre être démocratique, il faudrait qu'il favorise l'émergence d'une presse libre et responsable. De mon point de vue, il est inconcevable qu'on ait un Président sorti des urnes qui soit hostile à la presse. Ça va être une somme d'inhérences et de contradictions. Je pense que celui qui sera proclamé vainqueur du second tour par la cour Suprême, aura tout intérêt à faire en sorte que la Guinée soit un exemple de démocratie et un exemple dans la liberté de la presse. Parce que c'est une liberté fondamentale ».  Rasjedijah,  collaborateur au groupe de presse  "L'indépendant- Le Démocrate" n'y va pas du dos de la cuillère. « Je pense que la liberté de la presse sera un peu limitée avec le futur Président. Personnellement, je ne suis pas rassuré avec le professeur Alpha Condé, parce qu'on a surtout constaté qu'il ne donnait pas accès facile aux journalistes et tout particulièrement la presse nationale pour laquelle il exprime un mépris. Il a beaucoup plus eu affaire avec la presse étrangère. Il n'a jamais été tendre avec les journalistes pendant qu'il était un simple opposant, ce n'était pas maintenant qu'il le sera. Je suis pessimiste ! »  Lance-t-il « Il ne sera point étonnant de voir Alpha Condé restreindre la liberté de la presse. Il a toujours manifesté une hostilité implacable à la presse », estime pour sa part un journaliste du quotidien national Horoya qui a requis l'anonymat, « Il serait antinomique qu'un président démocratiquement élu soit un obstacle à la presse. Sans verser dans le pessimisme, j'ose espérer que le nouveau président s'investira dans une dynamique qui puisse permettre la liberté d'exprimer ses idées et ses opinions dans le strict respect des lois. La rigueur d'un président, au lieu de constituer un recul pour la presse devrait contribuer à pallier les insuffisances et autres reproches qu'on fait à la presse guinéenne, mais ne perdons pas aussi de vu que les journalistes doivent se battre pour contrecarrer toutes velléités du nouveau régime visant à restreindre les libertés constitutionnelles.

Comme l'a dit autre : « Si on vous donne la liberté, c'est que vous ne la méritez pas, une façon de dire que la liberté se conquiert », relativise notre collègue Zézé Zoumanigui, Secrétaire général adjoint de votre quotidien ».

Le Défi N°170 du 29 novembre 2010, dans un exercice analytique de fortes probabilités politiques identifie ‘'les artisans de la victoire d'Alpha Condé ‘'. Plus de cent partis politiques. Quatre cents mouvements de soutien et seize candidats malheureux du premier tour de la présidentielle, composent cette vaste alliance dénommée ‘'Arc-en-ciel'' qui s'est déployée sur le terrain pour sensibiliser les citoyens au profit du Pr Alpha Condé, au second tour.

« Cependant, loin de penser que cette alliance aurait suffit, sans la présence aux côtés du président du RPG de trois grands ténors de la scène politique, c'est laisser libre cours aux divagations.

Comment le RPG est-il arrivé à inverser la tendance, alors que le candidat de l'UFDG, a brigué le second tour, fort d'un avantage de près de 64% des voix accumulé par son Alliance au premier tour, sur l'adversaire ?

Là, une analyse s'impose pour rétablir l'ordre des choses tel que les résultats de la Ceni l'a présenté.

D'abord, l'alliance avec l'UFR de Sidya Touré n'aura été que pénalisant pour Cellou Dalein qui voyait cet allier un faiseur de roi, plutôt qu'une providence capable de lui assurer l'apport de son électorat du premier tour. En réalité, si les termes de cette alliance à laquelle s'est joint monsieur Ibrahima Abe Sylla de la NGR, lui aussi lâché par sa base politique, n'auraient pu  profiter qu'à Sidya, au cas où "l'alliance Cellou président" aurait réussi à sauvegarder son avance, ils ne feraient que réduire la marge de manœuvre du président de l'UFDG qui aura d'ailleurs été désabusé, dès la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante - ceni. D'aucuns estiment même que le président de l'UFR aura été un oiseau de mauvais augure.

Dans une deuxième analyse, non moins objective, il y a que la présence de trois grands leaders auprès de Alpha Condé aura été décisive pour la victoire de celui-ci. Il s'agit, notamment de Lansana Kouyaté, du constant Bah Ousmane et du pourfendeur Papa Koly Kourouma.

