The Treasury of The La-Guinea Telecommunications Workers Union. Unacceptable if true. Haruna. I hope somebody accounts for where the funds went into.
 
Here is Almamy Kalla Conte'
 
Les élus syndicaux de la guinéenne des télécommunications parlent de l’évaporation de 21 milliards de GNF !

10-Jan-2011

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est plus le parfait amour entre les travailleurs de la SOTELGUI, société des télécommunications de Guinée et la direction générale. Nous vous proposons le  mémorandum des élus syndicaux  adressé au directeur général qui  parle de la crise managériale et financière de l’entreprise.

Dans ce mémo fait suite à une rencontre que les élus syndicaux ont tenu lors d’une assemblée générale avec les travailleurs de la SOTELGUI le 6 janvier et dont Guineelive détient une copie, les travailleurs se sont massivement mobilisés.

Cette situation s’explique par leur impatience d’écouter enfin leur syndicat sur les tenants et aboutissants de la crise managériale et financière qui secoue la guinéenne des télécommunications. Cette situation aux dires des syndicats s’est aggravée depuis le 31 août 2009 et d’avantage depuis le 30 mars 2010, date à la quelle, l’actuel directeur général, Moussa Kéita a pris fonction.

 

Le syndicat par la voix du premier secrétaire, M.Sény Bangoura n’est pas allé du dos de la cueillere pour fustiger la gestion scandaleuse de l’entreprise.

 

Et parmi les sujets débattus figure en bonne place la vie de l’entreprise et la  situation des assurances et pharmacies. Et en pourfendant les points inscrits à l’ordre du jour, le syndicaliste a visiblement éclairé la lanterne des travailleurs sur la gestion calamiteuse à la SOTELGUI.

Pour le cas de l’actuel directeur général, le syndicat des travailleurs  a écris « en dépit de son messianisme annoncé avec tambours battant à sa prise de  service le 31 mars 2010, le messie Moussa Kéita  déclarait : Mon rôle primordial sera donc de conduire et d’animer avec vigueur et de façon professionnelle le climat de travail de manière à ce que chacun se sente concerné par les résultats ».

Depuis regrette le syndicat, « c’est le tâtonnement, l’indécision, le clanisme oligarchique sous-tendus par la gestion opaque des recettes engrangées par la société, la dilapidation du prêt contracté d’une banque de la place d’une vingtaine de milliards de GNF, de l’évaporation de 21 milliards payé par l’état à la SOTELGUI au titre des redevances  des consommations téléphoniques de l’état, le prélèvement sur le salaire des travailleurs pour un montant de quatre milliards de GNF, sommes dues à l’assurance mais qui n’a jamais été versée au compte des travailleurs bénéficiaires », excusez du peu la liste des griefs formulées à l’endroit du directeur est longue.

Ce n’est pas tout car la gestion du conseil d’administration est aussi  qualifiée de mafieuse. A ceux là, s’ajoute le fait que les travailleurs entrent difficilement en possession de leur salaire. Le treizième mois régulièrement payés à temps depuis 1993 reste impayé à ce jour.

Et le directeur général renvoie le paiement de cette prime  peut être au mois de février ou mars prochain. Les travailleurs ne sont pas dupes, pouvait-on lire dans le mémorandum. D’où la dénonciation de l’atelier prévu les 20 et 21 janvier 2010 au palais du peuple, qualifié dans le mémorandum de poudre aux yeux du nouveau ministre.

Avant d’enfoncer le clou « Les travailleurs de la SOTELGUI sont fatigués de ces semblants d’ateliers de relance de la société qu’on leur sert depuis mars 2010 ». Les travailleurs qualifient ces ateliers de moyens de plus pour leur directeur de  justifier des sorties d’argent. « C’est plutôt des occasions de sortie d’argent pour engraisser le DG, le DGA, les 16 conseillers, les 20 directeurs fonctionnels, les 68 chefs de département, les fraudeurs au col blanc et les techniciens fraudeurs… ».

 

En dépit de ce qui précède, le syndicat des travailleurs tire la sonnette d’alarme « en dépit de ces sales temps et de vache maigre à la Sotelgui, le directeur général M.Moussa Kéita s’arrose d’un salaire de 10 millions de GNF, d’une prime mensuelle de 25 millions de GNF et d’une dotation mensuelle en carburant de 15 millions de GNF. Jugez en ». Avant de s’interroger « avec ces privilèges et faveurs gracieux, que fait-on de la promesse de remettre la Sotelgui sur les rails ? ».

 

Pour toutes ces raisons,  le secrétaire général du syndicat des travailleurs de la SOTELGUI au nom des travailleurs demande des comptes au directeur général et met aussi en garde le nouveau ministre en ces termes « le syndicat a tiré avec brio sur la sonnette d’alarme, un signal fort destiné au nouveau ministre.

Celui-ci dans ses prises de décision doit échapper au piège des dinosaures et autres budgétivores perchés à la tête de la Sotelgui et les félins tapis dans l’ombre au ministère de tutelle ».Le Ministre des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l'Information, Oyé Guilavogui est donc averti.

 

Enfin,  notons que notre rédaction a tenté en vain de joindre au téléphone le Directeur Général de la Sotelgui, M. Moussa Kéita pour sa version des faits sur les griefs formulés à son encontre par le syndicat des travailleurs. Nous y reviendrons.

 

Almamy Kalla Conté

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