And why I personally support Hon. Moussa Mara and Yelema. Now you can know what I know. Haruna. Here's our friend Mamadou Fofana of Malijet.


  Après son écrasante victoire sur les grands Partis : Moussa Mara pour récupérer son fauteuil de maire
	                 Source : MaliJet : Dernière Mise à jour : 12/02/2011 (Auteur : Mamadou fofana)
							 
Si l'on était dans le domaine du cinéma, on aurait pu titrer : "Le grand retour de Moussa Mara ". Heureusement que la réalité a dépassé la fiction. En terrassant, les partis historiques, Adema, RPM, URD et MPR, et le parti présidentiel sur un terrain qui semblait fortement miné par ses adversaires le maire sortant, Moussa Mara, le président de Yèlèma, a réussi une prouesse qui doit, par respect pour les électeurs de la commune IV, le propulser de nouveau dans son fauteuil de maire. Car, il aura déjoué tous les pronostics. Mais on se demande maintenant, si sa victoire ne va-t-elle être laminée, une fois de plus, dans du formol politicien ? Ou bien si les requins, peut-être assagis, le laisseront s'installer paisiblement dans le fauteuil de maire et travailler pour le bien-être de la communauté ? En tout cas, Moussa Mara vient de confirmer, une fois encore, la maxime qui enseigne : " A cœur vaillant rien d'impossible ".

Ayant obtenu 19 conseillers sur un total de 41 et cela devant des mastodontes tels l'Adema-PASJ, dont le leader, Pr. Dioncounda Traoré, président de l'Assemblée nationale, est un habitant de la commune IV, le RPM, présidé par Ibrahim Boubacar Kéïta qui habite l'un des quartiers les plus peuplés de la commune, à savoir Sébénikoro, l'URD, le MPR, sans oublier Kaoural qui s'en sort, cette fois-ci, avec 0 conseillers alors qu'il en avait eu 3 lors des élections d'avril 2009. Lesdites élections, qui seront invalidées par la suite, avaient donné les résultats suivants : liste " indépendant Moussa Mara " - 14, RPM -11, Adema - 6, URD - 4, MPR- 3 et Indépendants Kaoural - 3. Ce qui donne un total de 41 conseillers. Si l'Adema et l'URD n'ont pas démérité lors des élections du dimanche dernier, tel n'est pas le cas du RPM qui a tout simplement déçu la masse de ses militants et sympathisants en perdant lamentablement face à Moussa Mara, dont il fut, rappelons-le, parmi ceux qui ont attaqué la " liste indépendante Moussa Mara " devant la justice. Ce qui avait conduit à l'invalidation desdites élections. En principe, c'est donc le RPM qui devait sortir victorieux de cette joute électorale. Tel ne fut pas le cas. C'est dire que la victoire en avril 2009 de la " liste indépendante Moussa Mara " n'était point usurpée.

Le leadership jeune en marche

En lançant dans un Palais de la culture plein comme un œuf, les 23, 24 et 25 juillet 2010, le parti YELEMA, Moussa Mara avait inscrit son combat dans le cadre du " leadership jeune ", qui est le credo des 59 membres du Comité exécutif central (CEC) de ce nouveau parti, que l'opinion attendait avec beaucoup d'impatience. En effet, Moussa Mara et ses camarades reviennent de loin voire de très loin. Ayant été blessé dans son fort intérieur, au moment précis où il volait, tel un deus ex machina ou un oiseau bienfaiteur, au secours de ses concitoyens, le jeune leader fut contraint à rendre le tablier en février 2010 après avoir passé seulement huit mois à la tête de la mairie de la commune IV.

En juillet dernier, en lançant le parti Yèlèma, il disait " la route fut longue mais que cela en valait la peine ", avant de souligner que ce nouveau parti était une " organisation, des règles, un réseau, un fonctionnement en harmonie avec l'idéal de changement. Dans tout ce qu'on fait, dans tout ce qu'on respire, dans tout ce qu'on entame, on veut changer... ". De même, a-t-il tenu à préciser, que Yèlèma est " un parti qui veut être poussé par le bas plutôt que d'être tiré par le haut. " Il avait alors expliqué que " le leadership jeune, c'est  la vérité-transparence, l'homme qu'il faut à la place qu'il faut, l'intérêt public au-dessus de l'intérêt individuel, la décentralisation et la responsabilisation des leaders et militants. " Yèlèma, avait-il dit, attache également une importance capitale à la citoyenneté, c'est pourquoi, il " veut construire un Malien de type nouveau, qui connaît et aime son pays, soigné, éduqué, formé, exerçant un emploi et contribuant aux efforts collectifs… ".Tout un programme dont les populations ne peuvent rêver de voir appliquées, un jour au l'autre. C'est dire qu' " Aux âmes bien nées  la valeur n'attend point le nombre des ans ". Ainsi soit-il.

En tout cas, les électeurs de la commune IV viennent de le confirmer en votant massivement pour la liste Yèlèma, le parti du 25 juillet, du jeune et dynamique leader qui a été préféré à tous qui étaient en lice pour occuper le poste de maire. Que Moussa Mara dut quitter le 17 février 2010, après qu'une décision de justice eut invalidé les résultats des élections municipales de 2009 en Commune IV du District de Bamako.

Espérons que cette fois-ci, le vote des électeurs ne sera point spolié. Et que la victoire de Moussa Mara ne soit pas usurpée. Dans la mesure où l'électorat a déjà tranché.

 





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