Voilà, en réalité, les artisans de cette victoire.

Lansana Kouyaté est venu avec son charisme, El hadj Bah Ousmane avec sa trempe de combattant résolu et El hadj Papa Koly Kourouma  avec son inflexibilité dans l'atteinte de ses objectifs.

L'alliance de monsieur Lansana Kouyaté aura, en effet, permis à Alpha Condé de disposer entièrement de son électorat de la Haute Guinée.

Celle du leader de l'UPR, El hadj Bah Ousmane l'a crédité d'une légitimité qui lui aura permis d'être moins perçu par la communauté peule comme un leader rattaché à la prédominance exclusive de son ethnie dont il n'a, d'ailleurs, ni la culture ni la maîtrise du dialecte. Ainsi, tous les citoyens favorables à El hadj Bah Ousmane l'ont suivi dans son choix. A Zérékoré, chasse gardée de Papa Koly Kourouma, l'électorat a suivi la consigne de son leader. Toute la forêt épousera l'idée d'aller vers celui qui incarnait le mieux son idéal.

En Basse-Guinée, l'électoral favorable à monsieur Sidya Touré, au premier tour  rejoindra le candidat du RPG, moins pour soutenir un homme en qui il voyait un sauveur que pour réserver un vote sanction au président de l'UFR. Serait-il prématuré de dire que le premier ministre de la prochaine équipe gouvernementale viendra, probablement, des trois grands artisans de la victoire du professeur Alpha Condé ? » 


Le Populaire N°229 du 29 novembre 2010 présente ceux qu'il croit être ‘'les premiers-ministrables''. Saran Daraba Kaba, François Lounceny Fall, Bah Ousmane, Lansana Kouyaté, Kassory Fofana,... ou un diaspo.  Qui sera le futur premier ministre ? 

« Dans l'espoir de voir les  résultats manigancés par la CENI validés en l'état par la Cour suprême avant la première quinzaine du mois à venir (on parle du 6 ou 7 décembre), la valise des ministrables et des Premiers ministrables dans la villa cossue de Lansana Kouyaté à Matoto et du directoire de campagne  à la Minière alimente les racontars dans les cafés où les rpégistes savourent à chaque gorgée d'arabica ou de robusta la victoire provisoire de leur champion. Non sans grand bruit, comme ils savent bien le faire. Parce que dans chaque anecdote  qu'ils se partagent, on y apprend l'avènement d'untel à tel poste dans le gouvernement du changement, au nom d'un certain mérite ou pour une telle récompense. C'en est vrai ou apparent pour l'ancien ministre  de l'administration du territoire sous Conté Naby Youssouf ailas Kiridi Bangoura, donné favori pour présider la future l'Assemblée nationale (sic !), avec comme vice-présidents un certain nombre de candidats alliés (dont nous faisons les noms).

L'ancien ministre-Secrétaire général de la Présidence de la république pendant les dernières heure du régime Conté, Alpha Ibrahima Kéira du Parti républicain (P), serait bien en position de figurer dans le gouvernement avec rang de Ministre -secrétaire général  de la présidence en remplacement de Tibou Kamara proposé, quant à lui, comme ambassadeur de Guinée à Paris ou au Maroc. A défaut, il occuperait le poste de secrétaire général du gouvernement afin de rester à côté du général Sékouba Konaté dont le poste du ministre de la Défense est sans compétition.

Toujours concernant les postes clés, on cite au poste de cheffe de cabinet de la présidence, la dame de fer Dr Makalé Camara, ancienne ministre, ancienne membre du bureau exécutif de l'UFR, proche de l'homme d'affaire Mamadou Sylla de l'UDGH, et directrice de campagne d'Alpha Condé. Et, pititi patata.

La valse des premiers ministrables

Parmi les noms des Premiers ministrables, on entend parler de l'ancienne ministre des Affaires sociales Saran Daraba Kaba, la première femme candidate à une élection présidentielle. Tout comme l'ancien Premier ministre François Lounceny  Fall leader du FUDEC et porte-parole de l'alliance Arc-en ciel, le leader de l'UPR Bah Ousmane (proposé pour la première fois comme président de l'Assemblée nationale), l'ancien Premier ministre Lansana Kouyaté du PEDN, vice-président de l'alliance -dans le cas échéant, il lui sera proposé le poste de ministre du Commerce et de l'industrie sinon la direction du RPG), l'ancien  ministre des Finances Kassory Fofana du GPT (il a été le premier à être proposé à ce poste par Alpha Condé au nom de l'équilibrage ethno-régionaliste).

