La formation politique du Rassemblement du  Peuple (Rp) est  déçue de son alliance avec le parti démocratique Sénégalais (pds). Les partisans de Mamoune Niasse soutiennent qu’ils ne sont associés ni de près, ni de loin aux activités de la mouvance présidentielle pour la bonne marche du pays.  Son bureau politique l’a fait savoir hier, mercredi 12 janvier au cours d’une conférence de presse, tenue à Dakar. Avant de souligner que la date du  05 mars prochain sera un tournant décisif pour le parti, qui va décider de son sort pour les prochaines élections de 2012. Le porte-parole du jour, le docteur Pape Moustapha Fall n’a pas manqué de tirer le bilan de régime libéral qui a « échoué sur tous les plans ».

Le torchon brûle entre le Rassemblement du peuple (Rp) et le Parti démocratique Sénégalais(Pds). A en croire le bureau politique du Rp qui a procédé à l’évaluation de sa présence et son rôle dans la mouvance présidentielle, « ils n’ont été associés à aucune des activités du pouvoir y compris dans les instances de décision du pays».  En conférence de presse, hier mercredi à Dakar, le porte-parole du jour, le docteur Pape Moustapha Fall a constaté que leurs différentes consultations au plan de la vie sociale, économique et culturelle n’ont pas été tenues faute d’espace critique aménagé par le parti au pouvoir. Le second est lié à l’absence totale de leurs cadres, femmes, jeunes dans le gouvernement, l’administration, la représentation diplomatique, bref dans toutes les sphères de décision du pays. « Il appartient désormais au conseil honoraire du parti de se réunir en vue de la préparation du conseil national qui fera la synthèse des différentes consultations pour donner la position définitive du parti», a-t-il renchéri. 

Regard du Rp sur la situation nationale du pays

Selon le Rp, la situation du pays n’a été aussi préoccupante  et mérite un regard lucide, serein et engagé à tout point de vue.  De ce fait, docteur Fall a soutenu que « les délestages intempestifs affectent l’économie nationale et  bien être des populations. Les inondations sont récurrentes et ne trouvent aucune solution préventive. L’agriculture et le problème d’écoulement des récoltes surtout dans la filière arachidière. La santé et son programme méritent selon le Rp une étude plus pointue, vu les échecs sur le terrain avec la recrudescence de certaines maladies comme le paludisme sans compter l’instabilité de l’école sénégalaise garantissant à peine une formation fiable à nos enfants. »