I don't blame Sarkozy for being pissed!!! I love the guy. He wears his heart on his sleeves. I hope the Afican citizens of these stealing governments demand refunds of all the monies spent this way. Haruna. Here's Le Matin newspaper.
Scandale des vacances payées: "Spectacle navrant", "image écornée", "autorité de l’Etat mise à mal". Sarkozy intervient
Source : Radio - Kankan : Dernière Mise à jour : 10/02/2011 (Auteur : Autres)
En
France, les vacances des ministres, aux frais de gouvernements
étrangers comme ceux de Ben Ali ou de Moubarak, font scandale en France
et écornent encore l'image du gouvernement de Sarkozy. Le président
français Nicolas Sarkozy a rappelé à l’ordre ses ministres mercredi pour
tenter de calmer la polémique sur les vacances du Premier ministre aux
frais du président égyptien Hosni Moubarak qui provoque les violentes
attaques de l’opposition.
"Spectacle navrant", "image écornée", "autorité de
l’Etat mise à mal": la gauche se déchaînait après la mise en cause de
François Fillon, l’austère Premier ministre présenté par la droite comme
l’image de l’intégrité, dans ce qui est en train de devenir un scandale
de morale publique. Au point que le chef de l’Etat, à la veille de
s’adresser aux Français jeudi à la télévision, a déjà rappelé à l’ordre
ses ministres réunis en conseil en leur demandant de "privilégier" la
France pour leurs vacances et de faire valider au plus haut niveau leurs
séjours à l’étranger.
La nouvelle, révélée mardi par l’hebdomadaire le
Canard Enchaîné, a fait l’effet d’une bombe: François Fillon a passé ses
vacances de fin d’années aux frais de l’autoritaire président égyptien
Hosni Moubarak, dont des centaines de milliers de personnes réclament
jour après jour le départ.
Il a lui-même reconnu avoir été "invité" par le
régime égyptien et avoir profité sur place de l’hébergement, d’un avion
pour un trajet Assouan-Abou Simbel et d’un bateau pour une sortie sur le
Nil.
Avant lui, sa ministre des Affaires étrangères,
Michèle Alliot-Marie, avait déjà été épinglée pour avoir utilisé à deux
reprises pendant ses vacances de Noël, l’avion privé d’un riche ami du
non moins autoritaire président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, que la
rue tunisienne a depuis poussé au départ.
Rien d'illégal, mais un choc moral
Rien d’illégal dans tout cela. Mais une accumulation
qui choque après d’autres scandales de conflit d’intérêt ou d’usage
abusif des deniers publics ayant touché ces derniers mois des ministres
du président qui avait promis lors de sa campagne en 2007 une
"République irréprochable".
L’opposition s’insurge que des ministres puissent ne
pas payer les dépenses d’activités privées en dénonçant une "confusion
des genres". Et critique la "proximité" de gouvernants français avec des
dirigeants qualifiés de "dictateurs" par les organisations de défense
des droits de l’homme.
"Aujourd’hui, le délitement de l’esprit public est au
sommet de l’Etat", a estimé sur la radio RTL le chef de file des
députés socialistes Jean-Marc Ayrault. L’image de la France est
"singulièrement écornée", a déclaré le chef centriste François Bayrou.
L’opposition dénonce enfin un fossé entre les
dirigeants et les Français appelés à se serrer à la ceinture et à
travailler plus longtemps en raison de la crise. "Les gouvernants se
fréquentent (...) comme les membres d'une confrérie suprême qui finit
par mépriser les critères éthiques du commun des mortels et se soucie
comme d'une guigne de l'ennuyeuse question des droits de l'homme", écrit
le quotidien de gauche Libération.
L’écart "entre la façon de vivre des politiques et la
réalité des Français" est "insupportable", s’est ému le patron de la
CFDT, un des deux grands syndicats de France, François Chérèque, après
un automne marqué par des semaines de manifestations contre la réforme
de la retraite.
Le président met les points sur les i
La droite a, elle, serré les rangs autour de son
Premier ministre. Le secrétaire général du parti au pouvoir UMP,
Jean-François Copé, a fait part de son "indignation". La ministre des
Sports, Chantal Jouanno, a déploré une "politique de caniveau".
Mais apparemment conscient que cette nouvelle affaire
risque encore de le plomber dans les sondages le président, attaqué au
début de son mandat pour son goût du luxe, a dû mettre les points sur
les i.
"Ce n’est (...) qu’en étant irréprochables que les
personnes qui exercent de hautes responsabilités renforceront la
confiance des citoyens dans les institutions de l’Etat. Cette confiance
est indispensable", a-t-il dit à un moins d’un an et demi de la
présidentielle.
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