Le vendredi 26 novembre dans la soirée, une surprise est tombée : on raconte que le choix pourrait et/ou devait être fait entre Saran Daraba Kaba et Lounseny  Fall, mais ce n'est pas tout, car à chaque moment ça peut basculer en faveur d'un guinéen de la Basse côte, de la Forêt ou du Fouta. Toutefois, il faut rappeler que la diaspora  qui a beaucoup dépensé dans cette affaire, n'a pas désisté. Si tel est le cas, si vraiment les diaspos ne démordent pas, Alpha Condé pourrait trancher favorablement.

Pour l'instant, c'est Lansana Kouyaté, deuxième homme fort de l'alliance qui reçoit tout le monde chez lui : candidats à un poste, hauts cadres à la recherche d'un décret de maintien, opportunistes et autres. On dit même que le président provisoire n'a pas de temps de s'occuper de ça, il se prépare en coulisse. Kouyaté qui a déboursé 1,5 milliards de FG comme budget de campagne de l'alliance pour le second tour est l'homme qui gère tout. C'est lui le vice-président, donc l'homme de la situation. Il joue le rôle de sélectionneur des membres devant appartenir à « la meilleure l'équipe gouvernementale qui va changer la Guinée dès 2011 ». On verra bien, on saura savoir.

On voit déjà beaucoup de hautes personnalités nationales ou étrangères forcer la porte de Kouyaté munis de mallettes et animés de bonnes intentions. Qui est fou ? Les plus malins ont déjà des parrains choisis dans les 112 partis dont les 16 candidats alliés à Alpha Condé. Là aussi, il parait que le bras droit du capitaine Dadis Camara n'a pas dit son dernier mot. On se rappelle qu'il lui avait été promis le poste de Premier ministre lors de la signature de l'alliance parce qu'il était le seul poids lourd après Lansana Kouyaté. Sans doute Papa Koly Kourouma attend (le pire) moment de la bataille pour  le poste pour imposer son veto et mettre ainsi fin à la récréation. Après tout. Papa  Koly est une carte stratégique à conserver vaille que vaille. Si Alpha le perd (dans tous les cas il n'entend pas le perdre), ce sera très très   mauvais pour lui lors des futures échéances électorales en Guinée forestière où le leadership de Papa Koly est incontesté. ».

L'Observateur N°518 du 29 novembre 2010 revient sur ‘'la prétendue interpellation de KPC'' à Dakar et sur ‘'ce qui s'est réellement passé à l'Aéroport...''. Notre confrère sénégalais, « L'Observateur », a récemment rapporté que le PDG de Guicopres, Kerfala Camara dit KPC, en partance pour la Chine pour participer à une foire, a été épinglé par la douane sénégalaise, à l'aéroport International de Dakar. Parce que, dit-il, il voulait passer avec une mallette de devises. Voilà les deux versions des faits.

« En fait, le PDG de Guicopress qui était en transit à Dakar pour se rendre en Chine détenait, par dévers lui, une mallette remplie d'argent. Une fois au poste de contrôle, les soldats de l'économie l'interpellent, comme tous les passagers, pour savoir s'il a des devises ou non. Peu après sa réponse, les douaniers procèdent à la vérification. Et une fois la mallette ouverte, ils y découvrent une somme de 130.000 euros. Interpellé à nouveau, KPC explique qu'il part en Chine pour procéder à l'achat de matériaux pour son entreprise. Mais, les douaniers, très remontés, décident de s'en ouvrir à leur chef hiérarchique qui, à leur tour, leur ordonner la saisie de la mallette suivie du placement de KPC en garde à vue à la gendarmerie.

« Mises au parfum, les autorités guinéennes et en premier, le premier ministre, Jean Marie Doré, contacte  Dakar  pour solliciter la clémence de la Douane. Il sera suivi par la Douane guinéenne. Des appels qui n'ont pas eu un effet immédiat. C'est ainsi que le chef de la transition, Sékouba Konaté, s'est investi. Et après  une longue séance d'explications avec les autorités du Sénégal, il a obtenu la libération de KPC.

« Des sources proches de ce dernier expliquent cependant que les douaniers ont été excessifs dans leur démarche. Et signalent qu'ils ont voulu mettre la main sur une partie de cette somme » écrit l'Observateur du Sénégal.

