Haruna. Courtesy: Reuters.
 
Pression de l`UA pour  faire partir Gbagbo/ ADO révèle: “Atta Mills, ATT et 
Compaoré ont donné leur  ok”             21/01/2011       
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Alassane  Ouattara © Reuters     
L`unanimité au sein  de la communauté internationale africaine pour 
contraindre Laurent  Gbagbo à partir se renforce. 
Les indécis se ravisent. Selon  le président élu, Alassane Ouattara, les 
présidents ghanéen et  malien (jusuqe-là hésitants) et burkinabé ont donné 
leur feu-vert  pour que l`Union africaine (UA) contraigne Laurent Gbagbo à 
céder le  pouvoir. «Raila Odinga devait consulter, dans la journée (d`hier),  
les dirigeants angolais et sud-africain (il sera chez Jacob Zuma  demain, 
ndlr) pour tenter de consolider les efforts de l`Union  africaine afin de 
contraindre Laurent Gbagbo à démissionner», «Il a  déjà obtenu, après les avoir 
rencontrés, le soutien des présidents  du Ghana, du Mali et du Burkina Faso, 
membres de la Communauté  économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cedeao) 
qui considère  Alassane Ouattara comme le président légitime du pays », 
a-t-il  révélé dans des propos rapportés par Reuters.
Le président estime  que d`éventuelles sanctions internationales contre le 
président  sortant, Laurent Gbagbo, qui refuse de céder le pouvoir, 
devraient  épargner le peuple ivoirien.

« Toutes les mesures que nous  voulons mettre en place, doivent être des 
mesures ciblées sur ceux  qui sont responsables de cette situation: M. Laurent 
Gbagbo, son  gouvernement, ses proches», a-t-il dit. «Mais je veux épargner 
la  grande majorité de la population », a-t-il ajouté en réponse à une  
question sur la possibilité d`un embargo sur les exportations de  cacao dont la 
Côte d`Ivoire est le principal producteur  mondial.

« Les sanctions économiques, oui, mais il faut les  étudier - sur quelle 
période et contre qui? - pour ne pas aggraver  la souffrance des Ivoiriens », 
a poursuivi l`ancien Premier  ministre.

Laurent Gbagbo a besoin d`environ 100 millions de  dollars par mois pour 
payer les salaires de la fonction publique et  de l`armée. Selon ses proches, 
il peut compter sur les revenus du  cacao et a toujours accès aux comptes de 
l`Etat ivoirien à la Banque  centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest 
(BCEAO).
Le club de  Londres des créanciers privés a fait savoir, début janvier, que 
la  Côte d`Ivoire n`avait pas remboursé près de 30 millions de dollars  
d`intérêts, sur un emprunt de 2,3 milliards de dollars, comme prévu  à 
l`échéance du 31 décembre. Il s`est dit toutefois persuadé que le  pays paierait à 
la fin de la période de grâce de trente jours, fixée  au 1er février.

« Nous allons respecter nos engagements (...)  M. Laurent Gbagbo ne sera 
plus là, très prochainement j`espère, et  nous allons pouvoir renouveler avec 
les institutions de Bretton  Woods », a assuré l`ancien responsible du Fonds 
monétaire  international (FMI). «Après toutes ces médiations, tout le monde 
se  rend compte que la seule solution, c`est de faire partir M. Laurent  
Gbagbo par d`autres mesures, y compris la force», a-t-il  dit. 
Bamba K. Inza avec Reuters  (Nord-Sud, RCI, 21 janvier 2011, via  
abidjan.net)

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