Vu les interprétations et explications divergentes que cette situation a suscité dans les rues de Conakry, ces derniers jours, le chargé de Communication du Groupe  Guicopress a organisé un point de presse, le 24 novembre pour rétablir la vérité et dire ce qui s'est réellement passé à l'Aéroport International de Conakry.

En route pour la foire internationale de Shanghai, en Chine où il est officiellement invité par les organisateurs, le PDG du Groupe Guicopres, Kerfala Camara, d'ordinaire connu sous son petit nom de "KPC" a effectivement fait récemment une escale à l'aéroport international de Dakar.

Selon Séga Diallo, sur invitation officielle de ses partenaire chinois de la foire internationale de Shanghai, le PDG du Groupe Guicopres, à la tête d'une forte délégation de son entreprise, à pris son avion destination de Chine via Dakar le week-end passé. D'après lui, KPC dès son arrivé dans la capitale sénégalaise, Dakar, a été invité par les services protocolaires, en tant qu'officier de l'ordre de Lion du Sénégal, pour qu'il passe par le salon VIP

"Etant entendu qu'il était avec une forte délégation du groupe, il a gentiment décliné cette invitation. Au motif qu'il voulait rester en compagnie des siens pour passer les cordons policiers et douaniers. Une fois le cordon policier franchi, Mr Kerfala s'est présent à la Douane pour déclarer l'argent qu'il avait sur lui. Après tout contrôle, le douanier qui était là lui a délivré un reçu. Une fois qu'il s'apprêtait, à quitter les lieux, un deuxième douanier s'est présenté à Mr Camara en demandant de lui refaire absolument  la même procédure à son niveau. Lui présentant le reçu de contrôle délivré par le premier douanier, le PDG a refusé d'obtempérer à cette injonction de son vis-à(vis. Il a ajouté qu'il a été déjà contrôlé et il ne voit pas de raison pour qu'il refasse le même contrôle. Sur son insistance, Mr Camara cédera finalement. Il va s'installer en attendant que l'argent ne finisse de recompter l'argent", a indiqué Séga Diallo. Et contrairement à ce qui a été diffusé dans les colonnes des médiats qui avait traité l'affaire notamment sur la valeur et la nature de l'argent, Séga Diallo précise qu'il s'agissait de 130 mille Euro : « Sur ce montant, 30 mille ont été comtés par l'argent de la Douane et les 100 autres milles étaient encore sous scellé bancaire. Après avoir recompté les 30 mille, le douanier exige de KPC le recomptage des autres cent mille. C'est ainsi que Mr Camara a rétorqué à l'argent de continuer son contrôle.

« C'est vous qui voulez contrôler, ainsi allez-y, je vous suis », lui a lancé KPC, selon Séga Diallo. Et le douanier à son tour le refusera sous prétexte que ce devrait être Mr Camara lui-même qui refasse le comptage. Par la suite, il ya eu quelques tiraillements entre les deux, indiquera le chargé de communication de Guicopress, qui lisait un e-mail de KPC expliquant ses versions des faits.

Vu le comportement quelque peu discourtois du douanier, a affirmé le patron du GUI.CO.Press, mes collègues lui ont manifesté leur réprobation. Qualifiant de zèle  l'attitude de l'argent, Séga  avoue que son patron et son équipe feront par la suite l'objet d'une rétention injuste et injustifiée de la part dudit douanier : « Aucunement, il n'a été question d'interpellation encore moins d'interdiction d'entrée sur le sol sénégalais pour Mr Kerfala Camara pour quelle que raison que ce soit"  a soutenu Séga Diallo en balayant d'un revers de la main les explications et interprétations de l'AFP ou de "Les Afriques"

Suivant le contenu du courrier lu par Séga, KPC témoigne que c'est lui-même qui a librement déclaré aux agents la somme d'argent qu'il avait et avec lequel qu'il avait et avec lequel il entendait continuer le lendemain son chemin pour la Chine avec une nouvelle escale par Dubaï. Ce même courriel précise qu'après le contrôle chez le premier douanier, KPC a payé une taxe de 5000FCA contre le reçu qui lui a été délivré.

Toujours dans ce mail, l'homme d'affaires indique, qu'au moment qu'il s'apprêtait à sortir, un homme en civil a surgi dans le bureau de contrôle et s'est adressé à lui en l'interrogeant : "finalement vous avez déclaré ?" Et en réponse selon le courrier, KPC lui a dit : "Mais on ne s'est jamais vu et je ne vous connais pas pour être en mesure de me dire quoique ce soit".

C'est ainsi, selon le sms, Kerfala Camara va sortir son insigne d'officier de l'ordre de Lion du Sénégal et son passeport diplomatique guinéen pour monter à ce douanier qu'il ne mérite pas un tel traitement de sa part. il voulut absolument rien comprendre et m'a exigé, continue ce courrier, de recompter à tout prix  l'argent.

Il a lui-même recompté les 30 mille et ensuite, souligne KPC, il m'a demandé de déchirer le caoutchouc qui enveloppait le 100 mile, dollars restant. Ce que j'ai refusé en lui disant de le faire lui-même. C'est à partir de là qu'il m'a dit que je passerais la nuit à l'aéroport si je ne déballe pas personnellement ces 100 mille $US.

Après 4 heures de temps passés dans les locaux de l'aéroport, la situation a connu un dénouement grâce, révèle Séga Diallo, à l'implication personnelle de Mme l'ambassadrice de Guinée à Dakar, Hadja Koumba Diakité qui a été interpellée sur ledit incident et son homologue du Sénégal à Conakry, Batoura Khane : « En aucun moment le Général Sékouba Konaté n'est intervenu dans e règlement de cet incident encore moins la Présidence de la République du Sénégal" a indiqué Séga Diallo, ajoutant que KPC a rejoint son hôtel aux environs de minuit où il passera la nuit avant de reprendre son vol  le dimanche sur Shanghai. »

Le Démocrate N°533du 30 novembre 2010 démonte le ‘'jeu de chaises musicales au sein du commandement militaire'', avec notamment, le chef d'état-major adjoint limogé.
 Décidément le président de la Transition Sékouba Konaté ne finira pas de nous  surprendre. Alors qu'il est au Maroc, depuis jeudi dernier pour des soins, voilà qu'il vient de procéder à un réaménagement au sein du haut commandement  militaire.

« Ce remue-ménage s'est soldé par le limogeage du chef d'état major général  adjoint des armées, le général de brigade Aboubacar Sidiki Camara dit Idi Amin qui a été remplacé par le général de brigade Namory Traoré. Cet officier était jusque là, le commandant de la première région militaire de Kindia. Quant aux motifs qui ont conduit à l'éviction de "Idi Amin », rien n'a été avance officiellement. Ouvrant ainsi la voie à des supputations. Certaines rumeurs mettent cette éviction du général Aboubacar Sidiki Camara sur le compte de ses rapports avec son supérieur le général Nouhou Thiam. Rapports qui selon ces mêmes rumeurs ont toujours été très tendus. Est-ce le début d'une nouvelle 
 descente aux enfers pour cet officier que Moussa Dadis Camara ne portait pas non plus dans son cœur, pour l'avoir évincé du poste de Secrétaire permanent du CNDD, au lendemain de sa prise de fonction en janvier 2009 ?
 
 Il a fallu la signature des accords de Ouagadougou qui avait donné les coudées  tranches au général Sékouba Konaté pour conduire la transition à son terme, pour que "Idi Amin » soit réhabilité. C'est ainsi qu'il sera nommé au poste de chef d'état-major général des forces armées. Il faut rappeler aussi que durant le régime de Conté, "Idi Amin » avait connu des périodes de dis-grâce.
 Ce réaménagement au sein du haut commandement militaire, a donné également lieu à la nomination du colonel Ange Marie Camara, précédemment officier adjoint de la 3ème région militaire de Kankan à la tête de la région militaire de Kindia. 
 Le lieutenant-colonel Mamadou Alpha Bah précédemment en service à l'état-major  de l'armée de terre, lui a été envoyé comme officier adjoint de la 3ème région militaire de Kankan en remplacement du colonel Ange Marie Camara. Autre promu suite à cette restructuration, le colonel Naby Youssouf Bangoura, point focal des forces armées guinéennes auprès du Bureau de Haut commissariat des Droits de l'Homme des Nations Unies à Conakry, qui se voit attribuer le commandement du Bataillon du Génie militaire en remplacement du colonel Michel Ange Bangoura, ce cumulativement à ses fonctions. » 

 A très bientôt, si vous le voulez bien !

Fatimatou Barry pour GuineeConakry.info
 




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